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EMILIE EOUZAN Recueil de 3 pièces courtes pour adolescents et jeunes adultes So

EMILIE EOUZAN Recueil de 3 pièces courtes pour adolescents et jeunes adultes Sommaire : 1: De l'autre côté il y à ! Résumé : Au moment de l'adolescence, il c'est passé quelque chose dans la cours du collège, entre harcèlement, fausse image de soi et besoin de dominer, les 3 protagonistes se retrouvent face à l'irréparable ou presque ! 10 ans après ils se remémorent cet instant précis où tout à changé ! 2: Tous ensemble Résumé : 12 personnes de tous âges et de tous milieux se retrouvent à une journée de speed-dating du travail, lors de la délibération, dans la salle d'attente, tous parlent, se dévoilent. 3: Ce n'est pas que pas bien Résumé : On à tous des étiquettes que l'on porte au quotidien, des images de nous que l'on nous inflige ou qu'on s'inflige, des regards portés sur les autres. L'apparence, le métier, les habitudes, les traditions, l'origine, le milieu social... comment se défaire de ces étiquettes qui nous guide à contre courant de nos véritables désirs. 1: de l'autre côté il y a... ! Nombre de personnages : 6 ( mais possibilité d'avoir que 3 comédiens en liant les personnages et les masques) Rôles : Eliot : jeune adolescent en manque de confiance qui joue sur l'apparence pour se valoriser Le Masque d'Eliot Maëva : jeune adolescente rejetée et dans sa bulle. Le masque de Maëva Anaëlle : jeune adolescente autoritaire et peste, fille du directeur de l'établissement. Le masque d'Anaëlle Résumé : Au moment de l'adolescence, il c'est passé quelque chose dans la cours du collège, entre harcèlement, fausse image de soi et besoin de dominer, les 3 protagonistes se retrouvent face à l'irréparable ou presque ! 10 ans après ils se remémorent cet instant précis où tout à changé ! Durée de la pièce : entre 20 et 30 minutes Thématique : Harcèlement scolaire Costume : dans la mise en scène originale tous les comédiens étaient en noir avec des bretelles de couleurs différentes en fonction de duos, et les masques avaient des masques neutres blancs TEXTE : Début : Au tout début de la pièce on peut voir entrer sur scène les 3 jeunes, ils sont tous habillés de noir ils sont manipulés comme des pantins par 3 autres comédiens qui portent des masques blancs. Ils les font se mouvoir et interagir à leur guise, ils en font ce qu'il veulent telles des marionnettes contraintes de suivre uniquement ce que l'on veut d'elles sans aucune place pour leur personnalité. Au bout d'un certain temps, les masques les placent comme des statues en avant scène, ils semblent regarder un point à l'horizon, puis les masques s'éclipsent. Et les pantins prennent vie ! Anaëlle : vous avez vu ? Eliot : oui je crois que je vois ! Maëva : oui, je me souviens ! Anaëlle : c'était il y a longtemps ! Eliot : très longtemps ! Maëva : mais on a pas oublié ! Anaëlle : de l'autre côté il y a... Eliot : de l'autre côté il y a... Maëva : de l'autre côté il ya ... une journée ensoleillée ! Anaëlle : de l'autre côté il y a des enfants Eliot : de l'autre côté il y a des enfants qui jouent ! Maëva : de l'autre côté, juste une journée comme toutes les autres ! Anaëlle : de l'autre coté il y avait un banc ! Eliot : je me souviens ! Maëva : je me souviens ! Anaëlle : je me souviens ! Eliot : sur se banc, il y avait deux petites filles qui observaient, et il y avait moi, Eliot ! Maëva : de l'autre coté je me souviens juste des enfants qui crient Anaëlle : de l'autre coté je me souviens, j'étais assise sur ce banc avec Lisa. Eliot : et moi, j'étais encore à faire l’intéressant devant les autres, je me souviens, ils me regardaient tous ! Maëva : moi j'entendais les autres, mais petit à petit, je n'ai plus rein entendu, j'étais seule, comme d'habitude ! Anaëlle : on parlait pas avec Lisa, on regardait les autres, mais Lisa regardait Eliot, moi aussi d'ailleurs ! Eliot : moi, je les voyais les filles sur les banc, puis je voyais bien qu'elles me regardaient, elle me regardaient tout le temps, alors je