Van de Velde, Le Pays d’Israël (ici vue de Beyrouth). (notice 69) LIBRAIRIE HÉR

Van de Velde, Le Pays d’Israël (ici vue de Beyrouth). (notice 69) LIBRAIRIE HÉRODOTE Jean-Louis Ceccarini –— Achat – Vente – Expertise 29 rue Guénégaud – 75006 Paris Tél./Fax : + 33 (0)1 43 29 87 94 info@herodotebooks.com Tous les ouvrages présentés dans ce catalogue ont été rigoureusement collationnés et vérifiés sur les meilleures bibliographies. Ils sont garantis complets et en bon état, sauf mention contraire. Leurs titres sont reproduits en transcription diplomatique. Les conditions de vente sont conformes aux usages du Syndicat national de la librairie ancienne et moderne (Slam) et aux règlements de la Ligue internationale de la librairie ancienne (Lila). Les prix indiqués sont en euros, nets. Le port est en sus à la charge du client. Les règlements par chèque ou carte bancaire sont acceptés. En couverture : Hardinge, Recollections of India. (notice 34) Soixante-dix récits de voyages du XVIe au XIXe siècle ———————————– LIBRAIRIE HÉRODOTE Catalogue fondateur Hardinge, Recollections of India. (notice 34) Bernatz, Scenes in Ethiopia. (notice 5) Daniell, A Picturesque Voyage to India. (notice 20) Bruce, Travels to Discover the Source of the Nile. (notice 9) Evans, The Palace of Minos. (notice 28) Osorio, L’Hist. de Portugal (notice 54) Chers collectionneurs et amis, C’est avec un immense plaisir que je vous présente le premier catalogue de la LIBRAIRIE HÉRODOTE. Ce catalogue illustré contient un choix exceptionnel de soixante-dix récits de voyage. Continents rêvés, imaginés, explorés ou conquis, peurs et croyances, humanisme ou terreur et souffrance, arts et coutumes, langues oubliées… Les livres de voyage : la « spécialité » de la LIBRAIRIE HÉRODOTE. Quel bonheur à chaque découverte d’un texte, d’une gravure, d’une carte ou d’une reliure ! Quel heureux sortilège m’a envoûté il y a plus de vingt années à la première lecture d’un livre ancien de voyage ? Quelle curiosité me pousse depuis à tracer l’itinéraire précis d’un voyageur, rechercher le détail, l’anecdote, voir ce qu’il a vu, comprendre le monde de son temps et la réalité de son entreprise ? Pourquoi ce talentueux artiste voyageur, cet explorateur au courage sans limite, cette femme voyageuse, en péril, solitaire dans un désert, cet administrateur zélé, ce littérateur de génie forcent-ils mon admiration ? Comment un chroniqueur du monde tel que François de Belleforest avec sa Cosmographie Universelle ou Jean de Léry et son voyage au Brésil ou encore l’érudit flamand Olfert Dapper rassemblant les matériaux de sa Description de l’Afrique, sans oublier le grand voyageur français Victor Jacquemont et son Voyage dans l’Inde, l’Himalaya, le Tibet et le Ladakh à une époque où ces régions étaient réputées inaccessibles ; comment tous ces formidables acteurs de l’histoire et auteurs reconnus, dont vous trouverez les œuvres dans les pages qui suivent, pourraient-ils ne pas vous séduire comme ce fut mon cas ? À dire vrai, je n’en doute pas un instant. C’est pourquoi je vous souhaite une agréable lecture et peut-être le bonheur d’acquérir ces livres. Jean-Louis Ceccarini Quand le marcheur, après avoir traversé la Seine et l’île de la Cité par le Pont Neuf, s’engage sur la rive gauche et le quai de Conti, il est tout invité à tourner à l’angle de l’hôtel des Monnaies et à emprunter la rue Guénégaud qui accueille, à vrai dire un peu à l’étroit, sa majestueuse façade latérale. Là, passé d’une histoire à une autre, le promeneur arrive à Saint-Germain-des-Prés, le vrai, celui qui résiste avec ses galeries d’art et de design, ses cafés et restaurants, ses librairies, ses petites places et leurs arbres. C’est dire si, en un tel lieu, à la convergence des époques, la LIBRAIRIE HÉRODOTE est à sa place et si elle est la bienvenue avec son élégant décor de chêne blond et de pierre et les trésors de ses rayonnages. Territoire du fouineur et de l’érudit, du candide à l’expert, pour qui aime flâner, l’endroit se fréquente comme un jardin en labyrinthe où vous arrête un atlas du XVIIe siècle tout de rose et de vert ou un manuscrit persan enluminé ; comme une confiserie du beau voyage avec ses bocaux d’imaginaire ; comme une réserve de luxe pour des espèces à protéger. Celui qui cherchait et celui qui ne cherchait pas vont pareillement s’asseoir à la table ronde pour feuilleter la découverte. Pour mon compte, à la LIBRAIRIE HÉRODOTE, je trouve des perles rares : les récits de ces premières grandes voyageuses, audacieuses mais réservées, qui voisinent heureusement avec des Champollion, des Cook et autres ouvrages de prestige. Françoise Lapeyre Françoise Lapeyre est l’auteure du Roman des voyageuses françaises et de Quand les voyageuses découvraient l’esclavage (Paris, Payot, 2008 et 2009). Nous la remercions d’avoir prêté sa plume pour l’introduction de notre