République du Bénin ***** MINISTERE DE L’ENSEIGNENT SUPERIREUR ET DE LA RECHERC

République du Bénin ***** MINISTERE DE L’ENSEIGNENT SUPERIREUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ****** ? 1 UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI ***** CENTRE DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN MATIERE DE POUPULARION (CEFORP) ******** Filière : Sociologie générale. Niveau : 1ère année. THEME :La Parenté. Nom du Professeur : Dr AFFO Alphonse. M.GANDJI Pierre. Noms et Prénoms des étudiants : AMOUSSOU Jean Maurille ABOLADE Maïssarath HOUEDJINON Marie KITI Enorck Josepha QUENUM Ariane PLAN Introduction. I-Définition de Parenté. II-Types de Parenté. III-Importance de la Parenté. IV-Parenté selon Georges Balandier. V-Parenté selon d’autres auteurs (Emile Durkheim, Robertson Smith). VI-La place de la parenté dans la société. Conclusion. Bibliographie/Webographie. 2 Introduction La parenté peut se définir comme les liens qui unissent aussi bien biologiquement que volontairement des individus entre eux. Mais ces liens sont aussi déterminés et influencés au-delà de l’aspect biologique, par un aspect socioculturel, la société influant alors sur les représentations, les approches vis à vis de cette parenté. On peut aussi définir le terme « système de parenté » comme le réseau complexe de liens parfois nombreux et très étendus. Mais ce réseau évolue, s’organise en fonction de règles qui déterminent la descendance, la succession, le mariage, la résidence et des attitudes par exemple. On distingue alors trois relations primaires qui sont nécessaires à la compréhension de notre champ d’étude : la filiation, la germanité et l’alliance. Cependant, les auteurs ne s'accordent pas sur la place respective des divers traits qui composent un système de parenté, ni sur les limites du domaine. Ainsi, notre exposé s’articulera sur le point de vue de Georges Balandier sur la parenté et sur les avis d’autres auteurs. 3 I-Définition de la Parenté. La Parenté est une relation sociales privilégiée, consanguine ou non, fondée sur l’existence, réelle ou supposée, d’une filiation commune, d’une alliance ou sur une adoption. Selon les sociétés, elle est le fondement de droits et d’obligations particulières. Il existe un système de notation de parenté. En français, le mot « parenté », d’après le Littrés, peut avoir deux sens différents : il désigne, d’une part, la consanguinité, d’autre part, « collectivement, tous les parents et alliés d’une même personne ». En anthropologie sociale, l’étude de la parenté vise essentiellement les phénomènes sociaux qui marquent les relations de consanguinités aussi bien que d’affinité (ce qui veut dire alliance, mariage). II-Types de Parenté. Parmi la parenté en général, on peut distinguer trois types de liens : -la filiation, -l’alliance, -la germanité. 4 La filiation : désigne le rapport de famille qui lie un individu à une famille à une ou plusieurs personnes dont il est issu…. Dans le cas de la filiation légitime, ce lien se forme du seul fait du mariage des parents. L’alliance : le lien de parenté existant entre deux familles ou groupe sociaux, par l’intermédiaire de deux conjoints. Si en Europe et plus généralement dans la culture occidentale, le mariage est une alliance, ce sont deux notions distinctes. La germanité : est un terme utilisé pour designer des individus issu par filiation d’une même alliance. Dans la culture française, il est admis que la germanité désigne donc les frères et sœurs descendants d’un même couple de parents. Nous distinguons aussi deux autres types de parenté à savoir : La parenté génétique est définie comme une fonction entre les éléments de l'expression des langues en rapport, la parenté typologique comme une fonction entre les catégories appartenant à deux ou plusieurs langues. Bès montre que cette caractérisation est insuffisante. La parenté génétique se caractérise par le fait que la nature des éléments en rapport n'intervient pas dans la correspondance, que la prise en compte du sens des signifiants est nécessaire et qu'il n'est pas nécessaire que la correspondance porte sur tous les éléments des langues rapprochées. 