Les JEUX d’OLYMPIE Les Jeux Olympiques (Olympia) créés en Grèce, à Olympie, en

Les JEUX d’OLYMPIE Les Jeux Olympiques (Olympia) créés en Grèce, à Olympie, en 776 av. J.-C, célébraient Zeus. Au cœur de cérémonies religieuses, ils étaient surtout composés d’épreuves gymniques et hippiques. Ils constituaient l’un des quatre grands concours locaux appelés jeux panhelléniques qui, associés à des prestations musicales et littéraires, rassemblaient également tous les Grecs à Delphes, à Corinthe et à Némée. Au-delà des rivalités entre cités, grâce à la trêve proclamée pendant les jeux, les athlètes s’affrontaient sur le site d’Olympie, tous les quatre ans, en été.  Selon la légende, Héraclès serait le fondateur des Jeux.  Toutes les cités grecques y participent.  Les athlètes s’affrontaient nus, le corps enduit d’huile. Vases et statues célèbrent l’idéal grec associant beauté du corps et de l’esprit.  Ni record, ni classement ; seule comptait la première place.  Une épreuve de course était réservée aux jeunes filles ; les enfants s’affrontaient le dernier jour. En 576, Sparte renonce à imposer sa tutelle à Olympie, et l'influence d' Athènes grandit Elle intervient lors de la tournée que font les spondophores (Hérauts) qui vont à travers la Grèce et les colonies grecques annoncer la Trêve sacrée: ”Peut participer aux Jeux Olympiques tout Grec libre de condition, non coupable de crime et non poursuivi par une malédiction divine. Que le monde soit délivré du crime et de l’assassinat et exempt du bruit des armes". Aussi les hostilités étaient-elles suspendues pour deux mois, le temps que ceux qui désiraient assister aux Jeux se rendent à Olympie. Ceux qui étaient coupables d’avoir enfreint la Trêve étaient exclus des Jeux ; ainsi les Lacédémoniens en 420 , et les Athéniens en 332. Ils devaient payer une amende qui servait à embellir le temple de Zeus. Une des conditions de participation aux Jeux réside dans l’entraînement de 10 mois dans leur ville natale prescrit aux athlètes. A la suite de cette période, les athlètes devaient s’entraîner à Elis un mois, juste avant le début des Jeux. Cet entraînement se doublait souvent d’un régime particulier. Sur la plupart des vases on remarque que l’athlète à l’entraînement porte deux petites masses aux mains : elles servent soit pour la musculation, soit pour l’entraînement lors des sauts. La séance d’entraînement suivait tout un rituel : on prenait un bain, on s’enduisait le corps d’huile ; après la séance, on se nettoyait avec les strigiles, puis on prenait un bain. Sur les représentations figurées, on remarque bien souvent la présence de l’entraîneur qui avait une grande importance : il réglait la progression de l’athlète, mais aussi l’aidait à perfectionner son style. Mais à Olympie ce sont les hellanodices (les juges des grecs ) qui surveillent rigoureusement cet entraînement ; normalement tous les athlètes doivent manger la même nourriture - sans viande jusqu’au Ve siècle av. J.C. -, ils doivent dormir sur des peaux de bêtes à même le sol. Les infractions sont punies par des peines allant de la réprimande au fouet. Les entraîneurs particuliers doivent se soumettre à l’avis des hellanodices. De nombreux athlètes ne passent pas l’épreuve de cette “sélection”. Les épreuves gymniques Les Courses Coureurs de stade La course du stade Course à pied sur les 192,27 mètres du stade. Les coureurs sont entièrement nus. Double stade (diaulos) Les coureurs devaient tourner en bout de stade autour de piquets distants de 1,25 m (distance entre les coureurs lors des épreuves). La course de fond (dolichos) : D’abord de huit, puis de dix, de douze et de vingt-quatre stades (24 x 192,27m = 4614,48 m). On voit encore, sur le stade d'Olympie, l'endroit d'où partaient les coureurs : des seuils de pierre permettaient de prendre un départ sûr. La course en armes Elle fut introduite en 520 av. J.C. (65ème olympiade). Il fallait parcourir deux fois la longueur du stade avec un équipement complet : casque, jambières et bouclier. Plus tard, on dispensa les coureurs des jambières. Les courses de jeunes filles D'après Pausanias, il existait également une course réservée aux jeunes filles. Elle couraient vêtues d'une courte tunique qui laissait libre le sein droit. Quelques témoignages archéologiques (statuettes de bronze et peintures de vases) attestent également de cette course. La course était de 1/6ème plus courte que celle des garçons ; celle qui l'emportait gagnait une couronne d'olivier et pouvait consacrer un ex-voto dans le temple d'Héra. Le saut Le saut faisait partie des épreuves du pentathlon. L'épreuve ne comportait pas de course d'élan, mais l'athlète était muni de deux petites masses ou haltères qui donnaient plus d'amplitude au saut. L'exécution du saut se faisait au son de la flûte. Nous n'avons