catalogue. Daniell (notice 20) Charlevoix (notice 11) Léry (notice 47) Belleforest & Münster, La Cosmographie universelle de tout le monde. (notice 3) Lavallée & Cassas, Voyage pittoresque et historique de l’Istrie et de la Dalmatie. (notice 45) 5 Un chef-d’œuvre de la littérature américaniste de la Renaissance 1. [ACOSTA (Joseph de)]. Histoire natvrelle et moralle des Indes, tant Orientalles qu’Occidentalles. Où il est traicté des choses remarquables du Ciel, des Elemens, Metaux, Plantes & Animaux qui sont propres de ces païs. Ensemble des mœurs, ceremonies, loix, gouuernemens & guerres des mesmes Indiens. Composée en Castillan par Ioseph Acosta, & traduite en François par Robert Regnault Cauxois. A Paris, Chez Marc Orry, 1598. Pt in-8° ; (8)-375 pp.-(17), plein veau brun, dos à nerfs muet restauré, filet à froid d’encad. sur les plats, fleurons or d’écoinçon, fleurons or au centre des plats portant les lettres « AN et RO », tranches rouges, ex-dono gratté sur le plat sup., rel. de l’époque, bon exemplaire. « Très rare » (Chadenat, 5487, pour l’édition de 1606). « Le Père Acosta passa une grande partie de sa vie en Amérique ; son ouvrage, très estimé à juste titre, a été traduit dans presque toutes les langues. » (Ternaux, Bibliothèque Américaine, 182 et 226). Atkinson, La Littérature Géographique Française De La Renaissance, 385, p. 305. Camus, Mémoire sur la Collection des Grands et Petits Voyages, p. 102 à 113. J. C. B., t. I, p. 358. Medina, t. I, p. 501. De Backer & Sommervogel, t. I, 36. Sabin, 125. « Véritable somme ou encyclopédie des choses d’Amérique latine. Visiteur des missions des Indes occidentales, Acosta a parcouru en tous sens le domaine espagnol, il a beaucoup observé et, pour compléter ses propres observations, il a toujours su s’adresser aux meilleures sources. Il est certainement le plus savant des chroniqueurs du Nouveau Monde et son esprit critique lui permet de discerner la réalité au-delà des merveilles et des mythes. » (Broc, La Géographie de la Renaissance, p. 165). Édition originale de la traduction française fort rare. Joseph d’Acosta, jésuite espagnol, né vraisemblablement en 1539, à Medina del Campo, fut admis dans la province de Castille en 1553 et professa la théologie scolastique à Ocaña. Invité par Pie V à remplacer Francisco de Toledo à la chaire de théologie du collège romain, il préféra se consacrer aux missions des Indes occidentales et s’embarqua, le 8 juin 1571, pour le Pérou. De retour en Espagne fin 1587, après un long séjour au Pérou et au Mexique, d’Acosta mit au propre ses nombreuses notes sur l’histoire naturelle, les mœurs et les coutumes des Indiens. Écrivain sensible, il fut un voyageur au regard diligent. Avec beaucoup d’attention, il s’intéressa aux cultures indigènes, exposa, pour la première fois, le problème des plantations européennes (réussites et échecs), s’interrogea sur l’origine primitive des Américains, et adpota un respect admiratif pour les grandes civilisations indigènes, bien rare chez ses contemporains. Traduite en allemand, en anglais, en français, en hollandais, en italien et en latin, l’Histoire natvrelle et moralle des Indes, l’ouvrage le plus important de l’auteur, fut une source intarissable dans laquelle géographes, naturalistes, théologiens, moralistes et littérateurs puisèrent jusqu’au siècle des Lumières. Les critiques de son époque virent dans le jésuite espagnol « l’Hérodote et le Pline du monde nouvellement découvert ». 2. ALI BEY EL ABBASSI. Pseud. de Badia y Leblich (Domingo). Travels of Ali Bey in Morocco, Tripoli, Cyprus, Egypt, Arabia, Syria, and Turkey, Between the Years 1803 and 1807. Written by himself, and illustrated by maps and numerous plates. In two volumes. London, Printed for Longman, Hurst, Rees, Orme, and Brown, 1816. 2 vol. in-4° ; portrait-frontispice, XLII-339 pp./IX-373 pp.-4 cartes h.-t. repliées et 85 gravures repliées hors texte [I-XII- XII bis-XIII-XXVIII-XXVIII bis-XXIX-LXXXIII], demi-basane havane à petits coins, dos à nerfs, fleurons or, pièce de titre en maroquin marron, rel. post., bon exemplaire. Atabey, 53 (pour l’édition originale française). Blackmer, 62. Cobham, Excerpta Cypria, p. 391. Playfair, Morocco, 506. Röhricht, p. 340. Tobler, p. 140. Manque à Weber. Édition originale de la traduction anglaise. Relation érudite de ce voyage de quatre ans à travers le Proche-Orient, dans laquelle toutes les matières sont traitées : ethnies, coutumes, architecture, musique, distractions, sciences, etc. Parti de Tanger (juillet 1803), le voyageur est présenté à l’empereur du Maroc, puis, de Meknès (octobre), rejoint Fez (novembre), Rabat (mars 1804), Morocco [sic] où il uploads/Voyage/ 570-cat-recits.pdf

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  • Publié le Jul 26, 2021
  • Catégorie Travel / Voayage
  • Langue French
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