? .E SENS COMMUN pierre bourdieu et alairi darbel l'amour de l’ art ies musées
? .E SENS COMMUN pierre bourdieu et alairi darbel l'amour de l’ art ies musées d'art européens et leur public DANS LA MÊME COLLECTION P. Bourdieu et J.-C. Passeron Les héritiers — Les étudiants et la culture Ecole libératrice ou école conservatrice ? P. Bourdieu, L. Boltanski, R. Castel, J.-C. Chamboredon Un art moyen — Les usages sociaux de la photographie L'art le plus quotidien n'est-il pas aussi le plus exotique ? Darras Le partage des bénéfices — Expansion et inégalités en France (1945-1965) L'expansion économique est-elle capable, par soi seule, de réduire les inégalités et d'enrayer l'action des mécanismes de conservation sociale ? Luc Boltanski Le bonheur suisse Peut-on être l’héritier des puritains ? Raymonde Moulin Le marché de la peinture en France Y a-t-il une bourse des valeurs artistiques ? Erwin Panofsky Architecture gothique et pensée sco lastique Comment l'architecture gothique a-t-elle pu être « inventée » ? Comment est-elle devenue un exercice de pensée scolastique ? Edward Sapir Anthropologie — 1. Culture et person nalité — 2. Culture L'anthropologie culturelle ne se condamne- t-elle pas à manquer l'homme en prenant comme objet la culture ? Alain de Lattre L’occasionalisme d’Arnold Geulincx Une dépendance de toutes choses à l'égard de Dieu, dont l'ethique, plus que l'ordre géométrique, fait voir la véritable nature. Ralph Linton De l’homme Une introduction à l'anthropologie générale. l'am our de l'art autres ouvrages de pierre bourdieu SOCIOLOGIE DE l ’a lg érie, P. U. F., 2e éd., 1961. l e déracinem ent, Ed. de Minuit, 1964 (en collaboration avec A. Sayad). le s étudiants e t le u r s études, Ed. Mouton, 1964 (en collaboration avec J.-C. Passeron). le s h éritiers, Ed. de Minuit, 1964 (en collaboration avec J.-C. Passeron). un a r t moyen, Ed. de Minuit, 1965. rapport pédagogique e t communication, Ed. Mouton, 1965 (en colla boration avec J.-C. Passeron et M. de Saint-Martin). l e m étier de sociologu e, Ed. Mouton/Bordas, 1968 (en collaboration avec J.-C. Passeron et J.-C. Chamboredon). autres ouvrages de pierre bourdieu et alain darbel tr a v a il e t tr a v a ille u r s en A lgérie, Ed. Mouton, 1964 (en collabora tion avec J.-P. Rivet et C. Seibel). autre ouvrage d'alain darbel LA CONSOM M ATION DES FAMILLES EN ALGÉRIE, P. U. F., 1961. pierre bourdieu et alain darbel avec dominique Schnapper l'am our de l'art les musées d'art européens et leur public deuxième édition revue et augmentée LES ÉDITIONS DE M INUIT AÄ/3& © 1969 by le s éditions de minuit 7, rue Bernard-Palissy — Paris-6* Tous droits réservés pour tous pays ayant-propos Un ensemble d’enquêtes tel que celui dont les résultats sont rapportés ici ne pouvant être réalisé que grâce au travail de toute une équipe, seul un véritable « générique » permettrait de rendre justice à ceux qui ont fourni des contributions quan titativement et qualitativement inégales mais également indis pensables. M. Pierre Bourdieu a dirigé l’ensemble de la recherche avec la collaboration de Mme Dominique Schnapper et rédigé le texte de ce livre ; M. Alain Darbel a construit le plan de son dage et élaboré le modèle mathématique de la fréquentation des musées. Mlle Francine Dreyfus a participé à toutes les phases de la recherche depuis la réalisation des enquêtes en différents musées et la formation des enquêteurs en d’autres, jusqu’à l’organisa tion du codage et du dépouillement des résultats ; elle a, en outre, organisé l’enquête en Grèce, avec le concours du Centre des sciences sociales d’Athènes. Mme Yvette Delsaut et Mlle Madeleine Lemaire, aidées par une équipe d’étudiants lillois (F. Bonvin, D. Chave, M. Da- vaine, P. Dubois, M. El Bahi, J.-P. Hautecœur, M. Pinçon), ont organisé les pré-enquêtes et les enquêtes réalisées dans les musées de Lille, d’Arras et de Douai et livré des observa tions fines et précises sur le comportement des visiteurs. M. Pierre Rivière, calculateur à l’Institut Blaise-Pascal, a éla boré le programme de traitement mécanographique ; M. Wen- ceslas Fernandez Della Vega, du Centre de calcul de la Maison des sciences de l’homme, a assuré l’application du programme d’analyse factorielle. 