1 2 3 BIEN JOUE DU CLAN DES SEPT par Enid BLYTON POUR la première fois, le Clan

1 2 3 BIEN JOUE DU CLAN DES SEPT par Enid BLYTON POUR la première fois, le Clan des Sept n'a pas de chance. Du haut de leur cabane perchée dans un arbre, les Sept ne voient rien venir. Pas la moindre aventure à l'horizon de leurs vacances... Mais voici qu'une nuit, au cœur du Bois- Bourru... Chut! c'est un secret. Un petit garçon et son chat sont en danger. Des personnages inquiétants rôdent dans la forêt. Brr... Les célèbres Sept et leur chien ne manquent ni de courage ni de flair. Pourtant la partie sera difficile à mener. A vous dé jouer, Clan des Sept, et surtout... à vous de gagner! 4 5 BIEN JOUÉ, CLAN DES SEPT! 6 DU MÊME AUTEUR dans la même collection LE CLAN DES SEPT LA GRANGE-AUX-LOUPS dans la Nouvelle Collection Ségur LE CLUB DES CINQ CONTRE-ATTAQUE LE CLUB DES CINQ EN PERIL LE CLUB DES CINQ VA CAMPER dans la Nouvelle Bibliothèque Rose LE CLUB DES CINQ LE CLUB DES CINQ CONTRE-ATTAQUE LE CLUB DES CINQ EN VACANCES LE CLUB DES CINQ EN RANDONNÉE LE MYSTÈRE DU VIEUX MANOIR © Librairie Hachette, Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays 7 ENID BLYTON BIEN JOUÉ, CLAN DES SEPT! ILLUSTRATIONS DE MARIANNE CLOUZOT LIBRAIRIE HACHETTE 79, Boulevard Saint-Germain, PARIS 8 TABLE 1. Le clan des sept se réunit 10 2. Une idée merveilleuse. 14 3. Le grand arbre 18 4. La maison dans l'arbre. 22 5. Une construction passionnante 27 6. Le garçon au chat 30 7. Matinée dans l'arbre. 34 8. Une nuit au Bois-Bourru 37 9. L'inconnu dans l'arbre 41 10. Une importante réunion 46 11. Jean-Paul rassemble ses souvenirs 50 12. Discussions et projets 54 13. France Chemin 59 14. Emotion 64 15. Georges a une idée 68 16. La boîte bleue 72 17. Et maintenant du 54 77 18. Secret absolu 81 19. Une fin passionnante 86 © Librairie Hachette, 1958. Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. 9 CHAPITRE PREMIER Le Clan des Sept se réunit « MON insigne! Je ne trouve pas mon insigne! Où ai-je bien pu le mettre? se lamentait Jeannette, agenouillée devant sa commode. Je suis sûre de l'avoir rangé dans le tiroir. » D'une main fébrile, elle en sortit pêle-mêle des gants, des mouchoirs, des écharpes, des rubans qui rapidement jonchèrent le sol de la chambre. « Jeannette, mon enfant ! Fais donc attention, j'ai mis de l'ordre ici ce matin, lui fit remarquer sa mère.. Que cherches-tu? — Tu le sais bien, maman. Il me faut mon insigne. Le Clan des Sept se réunit tout à l'heure et aucun membre n'est admis à assister à la réunion s'il n'a pas son insigne. Si je ne le retrouve pas, Pierre ne me laissera pas entrer dans la remise. Où donc ai-je pu le fourrer? » 10 Mouchoirs et écharpes voltigèrent une fois de plus... « Tiens! Le "voilà, cet insigne. Inutile de continuer à mettre tout en l'air.» Mme Dufour se baissa pour ramasser un petit rond d'étoffe sur lequel étaient brodées les lettres C.S. « il était caché dans un de tes gants, étourdie! — On! Vite, donne-le-moi, maman! cria Jeannette. — Pas maintenant. Range d'abord tes affaires. — Mais, maman, le Clan se réunit dans cinq minutes! Pierre est déjà dans la remise. — Eh bien,tu seras un peu en retard, voilà tout! » Et Mme Dufour sortit de la chambre, l'insigne à la main. « Oh! » gémit Jeannette. Mais il n'y avait qu'à obéir En un clin d'œil, mouchoirs, gants et écharpes réintégrèrent pêle- mêle le tiroir. Jeannette bondit dans l'escalier : « C'est fait, maman! Je remettrai tout en ordre en rentrant, je te le promets.» Mme Dufour se mit à rire et lui tendit le petit morceau d'étoffe. « Entendu! Amusez-vous bien à votre réunion! Mais quelle idée saugrenue d'aller s'enfermer dans la remise par une chaleur pareille! Et est-il vraiment nécessaire de fermer portes et fenêtres? » Jeannette épinglait soigneusement son insigne sur sa robe, « Bien sûr, maman. Nos réunions doivent être tenues très secrètes. Il ne faut pas qu'on puisse nous épier. Elle prit un air découragé. « A la vérité, pour ce que nous faisons en ce moment, cela n'aurait guère d'importance. Les journées se ressemblent toutes. Il faudrait absolument qu'il se passe quelque chose d'extraordinaire, qu'il nous arrive une aventure comme celle de l'an dernier. Veux-tu emporter la boîte de gâteaux secs? demanda Mme Dufour, et une bouteille d'orangeade? Regarde, voilà Moustique qui vient te chercher. » Un beau petit épagneul mordoré arrivait en trottant. Il jappa et sauta sur Jeannette. « Oui, oui, Moustique, j'arrive. » Jeannette