Aviation L'aviation est une activité aérienne qui comprend l'ensemble des acteu

Aviation L'aviation est une activité aérienne qui comprend l'ensemble des acteurs, techniques et règlements liés à l'utilisation d'un aéronef dans un but particulier. Ces diverses activités peuvent être classées en activités de sport et loisir ou activités économiques et activités militaires. Il existe d'autres activités aériennes telles que le parachutisme ou le vol en combinaison volante qui utilisent une voilure comme un aéronef. Sommaire  1Origine  2Histoire  3« Aéronautique » ou « aviation »  4Aviation générale o 4.1Le vol à voile o 4.2L'ultra-léger motorisé (ULM) o 4.3La voltige ou acrobatie aérienne o 4.4Les avions utilitaires, l'école et l'entraînement o 4.5L'aviation de loisir ou de tourisme o 4.6L'aviation d'affaires o 4.7Par pays  4.7.1En France  5Aviation commerciale  6Activités militaires  7Annexes o 7.1Articles connexes o 7.2Liens externes  8Notes et références Origine[modifier | modifier le code] Le terme « aviation » a été inventé par Gabriel de La Landelle 1 et Gustave de Ponton d'Amécourt 2 en 1863. Il figure dans la Note Préliminaire du livre de La Landelle : Aviation ou Navigation aérienne3,4. Le mot a été créé à partir du verbe « avier », lui-même dérivé du latin « avis » (« oiseau »), et du suffixe « -ation »5,6,7. Le mot « avion » fut inventé par Clément Ader en 19038. Histoire[modifier | modifier le code] Article détaillé : Histoire de l'aviation. « Aéronautique » ou « aviation »[modifier | modifier le code] Article connexe : Aéronautique. Les dictionnaires courants donnent des définitions quasi-équivalentes pour les deux termes : le domaine des machines permettant de naviguer dans l'atmosphère terrestre. Le terme « aviation » recouvrant plus particulièrement le domaine des avions, le terme « aéronautique » est donc plus général et doit être employé lorsque le sujet recouvre l'ensemble des aéronefs. En anglais, le terme « aviation », bien plus usité dans cette langue que « aeronautics », recouvre quant à lui l'ensemble du domaine. Aviation générale[modifier | modifier le code] Article détaillé : Aviation générale. L'aviation générale est un terme générique qui regroupe toutes les activités aériennes civiles autres que le transport commercial. Elle comprend principalement : l'Aviation légère (ULM, planeurs, avions légers, autogires, petits hélicoptères) et l'Aviation d'affaires. Le vol à voile[modifier | modifier le code] Un planeur. Article détaillé : Vol à voile. C'est une activité de sport et de loisir utilisant un planeur, aéronef volant grâce à ses propres caractéristiques aérodynamiques. Le planeur est remorqué par un avion, voire par un treuil jusqu'à une altitude suffisante puis largué, ou bien possède son propre dispositif d'envol (motoplaneurs, planeurs autonomes). L'objectif du pilote est en général de se maintenir en l'air le plus longtemps possible en utilisant les ascendances thermiques de l'atmosphère (air chaud). On parle alors de vol en thermiques par opposition au vol dynamique exploitant les courants aériens dus aux reliefs et pratiqué le plus souvent en montagne. L'ultra-léger motorisé (ULM)[modifier | modifier le code] Article détaillé : Planeur ultra-léger motorisé. Comme son nom l'indique, l'ultra-léger motorisé (ULM) est un aéronef monoplace ou bi-place très léger avec un poids maximum de 450 kg ou 472,5 kg si équipé de parachute pyrotechnique de secours et pourvu d'un seul moteur. Il existe six classes d'ULM. Le plus simple est un deltaplane à moteur, (le pendulaire), le type le plus utilisé de nos jours est semblable à un avion de petit gabarit (le multiaxes). Une autre catégorie est l'autogire, les plus simples sont les parapentes munis d'un petit moteur adapté (paramoteur). Il est bien adapté à la promenade et à la photographie aérienne ou même au voyage, se contentant de terrains réduits et il coûte beaucoup moins cher que des avions de tourisme. La dernière classe en date est l'hélicoptère ulm, identique à son cousin, mais limité en poids et puissance. En France, pour obtenir le brevet de pilote ULM, quelle que soit la classe concernée, il faut avoir 15 ans révolus, satisfaire à un examen théorique de type questionnaire à choix multiples (QCM), et se voir délivrer une autorisation de vol seul à bord par un instructeur habilité après une formation pratique (20 à 30 heures en général). Certains types d'aéronefs ne sont pas autorisés à voler en Suisse. La voltige ou acrobatie aérienne[modifier | modifier le code] Article détaillé : Voltige aérienne. C'est une activité sportive qui nécessite des appareils spécialement adaptés. Ces appareils sont renforcés pour résister aux efforts et contraintes subis durant les virages serrés, boucles, etc. Les moteurs doivent continuer à fonctionner quelle que soit la position de l'avion en cours d'évolution : vol sur le dos par exemple. Les avions utilitaires, l'école