5 La fonction de parenté typologique, au contraire de la fonction de parenté génétique, est définie par le fait que les termes en rapport ont des traits identiques. Bès examine le concept de catégorie, élément sur lequel porte cette fonction, et montre qu'il faut donner deux sens différents à ce terme, selon qu'il désigne un ensemble d'éléments d'une langue particulière ou un ensemble caractérisé par le " calcul " proposé à partir de la définition de la langue. III-Importance de la Parenté. La parenté sert à rassembler des apparentés au sein de groupes généalogiques résidentiels entre lesquels circulent des biens tant matériels que spirituels et qui peuvent s’articuler entre eux à travers une union légale ou non. De plus étant combinés à d’autres variables telles que le sexe, l’âge, l’état matrimonial et le type d’activité (scolaire et / ou économique), constitue une information tout aussi nécessaire à l’identification des statuts et rôles familiaux. IV-Parenté selon Georges Balandier. Georges Balandier envisage aussi la parenté comme une inégalité contestées. Il a identifié deux logiques sociales à 6 l’origine des clivages dans les sociétés en perpétuel progrès et changement, Georges Balandier les a nommées « anthropologiques ». Deux d’entre elles ont cependant retenu notre attention : il s’agit de la relation père-fils et du rapport entre les sexes. Les différences entre les générations et les sexes se présentent comme une sorte de « matière première » (ibid. : 55) de la domination. L’auteur a également présenté la parenté chez les Brazzaville noires. En effet selon lui : Dans sa Sociologie des Brazzaville noires (1955a), Georges Balandier a en effet montré que la ville est le lieu d’une « socialité inventive » (1985b : XVIIe) qui a affecté les rapports de parenté. D’une part, l’exode rural et la précarité économique ont réactivé certains liens parentélaires de solidarité, notamment entre parents citadins et ruraux qui se visitent mutuellement, entre aînés et cadets ou encore entre oncle et neveu migrant et vivant ensemble en ville. D’autre part, l’organisation spatiale de la ville (la circonscription de lots d’habitation et leur exiguïté) et sa situation géographique (la distance géographique avec le village) ont contribué au délitement des relations parentélaires, lignagères et claniques. La parenté urbaine se concentre autour du groupe résidentiel, qui est le plus souvent formé par le couple de parents et sa descendance, élargi parfois par la présence d’un neveu ou 7 d’un frère cadet. En outre, dans de rares cas, la parenté urbaine se fait plus «aberrante». V-Parenté selon d’autres auteurs (Emile Durkheim, Robertson Smith). Les débats sur le totémisme faisaient toute sa place à une parenté comprise comme un réseau solidaire incluant humains et non-humains. Des auteurs comme William Robertson Smith ou Émile Durkheim avaient notamment insisté sur la place d’un corps relationnel et transcendant qui structurait les discours parentaux. L’arrivée de la méthode généalogique vint restreindre notablement la définition de ce qu’est la parenté, donnant lieu, à terme, à des accusations d’ethnocentrisme qui ont marqué l’histoire de la discipline. Pendant les quarante dernières années, après d’âpres débats épistémologiques, l’anthropologie de la parenté a repris, sans s’en apercevoir, certaines des formulations de Smith et de Durkheim quant à la nature des liens de parenté. En même temps, la procréation médicalement assistée a introduit les contextes modernes et technologiques au cœur des préoccupations de l’anthropologie ; tout comme les contextes exotiques, les défis contemporains de la parenté gagnent à être revisités à la lumière de postulats classiques qui mobilisent la notion de personne et celle de transcendance, dans la compréhension des fondements universaux de la parenté. 8 VI-La place de la parenté dans la société. Les systèmes de parenté n’ont pas tous le même rôle dans toutes les sociétés : -pour certaines, la parenté semble le principe fondamental qui commande l’ensemble des relations sociales ; -pour d’autres, au contraire ; comme pour la société occidentale, la parenté voit son rôle réduit à fort peu de chose. 9 Conclusion. A terme de notre exposé on peut donc dire que la notion de parenté évolue et prend diverses formes à travers les auteurs qui la développe ainsi que divers types de parenté. C’est ce que montre Delphine Manetta à travers La parenté dans l’anthropologie de Georges Balandier. Objet et modèle de mutation. 10 Bibliographie/Webographie. Wikipedia.com 11 uploads/Societe et culture/ socio-logie 1 .pdf

  • 26
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager