314, Bureaux de la Colline, 92213 Saint-Cloud Cedex Tél. : 01 55 62 68 00 Fax :
314, Bureaux de la Colline, 92213 Saint-Cloud Cedex Tél. : 01 55 62 68 00 Fax : 01 55 62 68 12 revprat@gmsante.fr www.larevuedupraticien.fr DIRECTION DES RÉDACTIONS MÉDICALES RÉDACTEUR EN CHEF Jean Deleuze Rédacteur en chef adjoint Marie-Aude Dupuy Secrétariat de la rédaction Patricia Fabre COMITÉ DE LECTURE ET DE RÉDACTION SCIENTIFIQUE Jean-Noël Fiessinger, Jean-Michel Chabot, Jean-François Cordier, Richard Delarue, Jean Deleuze, Olivier Fain, Bernard Gavid, Alexandre Pariente, Alain Tenaillon ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Hélène Esvant, Sébastien Rivière RELECTEURS ET CONSEILLERS SCIENTIFIQUES 2015-2016 P. Astagneau, A. Benachi, J.-F. Bergmann, P. Bey, O. Bouchaud, B. Cariou, B. Chevallier, P. Couratier, B. Crestani, N. Danchin, Y. Dauvilliers, X. Deffieux, J.-C. Delchier, J.-R. Delpero, I. Durrieu, C. Glorion, P. Gorwood, O. Gout, C. Gras-Le Guen, P. Guggenbuhl, A. Hartemann, D. Houssin, X. Jouven, V. Leblond, Y. Lachkar, C. Lepage, O. Lortholary, J-L. Mas, G. Meyer, J.-F. Nicolas, V. de Parades, P. Parize, É. Pautas, P.-F. Plouin, G. de Pouvourville, G. Rajzbaum, B. Riou, J. Sahel, M. Tauber, P. Tattevin, É. Thervet, C. Tourette-Turgis, F. Zinzindohoué COMITÉ D’HONNEUR Claude-François Degos, Dominique Laplane RÉDACTION EN CHEF TECHNIQUE Chantal Trévoux (6806) ctrevoux@gmsante.fr Directrice artistique Cécile Formel (6928) cformel@gmsante.fr Secrétaires de rédaction Cristina Hoareau, Julie Pauly Rédacteurs-réviseurs Virginie Laforest, Jehanne Joly Conception graphique A noir, www.anoir.fr larevuedupraticien® est une publication de GLOBAL MÉDIA SANTÉ SAS Principal actionnaire : ATMED SAS www.globalmediasante.fr Capital de 4 289 852 euros Durée de 99 ans à compter du 30.03.99 ISSN : 0035-2640 - Dépôt légal à parution N° de commission paritaire : 0217 T 81658 Impression : SIEP, 77590 Bois-le-Roi DIRECTION GÉNÉRALE-DIRECTION DES PUBLICATIONS Alain Trébucq (6903) atrebucq@gmsante.fr DIRECTRICE FINANCIÈRE Corine Vandenbroucke (6852) cvandenbroucke@gmsante.fr DIRECTRICE DU DÉVELOPPEMENT Tatiana de Francqueville (6904) tdefrancqueville@gmsante.fr DIRECTRICE MARKETING ET DIGITAL Solange Quina (6945) squina@gmsante.fr MEDICAL EDUCATION Valériane Cariou (6818) vcariou@gmsante.fr Chef de publicité Nadia Belehssen (6808) nbelehssen@gmsante.fr DIRECTION COMMERCIALE Séverine Berquin (6913) sberquin@gmsante.fr Directeurs de clientèle Éric Durand (6886) edurand@gmsante.fr Élodie Gauchet (6917) egauchet@gmsante.fr Chefs de publicité Agnès Chaminand (6962) achaminand@gmsante.fr Maria Costa (6881) mcosta@gmsante.fr Brigitte Schifano (6838) bschifano@gmsante.fr Directrice de projets Cécile Jallas (6915) cjallas@gmsante.fr Emplois et carrières Irène Rakotoharime (6957) irakoto@gmsante.fr Chef de projets Digital Karine Huchery (6811) khuchery@gmsante.fr ABONNEMENTS Abonnement France 1 an : 180 euros CCP Paris 202 A (Global Média Santé SAS) Tél. : 01 55 62 69 75 ; 01 55 62 69 41 Fax : 01 55 62 69 56 abo@gmsante.fr La revue adhère à la charte de formation médicale continue par l’écrit du Syndicat de la presse et de l’édition des professions de santé (SPEPS) et en respecte les règles. (Charte disponible sur demande). Reproduction interdite de tous les articles sauf accord avec la direction. Les liens d’intérêts des membres du Comité de lecture et de rédaction scientifique sont consultables sur www.larevuedupraticien.fr (Qui sommes-nous ?). 119 Vol. 66 _ Février 2016 JEAN-NOEL FIESSINGER Directeur du comité de rédaction L e projet SIGAPS (Système d’interrogation de gestion et d’analyse des publications scientifiques) a pour objet de recenser, d’évaluer et de valoriser les publications des équipes hospitalières recensées dans la base Medline, la principale base de données médicales gérée et mise à jour, sur le serveur PubMed, par la National Library of Medicine (NLM). Il s’appuie sur un logiciel de bibliométrie qui évalue la qualité de cette production en analysant le niveau scientifique des revues qui accueillent ces travaux. Cette évaluation, pondérée par le rang des auteurs signataires des articles, permet de calculer un score ouvrant droit à un financement spécifique. Les « points SIGAPS » sont ainsi devenus un enjeu très important pour tous les établissements ayant des activités médicales de recherche. La méthode adoptée pour calculer le score privilégie les travaux de recherche publiés en anglais dans les grandes revues internationales à haut facteur d’impact, ce qui est justifié pour évaluer des activités de recherche, mais dévalorise les articles de formation publiés en français dans les revues nationales dont la diffusion est, par définition, limitée. Or la revalorisation des revues pédagogiques de langue française se justifie pour deux raisons. La première étant que la publication de mises au point ou de revues générales de qualité permet de juger les capacités pédagogiques des auteurs qui se destinent à une carrière hospitalo-universitaire et la seconde, qui en découle, est qu’il convient d’apprécier ces capacités au même titre que celles nécessaires au soin ou à la recherche. Cette valorisation est d’autant plus indispensable que la plupart des médecins français, même s’ils maîtrisent l’anglais, lisent et assimilent plus facilement des articles en français que dans une autre langue ; cela est également vrai pour les médecins des pays francophones, limitrophes ou non de la France, pour lesquels l’usage du français reste important tant pour la formation initiale que pour la formation continue permanente. Conscients de cette nécessité d’une meilleure prise en compte des activités pédagogiques des candidats à une nomination ou une promotion hospitalo-universitaire, la Conférence des doyens des facultés de médecine et la Conférence des présidents du Conseil national des universités santé (CNU) envisagent la création d’un Score individuel d’aptitudes pédagogiques en santé (SIAPS) qui valoriserait les publications en français dans des revues de formation. Sollicitée par le syndicat de la presse et de l’édition des professions de santé, l’Académie nationale de médecine vient, dans un communiqué, d’apporter son soutien à cette initiative tout en soulignant la nécessité d’une simplification du projet actuel de grille et de sa modulation par les différentes sous-sections du CNU en fonction de leurs objectifs pédagogiques propres. La Revue du Praticien, revue de référence dans le monde médical francophone, ne peut que se féliciter de cette valorisation des articles de formation qui constituent l’essentiel de son contenu. Elle est heureuse que soit reconnue la contribution des auteurs qui la font bénéficier de leurs qualités scientifiques et pédagogiques. Cette reconnaissance renforce son rôle d’acteur majeur dans la diffusion de la culture médicale française. V Valoriser la presse médicale de formation en langue française L ’ÉDITORIAL TOUS DROITS RESERVES - LA REVUE DU PRATICIEN THÉRAPEUTIQUE >>> 123 Vol. 66 _ Février 2016 L’ hypertension artérielle essentielle est une patho logie très fréquente chez la personne âgée, et constitue dans cette population une