et l'entraînement[modifier | modifier le code] Traitement des récoltes. C'est une activité commerciale qui consiste le plus souvent à épandre un liquide sur une zone donnée (lutte contre les moustiques, traitement des récoltes, etc.) Elle utilise des appareils légers sur lesquels sont montés les dispositifs de stockage et d'épandage des liquides. Il existe quelques appareils spécialement conçus pour cette activité. La lutte contre les incendies est un cas particulier car il existe des appareils spécialement conçus pour écoper l'eau en mer ou sur un lac (remplissage du réservoir pendant le vol) pour ensuite la larguer au-dessus de l'incendie. Contrairement à l'épandage, le stockage puis le largage s'effectuent en quelques secondes ce qui nécessite un pilotage adapté. D'autres activités doivent ou peuvent utiliser des moyens aériens mais, le plus souvent, les appareils sont adaptés et non pas conçus pour ces missions. On peut citer le remorquage des planeurs, le largage de parachutistes ou l'ambulance aérienne. L'activité la plus importante de cette catégorie est l'école et l'entraînement au pilotage où des moniteurs utilisent des appareils légers pour former et entraîner les futurs pilotes privés ou professionnels. Ces activités peuvent aussi faire appel à l'hélicoptère. L'aviation de loisir ou de tourisme[modifier | modifier le code] Un avion de tourisme de type Robin DR400. Article détaillé : Aviation de loisirs. C'est une activité de loisir réglementée à la fois en ce qui concerne les pilotes (licence de pilote), les machines (normes d'équipement minimal, de maintenance, etc.) et les déplacements (vol à vue dit « VFR » ou vol aux instruments dit « IFR »). Le coût de la formation au pilotage, celui des appareils et de leur entretien en font souvent une activité associative au sein d'aéro-clubs. Le pilote, et éventuellement quelques passagers, pratique la navigation aérienne en utilisant des avions légers et en se déplaçant le plus souvent à l'aide des repères au sol définis à l'aide d'une carte aéronautique. Cette activité est donc dépendante des conditions météorologiques minimales exigées. Pour pouvoir piloter ce type d'aéronef en France, un brevet de base BB (vol de 30 km autour d'un aérodrome) ou une licence pilote privé LAPL ou PPL est exigé. Des aides pour les jeunes existent, notamment le BIA (brevet d'initiation aéronautique). L'âge minimum pour obtenir le brevet de base est de quinze ans et pour postuler au brevet de pilote privé LAPL ou PPL il faut avoir au moins 17 ans. Cette activité concerne aussi les hélicoptères mais leur coût d'exploitation est tel que le volume d'activité est marginal. Toutefois, ce volume est en croissance grâce à l'exploitation de machines étudiées spécifiquement pour le tourisme ou le loisir. L'aviation d'affaires[modifier | modifier le code] Un avion d'affaires. Article détaillé : Aviation d'affaires. Il s'agit d'une activité de nature commerciale qui permet de transporter quelques passagers à des horaires et sur des itinéraires négociés. Elle est surtout pratiquée par les hommes d'affaires, d'où son nom, qui utilisent un appareil acheté ou loué (avion-taxi) par leur compagnie pour les amener sur le lieu de leur réunion. L'aviation d'affaire cherche à s'affranchir des conditions météorologiques et utilise des pilotes professionnels qui pratiquent le vol aux instruments (IFR). Afin de répondre aux exigences réglementaires du transport commercial de passagers, les appareils sont au moins bimoteurs et l'équipage est constitué par un pilote et un copilote. [réf. nécessaire] (voir la page de discussion). Le type et la taille des appareils sont très variables, du bimoteur à pistons type Piper seneca pouvant emmener quatre passagers au quadri-réacteur type Boeing 747 ou Airbus A340 emmenant une dizaine de passagers dans des conditions luxueuses. Certaines compagnies ou gouvernements utilisent des avions de transport commercial comme avion d'affaires. L'avion est alors équipé de quelques cabines luxueuses destinées aux dirigeants et d'une cabine standard pour les accompagnateurs. Cette activité peut aussi utiliser des hélicoptères. Par pays[modifier | modifier le code] En France[modifier | modifier le code] Il y a 650 aérodromes en France servant aux multiples besoins des entreprises et des particuliers. En Île-de-France, on compte de l'ordre de 800 000 mouvements d'aviation générale par an sur la dizaine d'aérodromes qui lui sont ouverts (y compris Le Bourget qui compte pour 50 000), ce qui est du même ordre de grandeur que les mouvements d'aviation commerciale (environ 500 000 pour Roissy et 200 000 pour Orly)9. On compte 50 000 pilotes d'avion détenteurs d’une licence dont 6 000 sont des pilotes professionnels. Parmi eux, 2 000 uploads/Voyage/ aviation-histoire.pdf

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  • Publié le Aoû 01, 2021
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