POURQUOI ON GROSSIT Gary Taubes --- Lindou Joe (lacierar@yahoo.fr) --- Traducti

POURQUOI ON GROSSIT Gary Taubes --- Lindou Joe (lacierar@yahoo.fr) --- Traduction: Florence Ludi Conception graphique et réalisation: Catherine Julia (Montfrin) Illustrations: Idée Graphic d’après les dessins originaux d’Ellen Rogers Imprimé par Qualibris/France Quercy à Mercuès Dépôt légal: 2e trimestre 2015 ISBN 978-2-36549-142-6 ISBN Epub: 978-2-36549-249-2 Publié pour la première fois en 2011 par Alfred A. Knopf, Random House Inc., New Y ork, sous le titre Why we get fat and what to do about it Copyright © 2011 Gary Taubes Publié pour la première fois en France en 2012 par Thierry Souccar Éditions sous le titre FAT: Pourquoi on grossit © Thierry Souccar Éditions, 2015, V ergèze pour la traduction et l’édition françaises www.thierrysouccar.com Tous droits réservés --- Lindou Joe (lacierar@yahoo.fr) --- SOMMAIRE NOTE LIMINAIRE DE L’AUTEUR INTRODUCTION: LE PÉCHÉ ORIGINEL PREMIÈRE PARTIE UNE QUESTION DE BIOLOGIE ET NON DE PHYSIQUE Chapitre 1 Surpoids et pauvreté: un paradoxe? Chapitre 2 Les très subtils bienfaits de la sous-alimentation Chapitre 3 Les très subtils bienfaits de l’activité physique Chapitre 4 L ’importance de vingt calories par jour Chapitre 5 Pourquoi moi? Pourquoi là? Pourquoi à ce moment-là? Chapitre 6 La thermodynamique pour les nuls (1) Chapitre 7 La thermodynamique pour les nuls (2) Chapitre 8 «C’est tout dans la tête»? DEUXIÈME PARTIE INTRODUCTION AUX FONDAMENTAUX DE LA PRISE DE POIDS Chapitre 9 Les lois de l’adiposité Chapitre 10 Digression historique (1): la lipophilie Chapitre 11 Introduction à la régulation des graisses Chapitre 12 Pourquoi l’un(e) grossit et l’autre pas (ou vice versa) Chapitre 13 Ce que nous pouvons faire Chapitre 14 Cercles vicieux, cercles vertueux Chapitre 15 Pourquoi les régimes marchent… ou pas Chapitre 16 Digression historique (2): les glucides adipogènes Chapitre 17 Faut-il privilégier la viande ou les végétaux? Chapitre 18 La nature d’un régime sain Chapitre 19 Un régime? Non: un mode de vie! QUESTIONS FRÉQUENTES ANNEXE Régime «zéro sucres, zéro féculents»: partez du bon pied BIBLIOGRAPHIE --- Lindou Joe (lacierar@yahoo.fr) --- NOTE LIMINAIRE DE L’AUTEUR L ’écriture du présent ouvrage a demandé plus de dix ans. Tout a commencé par une série d’articles d’investigation que j’ai écrits pour la revue Science puis pour le New Y ork Times Magazine et qui traitaient de l’état étonnamment affligeant de la recherche sur la nutrition et les maladies chroniques. Ce livre est à la fois le prolongement et la substantifique moelle des cinq ans de recherches qui ont fourni la matière de mon livre précédent, Good Calories, Bad Calories (2007, ouvrage non traduit en français – NDL T). Les arguments qu’il expose ont été affinés au fil des conférences que j’ai données dans des écoles de médecine, des universités et des organismes de recherche à travers les États-Unis et le Canada. Ce que j’ai souhaité démontrer dans Good Calories, Bad Calories, c’est que la recherche sur la nutrition et l’obésité s’est fourvoyée après la Seconde Guerre mondiale suite à la disparition de la communauté médicale et scientifique européenne qui avait défriché ces disciplines. Depuis lors, toutes les tentatives de rectifier le cours ont échoué. Résultat: les personnes engagées dans ces domaines de recherche ont perdu des décennies en termes de temps, d’efforts et d’argent et ont par-dessus le marché causé d’incalculables dégâts collatéraux. Leurs convictions sont non seulement restées imperméables au nombre croissant des preuves qui les réfutaient mais ont, de plus, été adoptées par les autorités de santé publique, ce qui a engendré des recommandations inadaptées sur ce qu’il convient de manger et, plus important encore, de ne pas manger si l’on veut se maintenir à un poids sain et vivre longtemps en bonne santé. Good Calories, Bad Calories a suscité diverses réactions. Ce sont principalement deux d’entre elles qui m’ont décidé à écrire Fat. La première est venue de chercheurs qui ayant soit lu mon livre, soit assisté à une de mes conférences, soit discuté personnellement avec moi, se sont donné la peine d’essayer de comprendre mon argumentation. Parmi ces scientifiques, beaucoup trouvaient que les raisonnements que je tenais sur les raisons pour lesquelles nous prenons du poids et les causes alimentaires des maladies cardiovasculaires, du diabète et d’autres maladies chroniques étaient tout à fait recevables. Qu’il y avait même une forte probabilité qu’ils soient exacts (ce qui impliquait tacitement que tout ce qu’on nous a dit depuis un demi-siècle soit vraisemblablement faux). Que nous étions tous d’accord pour dire qu’il convient de tester toutes les hypothèses en compétition. En ce qui me concerne, je crois que dans ce domaine il est urgent d’agir. Au vu du nombre de personnes dont le surpoids et le diabète sont en