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Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences La stratégie d’

Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences La stratégie d’alphabétisation Dans les pays arabes. Introduction : 1- L’analphabétisme est l’un des problèmes majeurs auxquels l’humanité est confrontée. En plus d’être un obstacle au progrès économique et social, c’est une lacune dans les droits des bons citoyens ; l’éducation et le travail sont deux droits fondamentaux des citoyens, ainsi l’analphabétisme est une agression contre les individus en termes de privation de leurs droits et de leurs devoirs, en raison de leur incapacité à contribuer moralement et financièrement au développement de la société, et c’est une agression contre la société elle-même de la priver des capacités qui conduisent au progrès de la civilisation. Bien que la lutte contre l’analphabétisme n’a pas cessé et l’analphabétisme a été neutralisé dans certaines sociétés, il reste omniprésent dans les pays en développement, et bien que le nombre de ceux qui se sont libérés de l’analphabétisme diminue dans le monde, le taux d’analphabétisme augmente en raison de l’explosion démographique 2- Les sociétés ont vécu d’alphabétisation avec plusieurs stratégies dont : - La stratégie de capacité, suivie par les pays développés, qui ont pu éliminer l’analphabétisme en rendant l’éducation universelle et obligatoire, tout en développant l’ensemble de la société et l’a libéré de l’arriération au fil du temps. - La stratégie de mutation, suivie par les états socialistes qui a fait de l’intérêt à l’homme, sa libération de l’ignorance et la libération de son potentiel le début de leur programme social, vu qu’il est le créateur du progrès. - Les stratégies de l’incertitude, dans lesquelles les peuples en développement vacillent en suivant des programmes différents en vain, considérant que la stratégie d’alphabétisation est un travail éducatif qu’ils pratiquent dans un faible niveau éducatif, artistique et social par le biais du volontariat et des cours du soir. Les techniciens se focalisent sur la résolution du problème du décrochage scolaire et le soutien de la participation au cours, tout en utilisant les lieux d’enseignement public, les livres et les enseignants ; ce qui est incohérent avec la mentalité des adultes et avec les conditions sociales. 3- La communauté internationale a accordé une grande importance à ce problème. L’UNESCO lui a accordé une attention particulière depuis sa création et a proposé un certain nombre d’approches et de stratégies pour lutter contre l’analphabétisme. Ainsi, la première expérience mondiale, influencée par l’approche indienne du développement des villages est considérée comme éducation de base. L’éducation de base est une idée qui vise à améliorer la vie rurale parallèlement à l’alphabétisation, en recourant à la vulgarisation agricole et sanitaire et à l’économie domestique. Elle est basée sur le travail bénévole et la sensibilisation de la population rurale. L’éducation de base représente une approche d’alphabétisation dans le monde, et l’UNESCO s’est employée à la soutenir et la diffuser parmi les gouvernements, c’est donc le premier mouvement mondial avec des objectifs et des moyens clairs qui a duré environ une décennie, du milieu des années 40 au milieu des années 50, lorsque l’idée du développement communautaire, qui est également typique des communautés locales, a émergé comme un cadre pour pratiquer une activité plus large dans le domaine du changement social ; dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et des métiers industriels et de l’introduction de technologies dans les processus de production ; et dans la continuité de l’organisation sociale dans son domaine comme les coopératives. L’essentiel dans l’approche du développement c’est qu’elle prend la participation populaire et sa cohésion l’effort officiel comme point d’entrée de son activité, car cela garantit en même temps le processus de sensibilisation, l’engagement à l’égard des projets en montrant son enthousiasme et l’union autour de ces derniers. Cette approche a été largement acceptée et le programme des Nations Unies pour le développement l’a grandement soutenue, avec l’UNESCO; qui a formé un grand nombre de dirigeants militants, dans divers domaines, dans certaines régions du monde, en particuliers en Amérique latine et dans la région arabe, car elles comprennent le plus grand groupe de pays qui parlent une seule langue. Les travaux dans le cadre de cette approche se sont poursuivis, grâce a la mise en place de projets pilotes dans un certain nombre de pays des sociétés en développement depuis une décennie, et au milieu des années soixante, une approche mondiale a vu le jour ; l’alphabétisation fonctionnelle qui est le successeur de l’approche du développement communautaire, l’idée d’alphabétisation fonctionnelle se base sur des groupes encadrés et organisés dans une organisation productive, comme