DEVOIR D’IDD NOMS ET PRENOMS MATRICULE MACHEKEM DASSI ORNELLA 21TP22586 DZOUWOU

DEVOIR D’IDD NOMS ET PRENOMS MATRICULE MACHEKEM DASSI ORNELLA 21TP22586 DZOUWOUA SONWA CLEMENCE 21TP22424 REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix – Travail – Patrie ******** ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS ******** REPUBLIC OF CAMEROON Peace – Work – Fatherland ********* NATIONAL ADVANCED SCHOOL OF PUBLIC WORKS ********* THEME: LA CULTURE COMME MOTEUR ET LE DEVELLOPEMENT ENSEIGNANT: Pr ESOH ELAME SOMMAIRE I- INTRODUCTION II- LA CULTURE COMME MOTEUR DU DEVELOPPEMENT 1- La langue 2- La médecine traditionnelle 3- Festival culturel 4- L’artisanat 5- L’architecture traditionnelle 6- Les technologies agricoles traditionnelle 7- Les habitudes alimentaires III- LA CULTURE COMME FREIN AU DEVELOPPEMENT 1- Crime d’honneur 2- Mariage forcé et mariage précoce 3- Certain rite traditionnel IV- CONCLUSION V- BIBLIOGRAPHIE I- INTRODUCTION Le développement est l’ensemble des transformations techniques, sociales, territorial démographique et culturelles accompagnant la croissance de production. Il est durable s’il tient compte des besoins des générations futures. Le développement durable ne dépend pas exclusivement des paramètres économiques, écologiques, sociaux ou politique, mais tient aussi compte de l’aspect culturel. La culture, moteur ou frein exerce une influence énorme et revêt une importance égale à la bonne gestion des affaires publiques. Il est vrai que les politiques occidentales imposée à l’Afrique et les 8 objectifs du millénaire pour le développement durable montre une insuffisance en Afrique car le facteur culture n’y figure pas. D’ailleurs, UNESCO a approuvé que la culture sous ses diverses manifestations, matériel et immatériel impactent sur le développement des pays africains. Cependant, la culture peut être à la fois un moteur et un frein du développement. II- CULTURE COMME MOTEUR DU DEVELOPPEMENT La culture dans sa diversité comporte des composantes essentielles au développement en Afrique à savoir La langue La médecine traditionnelle Les festivals culturels L’architecture traditionnelle L’artisanat Techniques agricoles traditionnelle Les habitudes alimentaires 1- LA LANGUE L’Afrique regorge plus de 2000 langues avec le Cameroun comportant près de 260 langues à lui seul. D’où l’on ne peut négliger ces langues traditionnelles (le béti, le fefe, le lingala, le wolof…). Le développement d’une société commence d’abord par celle des collectivités locales ainsi dans la particularité linguistique de l’Afrique, les langues traditionnelles sont des véhicules de communication intracommunautaire et de transmission de savoir et patrimoine intellectuel. Par ailleurs, selon UNESCO, environ soixante pourcents de la population africaine est analphabètes. La question que l’on se pose est comment procédé pour atteindre une alphabétisation de masse ? pour cela, les langues traditionnelles peuvent servir comme langue de formation et d’étude en zone communautaire car elles sont plus familières à ces langues. Néanmoins, il est important pour les gouvernements d’inclure les langues traditionnelles dans le processus de gouvernance à travers : la presse écrite en langue locale, les stations radios locales et l’éducation des langues à la jeunesse. Cela permettra une meilleure inclusion sociale et insistera le développement participatif L’usage et l’apprentissage des langues africaines favorise le panafricanisme et la perpétuation de notre patrimoine identitaire. 2- LA MEDECINE TRADITIONELLE Parmi les 17 ODD établies par les nations unies y figure l’objectif 3 :« assurer une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à toute âge ». La santé est l’un des facteurs primordiaux au développement durable d’un pays, continent et le monde. L’Afrique dans sa majorité, est incapable de subvenir aux besoins sanitaires du continent grâce à la médecine conventionnelle, il est donc nécessaire de retourner vers la médecine alternative afin de combler ce manque Le continent regorge de plantes et écorces miraculeuses utilisé dans les temps antiques pour guérir plusieurs maladies. Sachant que la médecine moderne est parfois très couteuse, on trouve une alternative dans la médecine traditionnelle pour soigner les maladies les plus courantes tels que le paludisme, la typhoïdes, la fièvre… a travers les potions. Dans le cas du Cameroun, l’herbe communément appelé Artemisia durant la période du covid-19 a aidé à soulager les patients de cette maladie a très faibles coûts en association avec la médecine moderne. Grâce à cela, l’on a pu assurer une bonne qualité de santé pour tous Enfin, le faible cout de la médecine traditionnelle peut rendre les soins médicaux plus accessible à toutes les couches sociales et peut servir comme médecine préventive 3- FESTIVALS CULTURELS La célébration de la diversité culturelle des communautés à travers les carnavals, foires et festivals culturels peut contribuer à des relations sociales harmonieuses au sein et entre les communautés. Il permet une meilleure connaissance des particularités de chaque communauté permettant une bonne relation interculturelle et peut éviter des conflits entre ethnie. Par ailleurs, ces festivals assurent la continuité des traditions de génération en génération et protège le patrimoine intellectuel. En plus, sur le plan économique, ces festivals sont des sources d’attractions et donc encourage le tourisme. Il produit de l’emploie dans le secteur touristique et est également une source de revenue aux nombreux festivaliers. Exemple le Ngondo, le simtodjom, le ngoun. 