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Ma p’tite philosophie Orientale-Occidentale L’art de la prise de conscience Pri

Ma p’tite philosophie Orientale-Occidentale L’art de la prise de conscience Principes de TAI JI QUAN, Principes de vie Transformez méthodiquement vos corps visible et invisibles, grâce à l’intelligence du corps. Devenez un expert de votre santé mentale avec les clés du bonheur. Jean-Louis Ballant Version 2017 Tous droits de reproduction et de traduction, même partielle, à des fins d’édition sont interdites. Dépôt légal : D/2016/Jean-Louis Ballant, éditeur © Copyright 2017 Editions Jean-Louis Ballant 6530 – THUIN (Belgium) Autres ouvrages, du même auteur : L’art de la santé (Le grand livre de la santé) Comprendre et gérer sa santé en harmonie avec la nature. Fabrications artisanales BIO+ à base de jus de pommes Jus pasteurisé, cidre, vin de pomme, vinaigre de cidre. Remerciements Je tiens beaucoup à remercier Anne Ramlot d’avoir bien voulu corriger mes nombreuses fautes d’orthographe et mes constructions de phrases. Je remercie aussi mon épouse Cécile et mes enfants pour leurs critiques très pertinentes et chargées d’une sensibilité bien plus grande que la mienne, mes relecteurs, Jean-Pol, Ophélie, Rudy, Michel qui m’ont fait part de leurs remarques et suggestions. Un grand merci encore à notre ami Michel Hannard qui a écrit ce petit préambule, fort élogieux d’ailleurs à mon égard.. Merci enfin et surtout à toutes celles et à tous ceux qui m’ont encouragé à continuer l’écriture de ce document qui a commencé il y a vingt ans, et sans qui, ce livre n’aurait pas pu voir le jour. Jean-Louis Ballant, Directeur de l’école de Taijiquan et Qigong de la Haute Sambre Préambule Les hommes de sciences, théologiens et philosophes inclus, recherchent l’objectivité et fuient la subjectivité quelque puisse être la signification. Ils croient fermement qu’un fait n’est vrai que dans la mesure où il a été évalué et estimé objectivement et pas seulement expérimenté subjectivement et personnellement. Ils oublient qu’un individu vit toujours une vie personnelle et non une vie conçue en terme scientifique ou conceptuelle. Si exactement, objectivement ou philosophiquement une définition puisse avoir été établie, ce n’est pas elle qui est vécue par l’individu mais la vie elle-même et c’est cette vie là qui fait l’objet de l’étude lui-même. A la lecture du travail de Jean-Louis Ballant, je reconnais la marque de l’homme du XXIe siècle, celui qui cherche à réunifier, à réconcilier la pensée des anciens et des modernes. Pour paraphraser un de nos philosophes et écrivains : « Le XXIe siècle sera religieux ou pas » entendons par là le « siècle qui relie ». C’est bien de cela qu’il s’agit retrouver le point d’équilibre entre la pensée linéaire grecque de l’Occident et la vision circulaire et systémique de la pensée de l’Orient. Nous sommes ici et maintenant arrivé au carrefour de l’harmonisation de Yin et du Yang, de l’harmonisation du corps et de l’esprit, de la raison et de la résonnance. Il nous faut considérer la crise spirituelle que traverse l’homme occidental dans cette période de son histoire d’une importance cruciale. Bien que la majeure partie des Occidentaux n’ont pas conscience de traverser une époque de crise culturelle, cette crise est dûment constatée tout au moins par des observateurs critiques. C’est la crise décrite comme « malaise », « ennui », « mal du siècle », c’est la perte de vitalité, l’automatisation de l’homme, son aliénation à lui-même à ses semblables, à la nature. L’homme a poussé le rationalisme, jusqu’au point où celui- ci se métamorphose lui-même en totale irrationalité. Depuis Descartes, l’homme n’a fait qu’accroître la rupture entre pensée et affecte. Il n’est donc pas étonnant de constater que l’approche du « Taï Chi Quan » ou du Taoïsme a de plus en plus d’adeptes sur notre vieux continent. Ils nous enseignent, nous montrent une voie que nous avions oubliée. Merci à Jean-Louis pour son travail qu’il fait avec tant de modestie et d’humilité afin de nous ouvrir au monde de l’Orient et de l’Occident, afin d’atteindre une harmonisation entre nos raisons et notre résonnance. Michel Hannard, Membre titulaire de la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse. avant propos Le Taijiquan est un art martial interne de self défense dont le but premier est de préserver son intégrité physique, mentale, intellectuelle, émotionnelle et spirituelle. Cet art travaille surtout sur deux axes : se fortifier dans tous les sens du terme, se protéger dans tous les sens du terme. Il apprend que notre premier agresseur est nous-mêmes. Par exemple, sur le plan physique, les sportifs occidentaux respectent rarement leur santé et outrepassent trop souvent leurs capacités