grande partie imputables aux conseils inappropriés qui nous ont été dispensés jusqu’à présent, nous n’avons plus de temps à perdre pour en déterminer les causes avec certitude. En effet, la pression de l’obésité et du diabète écrase déjà non seulement des centaines de millions d’individus, mais également nos systèmes de santé. Or, même si les chercheurs en question ont compris la nécessité de se pencher immédiatement sur ce problème, ils ont par ailleurs des obligations et intérêts légitimes, parmi lesquels le besoin de faire financer leurs autres travaux de recherche. Cela signifie que même avec un peu de chance, il faudrait une vingtaine d’années pour tester scientifiquement les thèses présentées dans Good Calories, Bad Calories. Si leur exactitude était confirmée, il s’écoulerait encore au moins une dizaine d’années avant que les autorités de santé publique ne réforment leurs explications officielles concernant les raisons pour lesquelles nous prenons trop de poids, comment ce surpoids est cause de maladies et ce que nous pouvons faire pour éviter ou inverser cette destinée. Comme me l’a dit un jour un professeur de nutrition à l’université de New York après une de mes conférences, il peut s’écouler une vie entière avant que le genre de changement dont je suis partisan ne soit accepté. Mais nous ne pouvons tout simplement plus attendre aussi longtemps que l’on réponde de façon adéquate à ces questions de tout premier ordre. Dans les chapitres qui suivent, je présente de façon simple et accessible les arguments qui infirment les idées reçues en la matière. Si ces arguments ont réellement des chances d’être justes, mettons-les à l’épreuve, et le plus tôt sera le mieux. La seconde réaction récurrente à Good Calories, Bad Calories est venue d’un public de non-initiés mais aussi d’un nombre encourageant de médecins, nutritionnistes, chercheurs et membres des institutions sanitaires. Ces personnes me disaient avoir lu mon livre ou assisté à une de mes conférences, avoir trouvé irréfutable la logique de mon argumentation et les preuves avancées et, en conséquence, s’être ralliées au message qu’elles impliquent. Elles affirmaient que mon livre avait changé leur vie, notamment dans le domaine de la santé, et ce à un point qu’elles n’auraient pas cru possible. Qu’elles avaient perdu du poids presque sans effort et n’en avaient pas repris. Que leur risque de développer des maladies cardiovasculaires avait baissé de façon significative. Certaines m’ont confié qu’elles n’avaient plus besoin de prendre de médicaments contre l’hypertension et le diabète. Qu’elles se sentaient mieux et avaient retrouvé davantage d’énergie. Bref, toutes ces personnes se sentaient en bonne santé pour la première fois depuis bien (trop) longtemps. Mais ces commentaires, courriels et courriers étaient souvent accompagnés d’une même requête: rendre mon message plus accessible. Il faut savoir que Good Calories, Bad Calories est un ouvrage dense, long de presque 500 pages, truffé de mises en perspectives scientifiques et historiques et richement annoté, car il me semblait nécessaire d’initier un dialogue sérieux et constructif avec les experts et de garantir que ni eux, ni aucun autre lecteur ne soit obligé de croire aveuglément ne serait-ce qu’un des points que j’aborde. Or, la lecture d’un tel ouvrage exige beaucoup de temps et d’attention. C’est pour cette raison que de nombreux lecteurs m’ont demandé d’en écrire un autre qui pourrait, lui, être lu aisément par leur conjoint, leurs parents âgés, leurs amis ou leurs frères et sœurs. Nombre de médecins m’ont également prié d’écrire un ouvrage qu’ils pourraient conseiller à leurs patients, voire à des confrères, et dont la lecture demanderait moins de temps et d’efforts que celle de Good Calories, Bad Calories. Ce fut donc là pour moi une autre motivation pour écrire Fat. J’espère que sa lecture vous fera découvrir – peut-être pour la première fois de votre vie – les raisons pour lesquelles on prend du poids et ce que l’on peut entreprendre contre cela. Je souhaite que vous lisiez Fat en gardant votre esprit critique, en vous demandant en permanence si ce que j’écris est sensé et crédible. Pour paraphraser Michael Pollan [dont l’ouvrage In Defense of Food (Nutrition, mensonges et propagande en français) a pour sous-titre An Eater’s Manifesto, «Manifeste d’un mangeur» – NDL T], l’ouvrage que vous tenez entre vos mains se veut le «manifeste d’un penseur». Il a pour objectif de réfuter certaines des idées fausses propagées dans le monde entier à travers les recommandations médicales et de santé publique, et de vous armer des connaissances et de la logique nécessaires pour vous permettre uploads/Sante/ pourquoi-on-grossit.pdf

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  • Publié le Apv 07, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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