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Axe conclusif histoire et memoire

Axe conclusif Histoire et mémoire des génocides juifs et tziganes En un groupe de citoyens a lancé une pétition pour que plusieurs villes d'Europe place sur le sol des petits pavés doré qui indiquent le nom et la date de naissance d'une victime du nazisme souvent juive ayant vécu à cet endroit-là association Stolpersteine C'est un travail qui s'inspire de l'artiste berlinois Gunter Demnig Pour Paris cela renvoi une image qui ne convient pas à la France Marcher sur ces pierres ne constitue pas un symbole acceptable Entre et les armées alliées découvrent au fur et à mesure de leur avancée en Allemagne ou en Europe de l'Est l'horreur du système d'extermination mis en place par le régime nazi Entre et millions de Juifs sont tués d'abord dans les ghettos puis par les commandos SS en ?n dans les camps d'extermination en Pologne Dans le même temps entre et tziganes ont été tués Toutefois les spéci ?cités de ce génocide sont ignorées elles sont noyées au milieu de l'ampleur des crimes de masse C'est donc progressivement que le récit des rescapés va permettre de découvrir le fonctionnement de mort industrielle le génocide des Juifs et des tziganes appara? t comme un crime hors norme qu'il faut juger dont il faut documenter l'histoire et commémorer la mémoire Ainsi au moment o? une partie des criminels sont jugés et condamnés la littérature et le cinéma s'emparent du sujet pour tenter de transmettre l'inexprimable Par quels moyens l'histoire du génocide des Juifs et des tziganes s'est-elle inscrite dans la mémoire collective I- L'émergence et la matérialisation de la mémoire des génocides Comment la mémoire des génocides s'est-elle construite Le silence de l'après guerre Après des procès s'ouvrent contre les hauts dignitaires allemands Si le crime de génocide est abordé lors de ces procès il est dilué dans la masse des crimes nazis D'autant que la destruction par les nazis de nombreuses preuves matérielles rend di ?cile le travail des enquêteurs Surtout les mémoires de rescapés sont étou ?és par d'autres mémoires le mythe resistancialiste C'est le but des lois d'amnistie pour faire oublier la participation de l'Etat Français au génocide En Europe de l'Est les victimes juives et tziganes sont ignorés par une propagande soviétique qui insiste sur le martyre des soldats morts pour lutter contre le fascisme Le livre de Primo Levi Si c'est un homme est une exception pour l'époque les survivants ont du mal à parler de la Shoah La mémoire juive s ? a ?rme Plusieurs procès sont organisés dans les années ils font émerger la ?gure de la victime juive et s'imposent au c ?ur de la mémoire collective Le témoignage d'anciens déportés juifs montre la spéci ?cité du génocide des Juifs et ouvre la voie sur la reconnaissance des victimes en RFA à partir de le génocide des Juifs est étudié dans les programmes scolaires La presse et le cinéma contribuent à di ?user cette a ?rmation mémorielle Toutefois cela entra? ne les premières thèses négationnistes en