pas d'idées précises sur les performances des athlètes, mais les chiffres que nous possédons permettent de penser que l'athlète exécutait plusieurs sauts et qu'on les ajoutait pour arriver au résultat. Le lancer du disque Le thème iconographique du discobole a été largement développé par la peinture et surtout par la sculpture antique. La préparation du terrain L'athlète qui a préparé le terrain prend ses marques avant le lancer La concentration Le disque eut un poids variable selon les époques... de 1,35 kg 4,75 kg. Le lancer du javelot Le lancer du javelot se pratiquait dans le cadre du pentathle dont il constituait la troisième épreuve. Cet exercice était en relation directe avec l'entraînement militaire. Lanceur de javelot Le javelot était en pin, en frêne ou en sureau ; il se terminait par une pointe de fer et comportait une courroie d'accélération dans laquelle on glissait l'index et le majeur. La lutte, le pugilat, le pancrace Il convient de distinguer ces trois disciplines, en se souvenant que seule la lutte faisait partie, à l'origine, des jeux : elle constituait la dernière épreuve, décisive, du pentathle. Lutteurs vers 450 av. J.-C. Les documents concernant la lutte que nous ont laissés Pausanias et Philostrate paraissent parfois contradictoires. Le combat se faisait debout, et il s'agissait sans doute de faire tomber trois fois son adversaire à terre. Les coups les crocs-en- jambes étaient permis. Il n'y avait que deux catégories : les jeunes gens et les hommes mûrs. Les athlètes étaient groupés par deux par tirage au sort juste avant le combat Le pugilat est une épreuve ancienne, comparable à notre boxe moderne. Les combattants entouraient leurs mains d'une fine courroie longue de dix pieds, en cuir de boeuf, enduite de graisse. Enroulée sur les poignets et sur les premières phalanges de la main, elle n'interdisait pas de plier les poings. A l'origine, les combattants n'étaient pas entièrement nus. En témoignent certaines représentations, comme un stamnos du Peintre de Michigan, présenté à l'Ashmolean Museum d'Oxford. On voit sur cette représentation la manière dont les mains étaient entourées de lanières de cuir. Lutteurs de pancrace 6ème s. av. J.-C. Le pancrace unissait la lutte et le pugilat. Les combats étaient d'une très grande violence et il pouvait arriver que les combattants soient grièvement blessés. De nombreux vases nous montrent les visages de ces combattants mutilés par les combats. Certains boxeurs devaient leur surnom à ces blessures : par exemple 'Otholadias "celui qui a une oreille cassée" et 'Otolataxis "à l'oreille broyée". Les courses de chevaux Les courses de chevaux furent introduites près d'un siècle après la création des jeux : elles furent très diverses, même si l'épreuve reine demeura la course de quadriges. Un quadrige Lors de la course, les quadriges devaient parcourir douze fois la piste de quatre stades. Quoique seuls les chevaux d'élite fussent admis au concours, plus de cent chars étaient souvent en compétition : la lutte s'étendait sur plusieurs heures et comportait des demi-finales et des finales. Au début et à la fin de la piste se trouvaient des poteaux qu'il fallait contourner : c'était extrèmement difficile, car il fallait savoir retenir les chevaux de l'intérieur, et pousser en même temps ceux de l'extérieur qui avaient une plus longue distance à parcourir. On cherchait à frôler le poteau pour faire le moins de chemin possible. Mais les chutes étaient nombreuses, et l'art consistait aussi à savoir éviter les adversaires malheureux. Les concours artistiques Les jeux étaient des fêtes religieuses qui pouvaient comporter des concours musicaux. Il pouvait s'agir de chant choral, ou de musique instrumentale. Concours de musique Parmi les instruments les plus appréciés des Grecs, se trouvent la lyre et la cithare, deux instruments à cordes pincées fixées sur une caisse de résonance. L'instrument le plus répandu en Grèce ancienne est l'"aulos" ou flûte à deux tuyaux. On en voit de très nombreuses représentations sur les vases, car c'était l'instrument des "joueuses de flûtes" des banquets. L'exercice a lieu alors que l'athlète est à jeun. L'athlète prend un bain avant la séance d'entraînement, puis s'enduit le corps d'huile. Après l'entraînement, l'athlète prend un nouveau bain ou procède à des ablutions. On connaissait également la pratique du massage - plusieurs vases présentent des athlètes en train de se faire masser le dos -, car on veillait particulièrement à leur souplesse. Les vases nous montrent aussi que les jeunes gens possédaient tout un nécessaire pour leurs ablutions uploads/Sports/ les-jeux-d-x27-olympie.pdf

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  • Publié le Aoû 07, 2022
  • Catégorie Sports
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