Préface Les services qu'il a rendus, sous sa forme première, pendant ces deux d
Préface Les services qu'il a rendus, sous sa forme première, pendant ces deux dernières années 2012-2013 nous ont incité à refaire ce mémento en fonction des exigences des élèves candidats qui se trouvent dans les classes de terminales sciences Sociales ,Expérimentales et Mathématiques. Nous avons vu la raison d'en changer la forme pour atténuer le penchant délictuel des pirates tout en gardant l'esprit. Ce petit livre veut être utile, il prétend aider le candidat au bac à poser des problèmes évoqués par les sujets tout en leur fournissant des éléments de réflexion solides sans vouloir ignorer les efforts incommensurables fournis par les professeurs de français en situation de classe, ce mémento est un guide pratique destiné à aider les candidats à mieux assimiler les cours théoriques dans la pratique de la dissertation appliquée aux anciens sujets de bac. Car le sérieux de toute discipline s'enracine pour une part essentielle dans la formation initiale à travers de rigoureux exercices au rang desquels la dissertation littéraire dont il est ici exclusivement question se situe en premier plan. Ce qui signifie également que tout enseignement est disciplinaire: savoir quelque chose, c'est le savoir selon ses règles qui ne sont pas nécessairement celles d'un autre objet. L'élève de terminales doit connaitre les étapes de l'argumentation, l'ordre et le mode de raisonnement. C'est à l'apprentissage de la dissertation littéraire qu'invite le présent guide pratique de Mr Michel Pépé Balamou professeur de français et de philosophie dans les Lycées publics et privés de la capitale ( Conakry) qui, dans les conditions de travail difficiles, réussit pourtant, soutenu en cela par son amour de la dissertation, à mettre sa longue expérience au service des jeunes générations faisant ainsi honneur à la communauté des professeurs de français et de philosophie de la Guinée. Quant à ceux qui pourraient éprouver quelques critiques et suggestion, nous nous ferons le devoir de les prendre en compte dans les prochaines publications. Sujet 1 :Commentez cette affirmation de Amadou Ham pâté Ba « en Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ». TRAITE DU SUJET 1- Introduction a) contexte historique : dans l’Afrique traditionnelle, les vieillards occupent une place très importante : ils étaient les seuls détenteurs des savoirs. b) Reprise du sujet : c’est pourquoi Amadou Ham pâté Ba disait : « En Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ». c) Problématique : cette affirmation ne veut- elle pas dire que les vieillards étaient une source inépuisable de savoir ? d) Annonce du plan : à travers une analyse du rôle des vieillards au sein de la société traditionnelle africaine, nous tenterons de répondre à cette question. 2- Développement En effet, l’Afrique, avant la colonisation, ne connaissait pas l’écriture. Les messages étaient transmis de bouche à oreilles. Les vieillards, par leur expérience et par leur ancienneté et par leur sagesse détenaient les secrets et veillaient à la sauvegarde de la tradition. Ils étaient très écoutés et respectés : ils dirigeaient les grandes cérémonies (mariages, baptêmes, initiations etc.) En matière de religion ou de culte, ils étaient l’intermédiaire entre les ancêtres et leur communauté les différends sont discutés et réglés chez le plus ancien du village que les malinkés appellent « bélen-tigui » ou « soti-kèmo » Ils assuraient également l’éducation de la société : ils enseignaient les secrets du village, les règles du mariage, l’histoire des ancêtres et du village à ceux qui en avaient l’âge. 3- Conclusion En conclusion, le rôle que jouaient les vieillards dans la société africaine traditionnelle sont inestimables. Leur savoir, leur expérience et leur sagesse étaient une source de progrès. Mais cette belle structure n’a-t-elle pas été détruite par la colonisation ? En tout cas, la colonisation est en grande partie responsable des malheurs de l’Afrique d' aujourd’hui. NB : l’introduction et la conclusion se rédigent en un seul paragraphe : si moi, j’ai divisé en plusieurs paragraphes, c’est pour vous permettre de reconnaître les différentes parties. Sujet 2 : « Pourquoi écrire les langues africaines ? Dira-t-on. Parce qu’elles seules (les langues africaines) peuvent pénétrer l’âme réelle de l’Afrique » Croyez-vous, comme Hampâté Ba qu’écrire les langues africaines constitue la bonne solution pour la sauvegarde de celle-ci ? TRAITE DU SUJET 1) Introduction a) Contexte historique : la plus grande partie de la population africaine ne sait ni lire, ni écrire la langue du colonisateur dans laquelle les écrivains africains s’expriment… b) Reprise du sujet : c’est pourquoi Amadou H. Ba écrit ceci : « Pourquoi écrire les langues africaines ? Dira-t-on. Parce qu’elles seules (les langues africaines) peuvent pénétrer l’âme réelle de l’Afrique » c) Problématique : doit-on nécessairement écrire les langues africaines ? d) Annonce du plan : l’analyse des avantages des langues africaines écrites nous permettra de répondre à cette question. En effet, les écrivains africains sont confrontés à un problème de communication très important. Souvent, le message ne parvient pas à ses destinataires qui ne s’y intéressent pas d’ailleurs parce qu’ils sont en grande partie analphabètes. Par ailleurs, les écrivains eux-mêmes ont des difficultés dans leur écrit : tous les mots des langues africaines n’ont pas d’équivalents en français ou en anglais. Certains auteurs sont allés jusqu'à adapter les langues étrangères à leur langue telle que Amadou Kourouma et Emmanuel Epanyo Yondo qui a été le premier auteur africain à écrire dans sa langue maternelle. Ceci révèle la nécessité pour les auteurs africains d’écrire leurs langues. En écrivant les langues africaines, la communication sera facile, ils se feront comprendre du peuple et cela contribuera à la revalorisation de la culture africaine mais aussi au développement socioéconomique et scientifique de l’Afrique par la transcription de la science et de la technologie occidentales. En somme, nous devons écrire les langues africaines. Elles permettront de revaloriser la culture nègre, de nous développer, et nous rendre nous-mêmes et mieux d’atteindre les cibles. Mais la diversité des langues africaines n’est elle pas un obstacle à cette entreprise de Ba ? C’est aux africains de prendre leurs dispositions. Sujet 3 : « le noir n’est pas un homme sans passé. Il n’est pas tombé d’un arbre avant-hier. L’Afrique est littéralement pourrie de vestiges préhistoriques »Commentez cette affirmation de Théodore Monod. TRAITE DU SUJET Les première traces de l’homme ont été, pour la première fois, découvertes en Afrique et plus précisément en Ethiopie. Par de là cette découverte, la succession de grands empires et royaumes est une preuve éloquente de l’existence d’une civilisation en Afrique. C’est pourquoi, Théodore Monod a écrit : « le noir n’est pas un homme sans passé. Il n’est pas tombé d’un arbre avant-hier. L’Afrique est littéralement pourrie de vestiges préhistoriques ». Cette négation de la culture noire n’est elle pas une méthode pour mieux légitimer la colonisation aux regards de l’opinion publique internationale mais aussi des colonisés ? L’analyse des structures sociales, politiques, économiques et culturelles de l’Afrique précoloniale nous permettra de répondre à cette question. En effet, avant la colonisation, l’Afrique avait une organisation politique et administrative enviable. Il est fort probable que l’écriture soit née en Afrique. Dans l’Egypte antique, la médecine était très développée. Elle a servi de référence à la médecine moderne : l’opération chirurgicale, la conservation des produits… L’empire manding avec Soundiata Keita dont la structure politique et administrative était à l’image des Etats démocratiques actuels et ceci six cents ans avant la colonisation. Les ossements humains les plus « vieux » du monde ont été retrouvés en Ethiopie tout récemment. Il est plus âgé que Lucy qui était considérée comme la plus vieille personne de l’humanité d’où l’expression de Cheik Anta Diop « L’Afrique, berceau de l’humanité » En définitive, l’existence d’une civilisation africaine n’est pas à contester. Si l’occident l’a fait, c’est juste pour aliéner la conscience du nègre dans le but de lui imposer ses caprices. Mais l’Afrique doit elle se borner à la reconnaissance de sa culture au détriment des réalités sociopolitiques et économiques qui l’accablent ? Non ! L’Afrique doit faire face aux difficultés actuelles sans se préoccuper de la reconnaissance de sa culture qui est déjà reconnue mais autrefois niée au profit de la colonisation. Sujet 4 : « Toute culture qui ne fait pas d’emprunt reste inerte et toute culture qui ne vit d’emprunt est appelée à disparaitre ». Justifiez cette assertion de Victor Hugo. TRAITE DU SUJET 1) Introduction a) Contexte historique : La culture est le produit d’une société humaine d’un peuple donné. Comme cette société humaine, la culture ne saurait résister à l’isolement. Pour s’enrichir, elle doit être en contact permanent avec d’autres cultures. b) Reprise du sujet : c’est dans ce cadre précis que Victor Hugo affirme : « Toute culture qui ne fait pas d’emprunt reste inerte et toute culture qui ne vit d’emprunt est appelée à disparaitre ». c) Problématique : le métissage culturel n’est il pas le meilleur choix pour l’édification d’une civilisation universelle ? d) Annonce du plan : la réponse à cette question réside dans l’analyse des effets de l’isolement sur la culture. 2) Développement En uploads/Societe et culture/annal-de-francais.pdf
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- Publié le Dec 29, 2021
- Catégorie Society and Cultur...
- Langue French
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