SOCIOLOGIE S2 INTRODUCTION GÉNÉRALE À LA SOCIOLOGIE : I) Définition de la socio

SOCIOLOGIE S2 INTRODUCTION GÉNÉRALE À LA SOCIOLOGIE : I) Définition de la sociologie La sociologie est une science, la science qui étudie globalement la société (toutes les choses qui composent la société : les individus par rapport à la société et influencent celle-ci…). Une société est un ensemble d’individus qui sont regroupé (syndicats, partis politiques, classes sociales…) et les interactions entre eux. C’est donc comprendre les individus qui la compose. Une société est un ensemble d’individu formant des groupes, des réseaux, des structures…On étudie donc des classes, des familles, des associations...toute sorte de groupe mais aussi et surtout les interactions. 1- La définition du mot « science » La science d’après Gaston Bachelard : une science est un discours qui vise la réalité, c’est un discours avec une portée explicative (expliquer le fonctionnement de la loi de la nature, du réel) et avec une méthode rigoureuse explicative. Deux grandes idées de la méthode scientifique : - Définir de manière la plus claire possible les termes que l’on emploi - Elle repose aussi sur un principe qui est « toute affirmation doit être soutenue par des preuves », l’unique critère pour juger la qualité de l’information est la qualité des preuves. En sociologie on va donc tout affirmer en fonction d’éléments de preuve (enquête rigoureuses…) et pas de témoignage ou de notre avis personnel. La sociologie vise la société or la société est quelque chose dont on baigne dedans et on pense que l’on connait tout sur la société. 2- Les applications/finalités de la sociologie La politique est la finalité principale de la sociologie. Il y a d’autres domaines où la sociologie est utile, comme la marketing, le RH… La finalité de la science est de la contrôler. Un des domaines clé de la sociologie est la politique qui est une finalité. Plus spécifiquement, elle trouve un intérêt pour compléter les connaissances en économie comme pour les préférences des individus… L’économie et la sociologie se complètent pour analyser jusqu’au bout un phénomène. Par exemple en économie, on sait que les préférences d’un individu sont ce qu’elles sont et qu’elles ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Mais on ne se demande pas pourquoi ils ont ces préférences, la sociologie sert donc à répondre à cette question. Ex : retard des parents pour venir chercher les enfants à l’école, les économistes ont eu l’idée d’infliger une amende de 15€ aux parents qui arriveraient en retard. Mais cette contrainte d’amende n’a pas fonctionner et les retards des parents ont mêmes augmenté car le fait de payer une amende donne le droit d’être en retard. Finalement, ce système d’amende semble dégager la responsabilité des parents (coût d’opportunité expliqué par les économistes). Cet exemple montre que la sociologie et l’économie peuvent se compléter pour étudier un problème de société. Il existe aujourd’hui des courants économiques qui intègrent des matières sociologiques dans leurs raisonnements. II) Les débuts de la sociologie 1- Les précurseurs de la sociologie A travers l’histoire de nombreux auteurs ont réalisés des écrits ressemblants a de la sociologie. En effet même certains écris de Platon s’en rapproche. Un des principaux précurseurs est Montesquieu avec son ouvrage « L’esprit des lois » où il essaie d’expliquer le lien entre certaines caractéristiques de pays (climats…) et le type de gouvernement qui marche pour les gouverner. Au début du 19è siècle est Auguste Comte est un précurseurs, il est enthousiaste quand à l’élan scientifique de son époque. Mais il va perdre son objectivité et n’est pas considéré comme un fondateur car il n’a pas appliqué ses théories et ses écrits. Karl Marx est un théoricien communiste, historien, journaliste, sociologue… il s’est attaché a décrire le fonctionnement et les processus de la société. Il ne peut pas prétendre à l’appellation de sociologue car il voit une vision finale de l’histoire (suit un chemin prédéfini). 2- Les fondateurs de la sociologie La sociologie est une discipline scientifique qui est plutôt récente 1890 et on considère que c’est l’oeuvre de deux auteurs Emile Durkheim et Max Weber. Souvent, les découvertes scientifiques sont rarement le fruit d’un seul génie. Souvent, les découvertes scientifiques résultent d’un contexte, de progrès, d’accumulation… Le 19è siècle est un siècle marqué par le progrès scientifique dans tous les domaines de la connaissances (physique, chimie, base de la médecine moderne…), changement économique, démographique… La sociologie répond aux problèmes de son temps, mutations politiques… Déjà c’était un siècle marqué par beaucoup de progrès scientifique, la science à évolué dans de nombreux