TOXIC CROQUETTES Dr JUTTA ZIEGLER Traduction : Lise Deschamps Éditeur : Thierry

TOXIC CROQUETTES Dr JUTTA ZIEGLER Traduction : Lise Deschamps Éditeur : Thierry Souccar ISBN : 978-2-365549-084-9 L’AUTEUR Jutta Ziegler est née en 1955 à Darmstadt et vit à Hallein près de Salzbourg, en Autriche. Après ses études de médecine vétérinaire à Vienne (1975-1981), elle a ouvert sa première clinique à Kuchl, au sud de Salzbourg. Depuis 1999, elle dirige un cabinet dédié aux animaux domestiques et une annexe proposant des produits naturels, dont elle a, pour la plupart, elle-même mis au point la composition. Elle est par ailleurs spécialisée en homéopathie et, depuis des années, se consacre activement aux thérapies alternatives, et plus particulièrement à la « nourriture crue biologiquement appropriée » (ou BARF pour Biologically Appropriate Raw Food), une alimentation respectueuse de la physiologie de l’animal. Elle transmet ses connaissances lors de consultations, de séminaires et de conférences. Elle a deux enfants. SOMMAIRE A V ANT -PROPOS CHAPITRE 1 Le chat Félix ne peut plus uriner. Les conséquences d’une alimentation à base de croquettes et de pâtés en boîte. CHAPITRE 2 Le labrador Paul se gratte jusqu’au sang. Pourquoi les régimes antiallergiques ne font effet que momentanément ou pas du tout. CHAPITRE 3 L ’histoire sans fin du berger Toby et de ses articulations fichues. Les conséquences dramatiques d’une sélection excessive et d’une mauvaise alimentation. CHAPITRE 4 Pourquoi, abusivement vaccinée, la chatte Betina ne put en réchapper. Sens et non-sens des vaccinations annuelles. CHAPITRE 5 Pourquoi la chienne doberman Sandrina détruit le mobilier. « Pilules du bonheur » et autres psychotropes pour chiens et chats. CHAPITRE 6 Le calvaire d’un chaton quasiment empoisonné par le vétérinaire. De l’usage incontrôlé des antibiotiques, de la cortisone, des vermifuges en avalanche, etc… CHAPITRE 7 Saba, le tonneau ambulant à quatre pattes. Du caractère discutable des régimes restrictifs et des aliments contre le diabète. CHAPITRE 8 La triste histoire de Max, labrador de cinq ans. Quand chiens et chats sont victimes d’un mauvais usage de la médecine high-tech. CHAPITRE 9 Pourquoi tant de méfiance envers la nourriture crue biologiquement appropriée. Comment les vétérinaires surévaluent la nourriture prête à l’emploi et favorisent sa vente. CHAPITRE 10 Comment éviter les interventions inutiles et les erreurs de traitement. Solutions pour le bien de vos animaux. INDEX Pour simplifier la recherche du relecteur , l’index est constitué d’hyperliens qui renvoient à différentes cibles dans le texte, donc ne soyez pas étonnés de trouver des hyperliens éparpillés dans le livre. A V ANT-PROPOS POURQUOI AI-JE ÉCRIT CE LIVRE ? POURQUOI NE PAS LAISSER les choses telles qu’elles sont ? Les animaux qui nous sont confiés, à nous vétérinaires, nous permettent de bien gagner notre vie et leurs propriétaires ignorent le plus souvent dans quel engrenage leurs visites chez nous les entraînent, à l’image de hamsters dans leur roue. Nombreux sont même ceux qui remercient leur vétérinaire habituel pour les soins présumés dévoués dont a bénéficié leur chien ou leur chat. Je ne veux en aucun cas incriminer les idéalistes parmi les vétérinaires. Ils existent bel et bien. Je mets en cause ceux de mes consœurs et confrères qui profitent sans scrupule de l’amour de leurs clients pour leurs animaux, jouent avec leurs peurs de la pire des façons pour justifier toutes les initiatives imaginables, fussent-elles inappropriées ou superflues. Il n’est pas question de dénoncer ici les erreurs médicales qui peuvent toujours se produire, les vétérinaires n’étant que des hommes. Je souhaite en revanche révéler les innombrables abus qui ont lieu chaque jour dans les cabinets, que ce soit par ignorance ou par duperie délibérée. Comme en médecine humaine, la peur, le manque de connaissances et la mauvaise conscience du propriétaire de l’animal sont des leviers faciles à actionner : « Si vous ne faites pas ceci ou cela, il peut arriver ceci ou cela » ou « Pourquoi n’avez-vous pas fait ceci ou cela ? » Sur la base de ces arguments à la limite de la menace sont imposés des traitements, des vaccinations et des médicaments inutiles. C’est ainsi que beaucoup d’animaux domestiques se retrouvent systématiquement dans la catégorie des malades : le tableau clinique est élargi ou réinterprété jusqu’à transformer un chien ou un chat en bonne santé en animal malade ou nécessitant au moins un traitement. Et il ne vient pas à l’esprit du propriétaire effrayé, en proie au doute, de remettre en question ce que lui annonce « le demi-dieu en blanc ». Les vétérinaires se répartissent fondamentalement en trois groupes. Le premier groupe, cynique et corrompu, sait parfaitement comment plumer les propriétaires d’animaux de compagnie. Il est pleinement