les usines, les établissements industriels et agricoles. L’UNESCO et les organisations internationales, au premier rang desquelles le programme des Nations Unies pour le développement ont soutenu cette approche, ils ont financé ses projets, ils ont formé ses dirigeants et ils ont préparés des formateurs dans ses programmes, qui traitent principalement du coté productif ; c’est une approche fonctionnelle car elle vise à relier l’alphabétisation à la profession et au travail que l’analphabète effectue, afin qu’il profite de son environnement productif et social, pour commencer son éducation à partir de celui-ci et évoluer vers la formation professionnelle. Ainsi nous constatons que toutes ces approches ont des inconvénients fondamentaux qui affectaient leur efficacité, malgré les aspects positifs, notamment au niveau de la sensibilisation au danger de l’analphabétisme et en dessinant de multiples façons de le combattre. En effet, l’ampleur du problème, dans tous les cas, était plus grande que la perception de ces approches et de leurs moyens. En réalité, les trois programmes partent du fait que l’analphabétisme est un problème éducatif traditionnel ; l’alphabétisme et les principes du calcul sont un objectif fondamental en soi, et tous les projets sociaux autour desquels ils sont basés, sont des incitations pour les analphabètes et des moyens de sensibilisations que l’approche du développement communautaire se caractérise par l’idée de concertation des efforts populaires avec les efforts officiels. C’est une idée positive qui sert à accélérer le processus de changement de la société et qui aide à accepter ce changement en participant à ses processus. Quant à l’approche d’alphabétisation fonctionnelle, elle vise à lier l’alphabétisation à la production économique et sociale, mais dans un cadre organisationnel, ce qui exclut nécessairement tout citoyen non encadré, sans compter qu’il limite l’alphabétisation à la production professionnelle et néglige d’autres aspects politiques, tels que la participation à la vie publique, la jouissance des droits de citoyenneté et la participation à la formation de l’opinion publique, à la prise de décision, etc. Autrement dit, l’ensemble du processus est fondamentalement volontaire, dans le sens où il n’y a pas d’obligation quelconque à pratiquer l’alphabétisation dans ces approches… Institutionnellement, il grandit et se multiplie en augmentant. Par conséquent, il doit y avoir un plan complet et obligatoire, avec un début et une fin, après quoi des travaux seront effectués, pour bénéficier des résultats de l’évaluation dans les étapes institutionnelles permanentes après la fin de la campagne, un plan qui a de la profondeur dans le passé et un effort dans le présent ; et une extension de l’avenir, au niveau de la planification, de l’activité et des institutions. Le plan de la campagne devrait inclure un programme spécifique pour généraliser l’éducation et l’imposer aux enfants méritant d’être scolariser pour remédier à la source de l’analphabétisme, et inclure la création de systèmes stables, en ce qui concerne complémentarité de l’éducation formelle avec l’éducation non formelle, l’alphabétisation des adultes ; et que des institutions éducatives, professionnelles et techniques sont créées pour ceux qui ne sont pas analphabètes, et que ces institutions aient un renforcement intégré de bas en haut, et qu’il y ait des canaux de convergence avec l’enseignement public, et qu’il y ait une fluidité sociale dans le marché du travail administratif, économique et professionnel dans la société, pour les certificats de ces institutions. Quant au processus de financement de ces campagnes nationales obligatoires, outre le financement commun entre la société et le gouvernement, il existe une idée de base dans le domaine de l’(idée de confrontation globale) arabe. C’est que la capacité arabe est une seule capacité à l’échelle humain et financier; le capital, dans tous les pays arabe, est appelé à préparer le capital humain, il y aura donc un fonds arabe dans lequel chaque pays arabe mettra ce qu’il peut, et chaque pays arabe en retirera ce dont il a besoin, pour achever la généralisation de l’éducation de base et son obligation ; et en soutenant des campagnes globales de confrontation, afin que ce que chaque pays prend du fond arabe soit un complément à ses engagements dans l’universalisation et l’obligation de l’éducation de base et dans la campagne globale et non comme un substitut à eux. C’est ce qu’on appelle le « nationalisme de la connaissance » qui est au cœur de la stratégie arabe de combler les sources de l’analphabétisme et de soutenir les campagnes nationales obligatoires. 6- Ainsi, la stratégie arabe a tenté de faire de l’alphabétisation une porte d’entrée naturelle, historique et sociale pour résister aux causes et manifestations du sous-développement, et de la rendre obligatoire et collective, et non uploads/Societe et culture/ la-strategie-modif-enregistre-automatiquement.pdf