domaines (Newton en physique, la chimie, Claude Bernard avec son « introduction à la médecine moderne »…). La sociologie répond aux problèmes de son temps , en effet les sociétés à cette époque à connu de très nombreuses évolutions et mutations a tous les niveaux (ex : la révolution industrielle entraîne une croissance économique exponentielle). Tous ces changements amènent donc très logiquement des questions, notamment des questions sociétales (sociologie au EA : surtout sur l’immigration, assez logique). Emile Durkheim (1858-1917), il écrit « les règles de la méthode sociologique » (1883), il commence à développer de manière très détaillée comment fonctionne la société ? - Il explique à quel point il est important de se débarrasser des opinions, des idées reçues… pour faire de la sociologie et étudier la société. Il ne faut pas se baser sur notre morale, notre religion, nos idées… - Il explique aussi comment faire des statistiques car à l’époque, il n’y avait pas de données. - Comment on réalise des sondages, des enquêtes… - Il va l’appliquer à beaucoup de domaines. La première étude sociologie de Durkheim (1895) repose sur le suicide, à l’époque il se heurte à un certain scepticisme et on lui demande des preuves quand à l’intérêt de sa nouvelle discipline. Il s’intéresse au suicide car c’est la décision la plus intime, individuelle qu’un être humain peut être amené à prendre, cela porte sur des considérations psychologiques. Apres avoir recueilli des données, la question de lien entre l’individu et de la société à laquelle il appartient, leur caractéristiques sociales, leur métier, leur situation amoureuse, enfants ou non… très forts lien entre toutes ces données et le taux de suicide. Le fonctionnement de la société à un rôle dans le suicide des individus. Il est souvent lié a un affaiblissement du lien social, l’anomie. Il a écrit un livre sur la religion « Les formes élémentaires de la vie religieuse » (1912). « Il convient d’analyser les faits sociaux comme des choses », essence même de la sociologie : on étudie les éléments qui compose la société comme si c’était des simple objects, un organe, un corps… Faits sociaux = manières d’agir, de penser et de sentir qui exerce une contrainte sur les individus. Max Weber (1864-1920), parle d’action sociale. Il a globalement la même idée que Durkheim sur l’analyse de la société. Sa découverte majeure qu’il a expliqué de manière la plus fine est l’explication du lien entre pays de culture protestante et développement du capitalisme. « L’Ethique protestante et l’Esprit Capitaliste » (1904). Le protestantisme : autres valeurs de tout ce qui va relever du rapport à l’argent, de propriété Le capitalisme : Mode de production qui repose sur le droit de propriété privé, possession des moyens de productions et on peut l’accumuler. Weber va montrer cette très forte compatibilité entre protestantisme et capitalisme. À cela s’ajoute une idéologie quant au travail et à l’épargne. CHAPITRE 1 : Comment les individus deviennent-ils des acteurs sociaux ? Une des questions centrale de la sociologie (dès les premiers sociologues) est la question sociale = gestion fondatrice de la sociologie. Comment les sociétés font pout tenir, comme les individus réussissent à s’organiser dans la société malgré les différents opinions… Pour cela, il y a un concept qui répond à cette question = ce grand mécanisme sociologique est la socialisation. A. Les mécanismes et les instances de la socialisation. 1. La socialisation : une longue intériorisation de normes et valeurs. La socialisation est un processus par lequel les individus intériorisent tout au long de leur vie les normes et les valeurs de la société à laquelle ils appartiennent (groupe auquel on appartient). Les normes sont les règles de vie en société qui s’applique à la majeure partie des individus qui la composent. Déroger à la norme peut exposer à des sanctions de diverses natures (formelles ou informelles). Les normes formelles = elles ont un caractère officiel, inscrites dans la loi/règlement intérieur… Ne pas respecter les règles formelles, risque de sanctions officielles/juridiques/pénales. Les normes informelles = elles n’ont pas de caractère légal, non-dit, tacite… Sanctions informelles en cas de non respect. Déroger à la norme peut exposer l’individu à de possible sanctions négatives (regards, moquerie, perte de statut sociale etc) Beaucoup de normes que l’on tient comme universelle sont principalement des normes marquées dans le temps et dans l’espace. (Exemple : manière de manger avec des couverts aujourd’hui/ heure de repas/ l’ordre des plats => norme qui n’a pas toujours existé, et n’est toujours pas adopté par tous. Moyen Age uploads/Societe et culture/ sociologie.pdf

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