LA CONVENTION DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DE 2003 Architecture et patrimo

LA CONVENTION DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DE 2003 Architecture et patrimoine Exposants: -AFFOLABY Nelly Nawin -DOUMBIA Maury Marwan Professeur: M. SEKONGO Fernand SOMMAIRE Introduction I- Définitions II- Objectifs III- Fonctionnement Conclusion INTRODUCTIO N La Conférence générale de "l'UNESCO", réunie à Paris du vingt-neuf septembre au dix-sept octobre 2003 en sa 32e session,Se référant aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l'homme, Considérant l'importance du patrimoine culturel immatériel, creuset de la diversité culturelle et garant du développement durable, Considérant la profonde interdépendance entre le patrimoine culturel immatériel et le patrimoine matériel culturel et naturel, Consciente de la volonté universelle et de la préoccupation partagée de sauvegarder le patrimoine culturel immatériel de l'humanité, Reconnaissant que les communautés, en particulier les communautés autochtones, les groupes et, le cas échéant, les individus, jouent un rôle important dans la production, la sauvegarde, l'entretien et la recréation du patrimoine culturel immatériel, Considérant la nécessité de faire davantage prendre conscience, en particulier parmi les jeunes générations, de l'importance du patrimoine culturel immatériel et de sa sauvegarde, Considérant le rôle inestimable du patrimoine culturel immatériel comme facteur de rapprochement, d'échange et de compréhension entre les êtres humains Adopte, le dix-sept octobre 2003, la présente Convention. I- DEFINITIONS • Convention : Accord de deux ou plusieurs personnes portant sur un fait. • Patrimoine culturel immatériel : On entend par "patrimoine culturel immatériel" les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire - ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés - que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d'identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine. Aux fins de la présente Convention, seul sera pris en considération le patrimoine culturel immatériel conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l'homme, ainsi qu'à l'exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, et d'un développement durable. II- OBJECTIFS • la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel • le respect du patrimoine culturel immatériel des communautés, des groupes et des individus concernés • la sensibilisation aux niveaux local, national et international à l'importance du patrimoine culturel immatériel et de son appréciation mutuelle • la coopération et l'assistance internationales. III- FONCTIONNEMENT • Assemblée générale des Etats parties • 1- Il est établi une Assemblée générale des Etats parties, ci- après dénommée "l'Assemblée générale". L'Assemblée générale est l'organe souverain de la présente Convention. • Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel • 1- Il est institué auprès de l'UNESCO un Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, ci-après dénommé "le Comité". Il est composé de représentants de 18 Etats parties, élus par les Etats parties réunis en Assemblée générale dès que la présente Convention entrera en vigueur conformément à l'article 34. Masque Zaouli inscrit au patrimoine Culturel immatériel de l’humanité • Le Secrétariat • 1. Le Comité est assisté par le Secrétariat de l'UNESCO. • 2. Le Secrétariat prépare la documentation de l'Assemblée générale et du Comité, ainsi que le projet d'ordre du jour de leurs réunions et assure l'exécution de leurs décisions. Le TaÏ-Chi chinois inscrit au patrimoine Immatériel de l’unesco • Dans le domaine du PCI, le terme « sauvegarde » est utilisé pour caractériser les efforts visant à protéger des éléments du PCI, sans chercher à les figer sous une forme pure ou authentique. • La clé de la sauvegarde est la transmission : veiller à ce que le patrimoine culturel immatériel soit transmis de génération en génération, de manière à laisser une place à l’évolution naturelle du savoir et du savoir-faire. • Pour sauvegarder un patrimoine culturel immatériel il faut : • - La première étape est la sensibilisation : aider les gens à comprendre ce patrimoine et pourquoi il est important. • - Inventaire communautaire. Les membres des collectivités peuvent dresser l’inventaire des éléments du patrimoine immatériel et fournir des renseignements sur leur statut. Un inventaire peut servir de base pour les efforts de sauvegarde par les membres d’une communauté. • - Réseautage. Le fait de conjuguer ses efforts à ceux d’organismes qui œuvrent déjà dans le domaine du patrimoine culturel immatériel peut accélérer l’atteinte des objectifs. • La recherche sur le patrimoine culturel immatériel comprend, entre autres, la cartographie des pratiques exemplaires; l’évaluation des politiques; les études de faisabilité concernant l’inclusion de programmes sur le patrimoine culturel immatériel dans les écoles, les organismes publics et les établissements communautaires; et l’évaluation des capacités en matière de patrimoine culturel immatériel en vue de garantir son développement durable et de promouvoir la paix et les rapprochements. • Pour les pays qui ont ratifié la Convention de 2003, l’inscription d’éléments de patrimoine culturel immatériel sur les listes et registres internationaux représente la méthode privilégiée par l’UNESCO pour promouvoir l’importance de ce patrimoine et pour donner de la visibilité à la Convention. Au fil de ses rencontres annuelles, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a été en mesure d’inscrire plus de 500 éléments sur ces listes et registres. SAUVEGARDE D’UN PCI CONCLUSIO N En somme il convient de retenir que cette convention a été adopté pour permettre d’une façon ou d’une autre à conserver des patrimoines que ce soit au niveau international comme au niveau national. De part ses organes qui oeuvrent pour la bonne mise en oeuvre de cette convention et aussi de ses Etats adherents, on ne peut que bien l’acceuillir car elle oeuvre pour le bien tous. Cependant cette convention n’a t’elle pas de limites ? uploads/Societe et culture/ expose-sur-le-pci-architecture-patrimoine.pdf

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