des causes principales d’atteinte cardiaque (insuffisance cardiaque, maladie coronarienne), d’accident cérébrovasculaire (autant ischémique qu’hémorragique) et d’insuffisance rénale chronique. Pendant longtemps, l’utilité de traiter une hypertension artérielle systo lique isolée chez une personne âgée a été controversée. L’étude HYVET,1 la plus large étude randomisée contrôlée réalisée jusqu’à présent chez le sujet âgé, publiée en 2008, a prouvé que le traitement antihyper tenseur réduit de façon très significa tive les événements cardiovasculaires et la mortalité, toutes causes confon dues, chez les patients hypertendus de plus de 80 ans. L’efficacité du trai tement était apparente après seule ment 1 an de traitement. Une révision systématique Cochrane de 2009 confirme l’efficacité du traitement pharmacologique de l’hypertension artérielle chez les sujets âgés. Compte tenu du vieillissement pro gressif de la population, le nombre de personnes âgées sous traitement antihypertenseur est en augmenta tion. Or cette augmentation ne se fait pas sans risques, notamment de sur-traitement et d’effets indésirables médicamenteux immédiats ou diffé rés. Il n’y a pas d’effets indésirables qui soient spécifiques au sujet âgé. Ce qui change est leur fréquence qui est majorée de façon globale, alors que, par ailleurs, certains effets in désirables deviennent bien plus fré quents avec l’âge. Le tableau page 125 synthétise ces différents risques. CARMELO LAFUENTE- LAFUENTE Service de gériatrie à orientation cardiologique et neurologique, hôpital Charles-Foix, groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière- Charles-Foix, AP-HP, Ivry-sur-Seine, France ; département hospitalo-universitaire (DHU) FAST (Fighting Ageing and STress), université Paris-6 Pierre-et-Marie-Curie, Paris, France carmelo.lafuente @aphp.fr C. Lafuente déclare n’avoir aucun lien d’intérêts. Gériatrie. Il y a un bénéfice à traiter un sujet hypertendu de plus de 80 ans, mais il faut se limiter à une réduction de la pression artérielle systolique au-dessous de 150 mmHg, prescrire initialement à la plus faible posologie possible et surveiller plusieurs paramètres. ANTIHYPERTENSEURS CHEZ LE SUJET ÂGÉ : RISQUES ET PRÉCAUTIONS © FOTOLIA – OCSKAY MARK TOUS DROITS RESERVES - LA REVUE DU PRATICIEN 124 Vol. 66 _ Février 2016 THÉRAPEUTIQUE GÉRIATRIE Quels objectifs de pression artérielle ? Un traitement trop intensif de l’hyper tension augmente la charge de compri més à prendre par le patient et majore le risque d’effets indésirables. Cette situation est fréquente : une étude ré trospective récente réalisée sur plus de 200 000 patients âgés de plus de 70 ans hypertendus traités a montré que 38 % d’entre eux avaient une pression arté rielle systolique (PAS) inférieure à 120 mmHg. Pourtant, le traitement anti hypertenseur n’avait été réduit que chez 18 % de ces patients ayant un contrôle très (trop) bon de leur hypertension artérielle. Par comparaison, les résultats très po sitifs de l’étude HYVET avaient été ob tenus par l’utilisation de seulement deux médicaments antihypertenseurs et avec l’objectif d’obtenir une pression artérielle systolique inférieure à 150 mmHg. Plusieurs études compara tives n’ont pas montré qu’un traitement antihypertenseur plus intensif était plus efficace. Cependant, une large étude contrôlée randomisée très récente montre une réduction additionnelle des événements uploads/Sante/ rdp2.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 05, 2021
- Catégorie Health / Santé
- Langue French
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