les ai rejoins et je me suis assis avec elles ! Maëva : moi, je ne bougeais pas, je ne jouais pas, j'aimais pas être là ! Anaëlle : après, Eliot nous a rejoint, et on disait toujours rien, on regardaient la fille là-bas, dans sa bulle... on disait rien... on continuait à la regarder ! Eliot : à ce moment, j'ai dis aux filles, « c'est nul l'école » et je suis parti, en partant j'ai entendu la sonnerie. Maëva : La récré était fini, on est remonté en classe ! Anaëlle : on était bien dans la cour, mais le prof de math nous attendait ! Eliot : J'aime pas les math, j'ai opté pour l'école buissonnière, ça le fait devant les filles ! Maëva : moi je l'ai vu partir Eliot, il faisait son intéressant, mais je m'en fichais Anaëlle : Eliot nous a dit qu'il partait, on a rien dit au prof, ça ne nous regardait pas de toute façon, après on est rentré dans la classe ! Eliot : J'ai escaladé et je me suis retrouvé dans la rue... et là ... il y avait la route ! Maëva : j'ai pris ma place au fond de la classe comme toujours, ils pouvaient pas me voir les autres, c'est là ou j'étais bien, j'étais près de la fenêtre, la liberté quoi ! Anaëlle : en classe j'étais assise à coté de Lisa encore et toujours et puis... je lui ai demandé d'aller chercher la feuille de la fille dans le fond, elle fait toujours ce que je lui dit Lisa. Eliot : je me suis retrouvé sur le trottoir, je me suis senti bête, je regardais autour de moi, il y avait une vieille dame qui nourrissait des pigeons, c'était apaisant ! Maëva : le prof avait commencé son cour, il était sympa, mais je m'en foutais, et... Lisa est venue m’embêter comme toujours, mais cette fois ci, c'est parti trop loin ! Anaëlle : avec Lisa on riait, on parlait toujours pas, et je me suis dit qu'il fallait qu'on trouve un truc, on s'est regardé, on s'est tout de suite comprises et elle l'a fabriqué ! Eliot : je commençais à regretter d'avoir séché les cours, tout ça pour me la péter devant les autres, pourtant, je les aimaient bien les filles, elles parlaient pas trop et je me sentais intéressant à coté d'elles ! Maëva : j'avais prit l'habitude pour m'occuper de faire des avions en papier, des cocottes, c'était ma façon à moi de m'évader, c'est pour ça qu'elle en a fait un, je l'ai vu l'envoyer ! Anaëlle : elle l'a fabriqué avait la feuille de l'autre folle et elle l'a envoyé sur le prof pour qu'elle se fasse engueuler, mais il a bougé et l'avion est passé par la fenêtre ! Eliot : à un moment, j'ai pas trop compris ce qu'il ce passait, tout ce dont je me souviens c'était... les oiseaux et un vélo aussi ! Maëva : j'étais tournée vers la fenêtre, l'avion de Lisa a atterrit dans le parc d'à côté, au milieu des pigeons qui se sont tous envolés, je serais bien parti avec eux ! Anaëlle : on s'est dit que l'avion c'est envolé nulle part, partout, ailleurs et on a écouté le prof ! Eliot : je me souviens d'un violent mal de crâne et après c'est le trou noir, je me suis réveillé à l'hôpital deux mois plus tard ! On m'a dit, qu'on m'avait retrouvé inconscient devant l'école, ma tête aurait heurté le trottoir, je suis resté un mois dans le coma. Ce serait un vélo qui m'aurait renversé à cause de pigeons qui lui auraient fait peur, je sais pas trop... ! Maëva : comme les pigeons ont eu peur à cause de l'avion, ils ont fait peur à un mec sur son vélo, du coup il a foncé sur un autre type qui est tombé la tête la première dans le caniveau, c'est là que j'ai reconnu le sweet rouge d'Eliot ! Anaëlle : Nous, on l'enviait Eliot d'être parti, ça doit être super de se sentir libre. Moi, je ne peux pas me le permettre, d'ailleurs je ne peux rien me permettre ! Je dois bien parler, bien marcher, avoir les meilleures notes ! Raz le bol d'être la fille du dirlo ! Eliot : les copains je ne les ai pas vu pendant longtemps, je suis resté longtemps à l'hôpital et quand je suis revenu la vie a reprit son cours ! Maëva : j'ai continué mon pliage de toute façon Eliot ne s'intéressait pas à moi, à la fin du cour, j'ai pris mes affaires et je uploads/Voyage/ recueil-textes-ados-emilie.pdf