RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE & POPULAIRE UNIVERSITÉ DE CONSTANTINE FACULT

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE & POPULAIRE UNIVERSITÉ DE CONSTANTINE FACULTÉ DES SCIENCES DE LA TERRE, DE LA GÉOGRAPHIE ET DE L’AMÉNAGEMENT URBAIN INSTITUT D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME THEME CLINIQUE MEDICO – CHIRURGICALE Présenté par : Melle ARIOUA ACHRAF DIRIGE PAR: Mr ATHMANI FOUAD 1 Plan de travail I. Introduction : 1) Définition de la santé. 2) Histoire de la médecine. 3) L’architecture hospitalière. 4) Histoire de la chirurgie esthétique. 5) La santé en Algérie. 6) La politique de la santé actuellement. 7) La chirurgie esthétique en Algérie 8) Définition de la clinique. 9) Définition de quelques espaces. II .Analyse des exemples : 1. Exemples livresques : A. La clinique du rond-point des Champs- Elysées CRPCE (Paris, France). B. La clinique de la Soukra (Tunis, Tunisie). 2. Exemples existants : a. Clinique Ibn Roched (CONSTANTINE) b. Clinique de Chelghoume Laid III. Analyse du programme : 1) Analyse technique : Etude de l’espace hospitalier : Accessibilité et circulation. Orientation. Eclairage. Ventilation et climatisation. 2) Analyse spacio -fonctionnelle : 2 Principes d’organisation des services. o Service d’accueil et de consultation. o Service d’exploration {laboratoire – radiologie}. o Service des urgences. o Service d’hospitalisation et d’hébergement. o Service de chirurgie {bloc opératoire}. o Salle de sport. o Centre de beauté o Service des moyens généraux et d’administration {la cuisine – buanderie – la morgue}. Tableau récapitulatif. Synthèse générale. 3 I. Introduction : Définition de la santé La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. Cette définition est celle du préambule1 de 1946 à la Constitution de l'organisation mondiale de la santé (OMS). Cette définition de l'OMS n'a pas été modifiée depuis 1946. Elle implique que tous les besoins fondamentaux de la personne soient satisfaits, qu'ils soient affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou culturels et du stade de l'embryon, voire des gamètes à celui de la personne âgée. Elle se présente donc plutôt comme un objectif, que certains jugeront utopique puisqu'elle classe, selon le pays étudié, de 70 à 99% des gens comme n'étant pas en bonne santé ou malade. On peut lui préférer celle de René Dubos : «État physique et mental relativement exempt de gênes et de souffrances qui permet à l'individu de fonctionner aussi longtemps que possible dans le milieu où le hasard ou le choix l'ont placé», qui présente la santé comme la convergence des notions d'autonomie et de bien- être. En somme, la santé c'est quand tout fonctionne bien, que tout ronronne, corps comme mental. On parle aussi de santé mentale, de santé reproductrice. C'est un état relatif. On dit d'une personne qu'elle est en "bonne santé" ou en "mauvaise santé". Santé publique: Bref historique Si l'on trouve dans les sermons du Moyen-Age des préceptes concernant l'hygiène et les conduites vestimentaires, l'origine de la prévention et de l'organisation des systèmes de soins, au sens moderne du terme, remonte à la fin du dix-neuvième siècle. En découvrant, par observation, la notion de contamination, le Dr Semmelweiss inaugure la santé publique. Son successeur fût beaucoup plus célèbre, puisque qu'il s'agit du Dr Pasteur. C'est sous l'aire de Pasteur et de l'ensemble de ses découvertes, dont l'objectivation microbienne, que l'on voit apparaître la notion de santé publique au sens du dépistage, de la vaccination et de l‘organisation sanitaire des eaux usées dans les 4 grandes villes. En 1924, l'Office National d'Hygiène Sociale se développe, la Commission générale de propagande se crée. A cette époque, les maladies infectieuses et l'alcoolisme provoquent beaucoup d'absentéisme au travail et représentent donc, pour un pays en plein essor industriel, un problème économique majeur. C'est donc pour « assurer les conditions de travail optimales en terme de rendement que l'on s'est intéressé à la santé des classes laborieuses ». En l'absence de médicaments efficaces, on a décidé de lutter contre la saleté et de promouvoir l'hygiène médicale et domestique. Le taux d'illettrisme chez les adultes étant très élevé, c'est à l'école que l'éducation sanitaire va se faire. On comptait sur les enfants pour transmettre aux parents les données préventives contenues dans des leçons de morale sur les grands fléaux de l'époque : le manque d'hygiène, l'alcoolisme et la tuberculose. A partir de la seconde guerre mondiale, les progrès sont très importants dans le domaine de la prévention, du diagnostic et du traitement des maladies. Les techniques d'investigation corporelle sont plus rapides, en matière de microbiologie et d'imagerie médicale. Les traitements sont plus efficaces grâce aux antibiotiques et aux anti- inflammatoires. La société consacre beaucoup d'argent à la recherche scientifique et technique. La création de la