se baissa pour le caresser. « C'est sans doute Pierre qui t'envoie. Je suis en retard. Partons vite. Merci, maman, pour les gâteaux et l'orangeade! » 11 Elle courut pour traverser le jardin; en approchant de la remise elle perçut un bruit de voix. Sans doute, les six autres membres du Clan étaient-ils déjà arrivés. Elle frappa de ses deux poings, tandis que Moustique, de son côté, essayait de se faire ouvrir en grattant la porte avec ses pattes. « Mot de passe? demanda-t-on de l'intérieur. - Aventure », hurla-t-elle en réponse. La porte s'ouvrit et Pierre, le frère de Jeannette, s'avança les sourcils froncés. « Quelle idée de crier si fort. Tout le monde peut maintenant connaître le mot de passe. - Excuse-moi, dit Jeannette. Comme vous hurliez tous, j'en ai fait autant. D'ailleurs, il n'y a personne pour entendre. Regarde! je vous apporte des biscuits et de l'orangeade. » Pierre observa sa sœur d'un regard scrutateur. Dix minutes auparavant, il l'avait laissée fourrageant dans son tiroir à la recherche du fameux insigne. « Sans lui, je ne la laisse pas entrer », s'était-il promis. Mais l'insigne était à sa place, épingle sur la robe. Il n'y avait rien à dire. Jeannette pénétra dans la remise. Derrière elle, soigneusement, Pierre ferma la porte et mit le verrou. L'unique fenêtre était close. Au- dehors, un soleil de plein été dardait des rayons brûlants. Jeannette souffla, cramoisie. « Quelle chaleur, ici! On bout. Je sens que je ne vais pas tarder à fondre. Tu n'es pas la seule, répondit Pam. Je trouve que c'est stupide de continuer à se réunir ici, par ce temps. La remise est étouffante. Ne pourrait-on découvrir, dans les bois, un coin frais et ombragé? — Impossible! répliqua Jacques. Nous serons espionnés sans cesse par ma sœur Suzie. Elle viendra avec ses petites amies et toutes ces sottes jacasseront, nous épieront. Nous n'aurons plus un moment de tranquillité — Eh bien, fit Colin, il faut donc trouver un endroit à la fois agréable et bien caché, où personne ne puisse nous découvrir, comme là où, de temps à autre, je me réfugie chez nous, au jardin. — Où est-ce? demanda Jacques. — Dans un arbre, un vieil arbre avec de très grosses branches horizontales. J'ai installé là des coussins et une boîte où je mets mes 12 réserves. Il y fait bon et frais, le vent agite les branches, et par surcroît, de mon perchoir, j'ai une vue très étendue, je vois arriver de loin les gens qui me cherchent. » Ces paroles furent accueillies par un silence approbateur; chacun réfléchissait. Puis, les yeux brillants, les membres du Clan se consultèrent du regard. « Bravo! C'est une idée merveilleuse, dit Pierre, traduisant l'impression de tous. Il s'agit maintenant de découvrir un arbre suffisamment gros. Nous y construirons une maison et nous pourrons y tenir nos réunions secrètes sans que personne s'en doute. Au travail, Clan des Sept!» 13 CHAPITRE II Une idée merveilleuse LES SEPT discutèrent avec feu l'idée de Colin. Tous pensaient que c'était là une idée merveilleuse; Colin, de son f côté, ne se sentait pas peu fier d'en être l'auteur. « Il suffirait de trouver un arbre suffisamment gros, avec des brandies bien horizontales, et nous aurions alors un lieu de réunion parfait, disait ; Pierre. On pourrait apporter quelques planches et des coussins, des boîtes pour y ranger nos réserves de biscuits et de boisson, nos livres et toutes les petites choses dont nous avons besoin. - Ce serait formidable! s'exclama Jeannette. Personne ne pourrait jamais deviner que nous nous réunissons là, et il sera absolument impossible de nous entendre. 14 — Alors, filons d'ici, répondit Colin, et tâchons de trouver le coin rêvé. Il fait vraiment trop chaud dans cette remise. Je commence à comprendre ce que peut ressentir une glace sur le point de fondre. Regardez notre vieux Moustique. Il tire la langue comme s'il venait de faire une course de vitesse. » En effet, sa longue langue rosé pendante, le pauvre chien haletait bruyamment. Pierre se leva. « En route, vieux. Il y a là-bas un ruisseau où tu vas pouvoir te désaltérer.» Ils se chargèrent de la boîte à biscuits, mais avant de s'en aller ils firent honneur à l'orangeade. Moustique se précipita vers le uploads/Voyage/ blyton-enid-fr-le-clan-des-sept-03-bien-joue-clan-des-sept-edition-ancienne-1958.pdf

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  • Publié le Jul 11, 2021
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