4- L’ARTISANAT (PATRIMOINE MATERIEL) Les connaissances, compétences et pratiques de l’artisanat local, maintenues et adaptées au fil du temps constituent une source de revenus et de travail décent pour de nombreuses personnes dans le monde entier y compris les plus pauvres et les plus vulnérables. En effet, l’artisanat procure des emploies décents à travers la vente des meubles artisanaux, œuvres d’arts, tel que des lits, tableaux, sculptures, à grandes échelle à l’extérieure comme à l’intérieure. Par ailleurs, il encourage le tourisme et promeut une bonne cohésion sociale. 5- L’ARCHITECTURE TRADITIONNELLE L’architecture africaine est caractérisée par les constructions en terre cuites, bambous, raffias et en bois. Elles varient en fonction des localités, c’est-à-dire en fonction du climat, culture, tradition et leur fonction sociale. Ces habitations s’adaptent aux conditions géographiques des régions et leur écosystème. L’intérêt que les pays africains auront à adopter les techniques et architectures traditionnelles sont : - Construire des logements de qualités qui répondent aux réalités et aux besoins des populations. - Le développement d’une construction écologique à travers l’utilisations des matériaux traditionnels qui sont pour la plupart respectueuse de l’environnement. - On peut utiliser l’architecture traditionnelles pour booster l’industrie touristique. - Développer et inclure les techniques de constructions traditionnelles et l’adapter au nouvel enjeu de construction. - Produire des emplois décents à tous. - L’architecture traditionnelle est porteuse d’identité technique culturel et doit être préservé. 6- LES TECHNIQUES AGRICOLES TRADITIONNELLES A fin de lutter contre la faim et la sous-alimentation, l’agriculture traditionnelle joue un très grand rôle dans l’alimentation des populations et de la famille (agriculture de subsistance) avec des techniques agricoles efficaces. Par exemple, en pays Bamiléké, la mise en valeurs des terres est caractérisée par l’association ou la juxtaposition de l’agriculture et de l’élevage. Les déchets des champs sont utilisés comme nourriture pour les animaux et les déchets animaliers sont utilisés comme engrais biologiques. Cela réduit la pollution de l’environnement avec les pesticides et engrais chimiques. En plus, ils utilisent des techniques qui maintiennent la fertilité du sol tel que ; l’intégration de l’élevage à la culture, l’enfouissement des matières organiques sous les billons. Cela respecte la nature et est une agriculture responsable. 7- LES HABITUDES ALIMENTAIRES Les nourritures africaines sont connues pour être riche et très diversifiés. Elles sont composé d’aliment naturel généralement issue de culture biologique. Elles contiennent des nutriments nécessaires au corp humain et peut lutter contre la mal nutrition. Généralement, elles contiennent des épices à base d’écorce médicinale et par conséquent ont des vertus thérapeutiques et profite au bien être des populations. Ces plats peuvent aussi être source de revenus à travers leur commercialisation, c’est-à-dire la restauration et offre un emploi décent aux acteurs. Il est nécessaire de rappeler que ces composantes culturelles entrainent un développement durable si et seulement s’il y a une bonne communication intercommunautaire et des échanges interculturels. III- CULTURE COMME FREIN AU DEVELOPPEMENT La culture est certes un des piliers du développement durable mais il existe certains de ses aspects qui représentent un frein, un mur à la progression économique et sociale. Au travers nombreuses régions et pays, l’on ressence comme facteurs culturels qui empêchent le développement : les crimes d’honneur, les mariages précoces et forcés, quelques rite traditionnels. 1- CRIME D’HONNEUR Ce sont des pratiques anciennes consacrées par la culture, enracinée dans un code complexe qui permet à un homme de tuer u d’abuser d’une femme de sa famille ou de sa partenaire pour cause de « comportement immoral » réel ou supposé. Les crimes dit d’honneur comprennent des violences ou le meurtre (généralement) de femme par un membre de la famille ou une relation familiale au nm de l’honneur, lorsqu’il est associé au crime, est difficile à définir et varie souvent selon le sexe de la personne : celui de la femme comprend traditionnellement le concept de virginité, de modestie ou d’amour désintéressé alors que l’honneur masculin est considéré comme la capacité de défendre l’honneur de la femme. Parfois cela peut partir d’un fait anodin comme bavarder avec un voisin de l’autre sexe, ne pas servir un repas en temps voulu. Il s’agit d’accusation d’adultère, refus des « avances » de son mari ou de celui qu’on a choisi pour elle ou même uploads/Societe et culture/ devoir-idd.pdf

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