conscient de la moralité douteuse de son commerce. Poussé par des difficultés et des contraintes financières ou par pure cupidité, il agit indépendamment du bien des animaux qui lui sont confiés. Pour lui, fondamentalement, le profit tient lieu d’éthique. Le deuxième groupe de vétérinaires se préoccupe peu d’éthique professionnelle et se contente de faire comme il a appris jadis ou comme les autres. Il copie, sans songer à le critiquer, ce qui a soi-disant fait ses preuves depuis longtemps et se laisse tout bonnement entraîner par la masse, à l’abri derrière ses œillères. C’est principalement ce deuxième groupe qui reprend sans hésitation ni remise en question les recommandations de l’industrie des aliments pour animaux et des groupes pharmaceutiques. Il n’a pas conscience de l’ambivalence de son commerce. D’un côté, les médecins vétérinaires de ce groupe agissent bien avec l’intention d’aider les animaux qui leur sont confiés. Mais de l’autre, ils ne s’interrogent pas une seconde sur les causes des maladies chroniques qui se multiplient. Ils fréquentent certes assidûment les séminaires de formation continue, ce qui est une bonne chose, mais sans être pour autant capables de prendre du recul, de faire preuve de bon sens. Quel vétérinaire prend encore le risque de dire au maître que son chien, par exemple, se porte comme un charme et qu’il peut rentrer tranquillement chez lui ? Grande est la peur, en tenant de tels propos – et correspondent-ils d’ailleurs encore tant que cela à la réalité ? – de perdre le client et de le jeter dans les bras d’un confrère. C’est ainsi que des futilités sont montées en épingle et que l’on tourmente les patients à quatre pattes avec des examens et des traitements inutiles. Dans le même temps, la prévention des maladies est complètement négligée. Elles sont simplement acceptées comme tombant du ciel, quelle que soit la fréquence à laquelle elles surviennent, et prises en charge de telle manière que des affections secondaires sont véritablement programmées d’avance. Des exemples de cas constituent le fil rouge de ce livre. Le troisième groupe de vétérinaires est malheureusement encore très restreint, mais il a le mérite de grossir à vue d’œil. Tout comme en médecine humaine, le nombre de médecins vétérinaires qui refusent de se laisser acheter par l’industrie ne cesse de croître. Même chose pour ceux dont la priorité est, non pas de s’enrichir, mais de prendre le temps de déterminer ce qui est vraiment le mieux pour la santé des animaux qui leur sont confiés. Ces vétérinaires travaillent indépendamment de l’industrie des croquettes et des médicaments et n’ont de comptes à rendre qu’à leur conscience. D’un point de vue économique, on pourrait penser que les représentants du premier groupe sont aussi ceux qui ont les plus hauts revenus. C’est certainement le cas dans l’ensemble, mais il existe aussi un nombre croissant de cabinets qui travaillent pour le bien des animaux, les considèrent dans leur globalité, conformément à l’éthique – tout en s’assurant un bénéfice correct. Il doit naturellement nous être permis, à nous vétérinaires comme aux praticiens de médecine humaine, de vivre de notre travail. C’est la raison pour laquelle, comme dans toute profession, il est juste que les professionnels sérieux et zélés gagnent davantage… mais certainement pas au préjudice de la santé des animaux à soigner ! Il est finalement positif que les propriétaires de chiens et de chats critiques et déjà informés grâce à Internet soient de plus en plus nombreux. Grâce à eux, les cabinets travaillant dans une optique globale se multiplieront en proportion. Ce livre a pour objet de vous aider, chers lectrices et lecteurs, à remettre en question les régimes et médicaments prescrits, tout comme les méthodes de diagnostic et de traitement douteuses, et à identifier d’emblée à quel groupe appartient le vétérinaire auquel vous avez affaire. Mais revenons à la question posée en introduction : pourquoi ai-je écrit ce livre ? V oilà plus de trente ans que j’exerce en libéral au sein d’un cabinet dédié aux animaux domestiques. Ces dernières années ont été pour moi le cadre d’une prise de conscience grandissante : nous, vétérinaires, entraînons les animaux qui nous sont confiés vers une chronicisation de leurs affections, influencés que nous sommes par de fausses informations. Celles-ci concernent notamment la manière dont sont nourris nos chiens et nos chats, la vaccination bien trop fréquente et l’utilisation outrancière d’antibiotiques et de médicaments chimiques de manière générale. Nous, vétérinaires, sommes en grande partie à l’origine de l’augmentation des cas de diabète, d’épilepsie, uploads/Sante/ toxic-croquettes-jutta-ziegler-212-pages.pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Mar 02, 2021
  • Catégorie Health / Santé
  • Langue French
  • Taille du fichier 1.5501MB