7 l ’amour d e l ’art M. Eric Walter a réalisé l’enquête par correspondance auprès des membres de la Société des Amis du Louvre. Mlles Loubi- noux et Vidal, MM. Darmon et Grignon ont mené des enquêtes sur l’enseignement artistique dans les établissements d’enseigne ment secondaire (lycées parisiens et provinciaux, collèges d’en seignement général et d’enseignement technique). Mmes et Mlles Barrat, Bacabeille, Carrera, de Catheu, Chocat, Constans, Couland, Cron, Devaulx de Chambord, Hip- pula, Lejevre, Marcadon, Maréchal, Massoutier, Rouquette, de Thézy, et MM. Fontaine, Sempere, Van Loyen, ont admi nistré l’un ou l’autre des questionnaires dans l’un des musées de Véchantillon ; Mlles Moreno, Sastre, et MM. Abbas, Benyahia, Benya- coub, Bouhedja, Maillet, Mindja, Saghi, Settouti, collabora teurs techniques au Centre de sociologie européenne, ont réa lisé les opérations, souvent très complexes, de codage des résultats ; enfin, M. Salah Bouhedja a assuré le contrôle des dépouillements mécanographiques. M. Villaverde, sous la direction de M. Aranguren, profes seur à l’université de Madrid, a organisé l’enquête au musée du Prado, et Mlles Sastre et Moreno dans les musées de Barce lone ; Mlle Hélène Argyriades, du Centre des sciences sociales d’Athènes dirigé par le professeur Peristiany, a réalisé l’en quête en Grèce ; Mme Angela Cacciari a organisé et réalisé l’enquête dans trois musées milanais et à Bologne ; M. Gil bert Kirscher a organisé l’enquête aux Pays-Bas et Mme Nina Lagneau-Markiewicz dans les musées polonais avec le concours de VAcadémie des sciences de Pologne. L’enquête elle-même n’aurait pu être menée à bien sans la compréhension que nous ont manifestée MM. les conserva teurs des musées d’Agen, Arles, Arras, Autun, Bourg-en-Bresse, Colmar, Dieppe, Dijon, Douai, Dreux, Laon, Lille, Louviers, Lyon, Marseille, Moulins, Pau, Rouen, Tours, des Arts déco ratifs et du Jeu de Paume à Paris, et sans la collaboration que certains d’entre eux nous ont apportée. Nous les en remercions ici, ainsi que M. le Directeur des musées de France et la direc tion des musées de France qui ont sans cesse soutenu notre 8 AVANT-PROPOS entreprise, M. Y Inspecteur général des musées de province et ses collaborateurs dont les conseils nous ont été précieux, et la conservation du musée des Arts décoratifs qui a bien voulu nous confier l’exploitation de 4 000 questionnaires recueillis lors de l’exposition « Antagonismes ». Que soient aussi remerciés MM. les Conservateurs du musée du Prado et des musées du Peuple espagnol, du musée d’Art moderne et du musée Picasso à Barcelone ; des musées archéo logique national et Bénaki à Athènes, du musée de Delphes et du musée de Nauplie ; du Rijksmuseum d’Amsterdam, du Gemeentemuseum de La Haye, des musées de Groningue et d’XJtrecht ; du Castello Sforzesco et de la Pinacothèque de la Bréra de Milan ; des musées de Poznan, de Lublin, de Var sovie, de Cracovie, de Lodz, dont la collaboration nous a permis de réaliser l’enquête européenne. 9 « Laissez aux œuvres d’art leur éloquence naturelle et le plus grand nombre les comprendra ; cette méthode sera plus efficace que tous les guides, toutes les conférences et tous les discours. » F. Schmidt-D egener, « Musées 2> in Les Cahiers de la république des lettres, des sciences et des arts, XIII. « Ce qui était essentiellement un bastion aristocratique est devenu de nos jours un lieu de rencontre pour les gens de la rue. » « Le musée en tant que centre culturel, son rôle dans le déve loppement de la collectivité », UNESCO. l'air du temps La religion de l’art a aussi ses intégristes et ses modernistes, mais qui s’accordent pour poser la question du salut culturel dans le langage de la grâce. « D’une manière générale, écrit Pierre Francastel, il faut bien constater que si l’existence d’hommes ayant l’oreille fausse est généralement reconnue, tous s’imaginent voir spontanément et correctement les formes. Il n’en est rien, pourtant, et le nombre d’hommes intelligents qui ne voient pas les formes et les couleurs est déconcertant — tandis que d’autres, peu cultivés, ont la vue juste K » N’est-ce pas le ton de la mystique du salut ? « Le cœur a son ordre ; l’esprit a le sien, qui est par principe et démonstration. » Et c’est la même logique qui porte à n’accorder qu’à quelques-uns les signes et les moyens de l’élection et à louer la sainte simpli cité des ignorants et des enfants : « La sagesse nous envoie à l’enfance : nisi efficiamini sicut parvuli. » « Ne vous éton nez pas de voir des personnes simples croire sans raisonner2. » De même, la représentation mystique de l’expérience esthé tique peut porter les uns à réserver aristocratiquement à quelques élus et les autres à accorder libéralement aux « pauvres en esprit », cette grâce de la vision artistique qu’ils nomment « l’œil ». Il s’ensuit que l’opposition entre les traditionalistes et les 1 P. Francastel, « Problèmes de la Sociologie uploads/Societe et culture/bourdieu-pierre-schnapper-dominique-darbel-alain-l-x27-amour-de-l-x27-art-les-musees-d-x27-art-europeens-et-leur-public.pdf
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- Publié le Mai 24, 2021
- Catégorie Society and Cultur...
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