sportives. C'est ainsi que j'apprends dès le premier cours aux pratiquants du Taijiquan quelles sont les parties corporelles les plus vulnérables et comment les protéger : dos, genoux, poumons. Pour débuter ce livre, j’aimerais reprendre un extrait du livre Tibétain, écrit par Alice A. Bailey (Tome 1 – Psychologie ésotérique – les sept rayons – Editions Lucis, Genève page 127). « L’époque de la conscience mystique et rêveuse est presque révolue. Lorsque l’homme par l’étude de la psychologie, sera arrivé à une plus exacte connaissance de lui-même, il pourra commencer à agir avec précision et intelligence ; il saura avec certitude quel est le chemin à suivre, il comprendra les forces de sa propre nature et comment ces forces le conduiront à l’action juste en rapport avec les forces de son milieu environnant … » En Occident, il est considéré généralement qu’il y a lieu d’investir dans les briques, dans le confort, dans le cadre de vie, dans l’environnement, dans le social ; qu’il y a lieu de créer l’inflation (financière et démographique malgré la santé fragilisée de la planète) pour permettre plus d’emplois, plus de ressources, plus de revenus. Toutes ces considérations ne sont-elles pas devenues obsolètes, dépassées ? Et si tout cela est vraiment nécessaire, n’a-t-on pas oublié d’autres domaines aussi importants pour l’homme? Il est vrai que la Société occidentale a investi beaucoup pour l’éducation physique et intellectuelle des jeunes. Mais cette éducation est-elle suffisante pour unifier l’homme ? Le développement des sports a permis à ses pratiquants de développer des capacités physiques très variées. Le développement des sciences a formé l’intellect du peuple. La capacité à étudier, à anticiper, à décider, à élucider, à solutionner, ont, grâce à l’enseignement généralisé, permis aux populations d’évoluer dans le sens noble du terme. L’homme est cependant composé également d’un corps mental, d'un corps émotionnel et d’un corps spirituel. Ils sont de nos jours presque oubliés par les enseignants. A tel point que peu de gens savent encore définir le mental, dire de quelle manière il fonctionne le mieux. dire comment gérer ses émotions et se relier à son âme. Voilà les domaines qui n’ont pas encore été suffisamment développés dans l’éducation de nos jeunes. Aujourd’hui, investir pour soi, on y pense souvent quand il est tard et investir pour ses enfants dans ces domaines (mental, émotionnel, spirituel) relèvent bien souvent du vœu pieux. Or, prendre du temps et consacrer de l’argent pour étudier et améliorer nos santés mentale, émotionnelle et spirituelle, est l'étape à franchir quand on est jeune pour réaliser au mieux sa vie. Le programme est simple : prendre le temps suffisant pour réfléchir sur nos actes et pensées qui agissent sur notre bonheur et donc sur la santé de nos corps physique et invisibles. Et n’accepter que des bonnes nourritures pour nos corps émotionnel, mental, spirituel comme nous le faisons déjà pour nos corps physique et intellectuel. C'est entre-autres lire des ouvrages « positifs », regarder de bons films, s'entourer de bons amis et bons conseils, écouter de la bonne musique, pratiquer du sport et des activités de santé. Si les religions servent à canaliser les énergies des populations dans un sens ou l'autre, ont- elles par contre permises aux croyants de mieux utiliser leurs énergies, à mieux les comprendre, à mieux les vivre, à se transformer sur les plans mental, émotionnel et spirituel ? Oui, il y a eu des réussites ! Mais leur nombre est-il croissant ? Les nouveaux « saints » sont-ils si nombreux aujourd’hui? Comment faire alors pour que le nombre de vies réussies devienne toujours plus croissant ? Comment faire profiter aux jeunes des connaissances ancestrales qui étaient tenues soi-disant « secrètes » par des sociétés "initiées" ? La médecine occidentale moderne a reconnu dans les maladies psychosomatiques que la dégradation de la santé mentale pouvait altérer la santé physique. En Orient, cette pensée est très ancienne mais elle est présentée de façon positive, en sens inverse, en affirmant qu’une amélioration de la santé physique apporte une amélioration des santés émotionnelle, mentale, intellectuelle, morale (spirituelle). Le Tai Ji Quan et le Qigong font travailler en même temps ces différents corps physique, mental et autres. Dans ce sens, il apporte une réponse bienfaitrice. Heureusement, sciences et spiritualités fusionnent à nouveau depuis peu de temps. * * * Voici une brève présentation de ma personne mentale, un brin de mon parcours de pèlerin. Vous saurez ainsi que ma fragilité est aussi devenue ma force. Je suis né avec 3 semaines de retard, dans des conditions très difficiles, dans une uploads/Sante/ principes-de-taijiquan-principes-de-vie.pdf