sécurité Sociale, en 1945, permet progressivement à une majorité de français d'avoir accès aux soins. C'est l'apogée de la science médicale. On diffuse et on vulgarise les connaissances médicales. « Le corps est assimilé à une machine qu'il faut apprendre à entretenir pour qu'elle fonctionne le mieux et le plus longtemps possible. » C'est à la même époque que l'on constate une certaine passivité des populations et une absence d'évolution des indicateurs de santé. Les taux de mortalité et de morbidité évoluent peu, les comportements non plus. L'alcool fait toujours des ravages considérables, en termes médicaux et sociaux. L'éducation sanitaire apparaît dans ce contexte. Ce sont les professionnels de santé qui s'en emparent et transmettent principalement des messages sur les conséquences des comportements quotidiens, en terme de maladies ; cirrhoses du foie, poumons noircis, enfants blessés, constituent les images fortes de la prévention à cette époque. L'approche pédagogique est bio-médicale, axée sur la transmission d'un savoir effrayant dont on présuppose qu'il fera changer les comportements individuels. Des campagnes d'information sont organisées pour vanter les mérites du lait dans l'alimentation des enfants. Il en sera même distribué dans les écoles ; on implique les enfants qui vont vendre des timbres pour pouvoir mieux lutter contre la tuberculose ; des affiches sont réalisées pour inciter à la modération de la vitesse au volant afin d'éviter les accidents de la voie publique… L'éducation de masse sur la santé prend son envol. Ce qui deviendra plus tard le Comité Français d'Education pour la Santé s'appelle alors, le Centre National d'Education Sanitaire, Démographique et Sociale. Il est né, par arrêté du 23 octobre 1945, et est paru dans le journal officiel du 7 novembre 1945). Vingt ans plus tard, dans les années soixante-dix, soixante-quinze, les campagnes de santé publique se sont multipliées, mais les analyses d'impact restent très prudentes. Certes la mortalité péri-natale a diminué, certes les soins ont fait de grands progrès, le confort domestique s'est accru, entraînant aussi des conditions de vie plus favorables à l'hygiène, mais les comportements évoluent peu, les habitudes alimentaires demeurent les mêmes, les consommations d'alcool et de tabac ne font que croître, les accidents de la vie quotidienne et de la voie publique augmentent. Un relatif constat d'échec est fait quant à l'efficacité des campagnes de prévention. Les professionnels de la santé, grâce aux approches participatives communautaires québécoises et grâce à la politique transdisciplinaire de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), commencent à travailler avec d'autres professionnels, notamment ceux du champ de l'éducation, de la sociologie et de la psychosociologie. Le constat est fait que la connaissance ne suffit pas à favoriser les changements de comportement et que la prise en compte des conditions de vie est un facteur déterminant. L'éducation à la santé va naître. Dans les années quatre-vingt, et sous l'égide de l'OMS, le concept de promotion de la santé fait son apparition.Les professionnels de la santé n'agissent plus seuls, un champ théorique s'est mis en mouvement, alliant la recherche en sciences sociales et la 5 recherche médicale. Depuis, ce mouvement poursuit sa route, se cherchant encore. L'éducation pour la santé, parce qu'elle concerne les êtres humains, aura toujours à prendre en compte ces paradoxes. La tentation normative n'est d'aucun secours à la prévention. On ne peut pas vouloir le bien d'autrui à sa place. En revanche, et c'est la prétention de l'éducation pour la santé, on peut s'assurer que tout individu a les moyens d'y arriver. Vers une définition de la santé publique L'évocation de la santé par l'approche curative individuelle fait référence, sans ambiguïté, à la médecine moderne. Celle de la santé publique n'est toujours pas claire. L'OMS, en mille neuf cent cinquante deux, affirme que la santé publique, « est l'art et la science de prévenir les maladies, de prolonger la vie, d'améliorer la santé physique et mentale des individus par le moyens d'actions collectives pour : • assainir le milieu ( hygiène du milieu), • lutter contre les épidémies (maladies contagieuses), • enseigner l'hygiène corporelle ( état sanitaire de la collectivité), • organiser les services médicaux et infirmiers ( problèmes de santé des populations), • faciliter l'accès aux soins précoces et aux traitements préventifs. et il y est aussi question de • mettre en œuvre des mesures sociales propres à assurer à chaque membre de la collectivité un niveau de vie compatible avec la santé. » En mille neuf cent soixante-treize, l'OMS élargit la notion de santé publique. On parle de santé publique uploads/Sante/ memoire-1.pdf

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  • Publié le Mai 28, 2022
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
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