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Merci Professeur de la parole accordée Monsieur le président du jury, Messieurs

Merci Professeur de la parole accordée Monsieur le président du jury, Messieurs les membres du jury, Auguste assemblé BONJOUR, Avant tout, nous tenons à remercier le professeur Léon Mbembo pour son encadrement et ses conseils avisés tout au long de la rédaction de ce travail. Sans plus tarder ; nous avons le plaisir de vous exposer notre travail de mémoire qui porte sur : La dénonciation des maux sociaux dans le film MAKI’LA de la réalisatrice Macherie EKWA. Le cinéma est aujourd’hui comme non seulement un outil de divertissement, mais aussi un moyen pour communiquer, car il permet d’atteindre des personnes de tout lieu et de toute culture. Il est un excellent moyen de montrer certains faits de société, de les dénoncer et de vulgariser un bon comportement qui serait à adopter. Selon Francesco Casseti, les films sont capables de donner corps non seulement aux grands mythes de l’homme, mais aussi aux inquiétudes et aux problèmes typiques de toute société. De plus en plus, le cinéma s’engage aux côtés des populations de partout dans le monde pour dénoncer les injustices. D’où notre question de départ « quels sont les mécanismes que la réalisatrice a mis en place pour dénoncer certains faits sociaux ?». Comme réponse provisoire, nous avons proposée : « Elle s’est basée sur la société ou la communauté des enfants de la rue ou Shégué pour dénoncer les maux de toute la société Congolaise ». Nous avons circonscrit notre travail dans le cadre théorique de l’énonciation. L’énonciation relève moins de l’activité, qui suppose un émetteur actif et un récepteur plutôt passif. Elle relève beaucoup plus de la factitivité, plus précisément de la manipulation du savoir. Son but est de faire faire ou de faire croire et non de faire savoir.Cette théorie nous a aidé à déceler les différentes scènes d’énonciation dans lesquelles la réalisatrice a dénoncé certains faits sociaux. Nous avons appuyé cette théorie par la méthode sémio-pragmatique qui aborde l’objet du cinéma par rapport au bagage du lecteur, de l’expérience. Au premier chapitre, nous avons principalement abordé le point de la définition des concepts. Nous avions trois concepts à savoir : la dénonciation, le mal et le récit filmique. La seconde section a été consacrée à l’exposition de notre cadre théorique, et enfin la troisième section qui a porté sur les différents éléments utilisés par la réalisatrice pour construire la dénonciation. Ces éléments sont : la langue de la dénonciation, la vocalité ou le ton de la dénonciation, les personnages, la scénographie de la dénonciation, les principaux contextes, et enfin les narrateurs. Le second chapitre a traité des maux de la société Congolaise dénoncés au cinéma. Ici, nous avons commencé par le point du cinéma comme objet de connaissance. Au second point, nous avons fait une lecture des différents films congolais qui dénoncent des faits sociaux. Au dernier point de ce chapitre, nous avons présenté le film MAKI’LA, sa réalisatrice et également la maison qui a produit le film. Le dernier chapitre portait sur La scénographie de la dénonciation des maux sociaux dans le film MAKI’LA. Nous avons commencé par faire un bref rappel méthodologique ; ensuite nous abordé les points suivants : l’énonciation et les différentes scènes d’énonciation, la scénographie, la communication filmique et la dénonciation, les dispositifs de narration, la dénonciation par l’élaboration d’un exemplum et enfin la dénonciation par l’élaboration d’une redondance. Monsieur le président du jury, Messieurs les membres du jury, c’est par ces mots que nous terminons notre présentation, et nous nous vous remercions pour votre attention. Nous n’avons pas la prétention d’avoir fait un travail parfait, et nous sommes prêt à recevoir remarques et suggestions de votre part afin de nous améliorer. Je dis et je vous remercie. uploads/Societe et culture/ discours-copie.pdf