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Textes chansons Am Tout est a ?aire de décor Am Changer de lit changer de corps Am A quoi bon puisque c'est encore Dm Moi qui moi-même me trahis Dm Moi qui me tra? ne et m'éparpille Am Et mon ombre se déshabille E Dans les bras semblables des ?lle s Am O?

Am Tout est a ?aire de décor Am Changer de lit changer de corps Am A quoi bon puisque c'est encore Dm Moi qui moi-même me trahis Dm Moi qui me tra? ne et m'éparpille Am Et mon ombre se déshabille E Dans les bras semblables des ?lle s Am O? j'ai cru trouver un pays Am Coeur léger coeur changeant co eur lourd Am Le temps de rêver est bien court Am Que faut-il faire de mes jours Dm Que faut-il faire de mes nuits Dm Je n'avais amour ni demeure Am Nulle part o? je vive ou meure E Je passais comme la rumeur Am Je m'endormais comme le bruit Dm E Am Est-ce ainsi que les hommes vive nt Dm E Am Et leurs baisers au loin les suivent ---------------------------------------------Am C'était un temps déraisonnable Am On avait mis les morts à table Am On faisait des ch? teaux de sable Dm On prenait les loups pour des chie ns Dm Tout changeait de pôle et d'épaule Am La pièce était-elle ou non drôle E Moi si j'y tenais mal mon rôle Am C'était de n'y comprendre rien ---------------------------------------------- Am Dans le quartier Hohenzollern Am Entre la Sarre et les casernes Am Comme les eurs de la luzerne Dm Fleurissaient les seins de Lola Dm Elle avait un coeur d'hirondelle Am Sur le canapé du bordel E Je venais m'allonger près d'elle Am Dans les hoquets du pianola Dm E Am Est-ce ainsi que les hommes vive nt Dm E Am Et leurs baisers au loin les suivent Am Le ciel était gris de nuages Am Il y volait des oies sauvages Am Qui criaient la mort au passage Dm Au-dessus des maisons des quais Dm Je les voyais par la fenêtre Am Leur chant triste entrait dans mo n être E Et je croyais y reconna? tre Am Du Rainer Maria Rilke Am Elle était brune elle était blanche Am Ses cheveux tombaient sur ses ha nches Am Et la semaine et le dimanche Dm Elle ouvrait à tous ses bras nus Dm Elle avait des yeux de fa? ence Am Elle travaillait avec vaillance E Pour un artilleur de Mayence Am Qui n'en est jamais revenu Dm E Am Est-ce ainsi que les hommes vive nt Dm E Am Et leurs baisers au loin les suiven t Am Il est d'autres soldats en ville Am Et la nuit montent les civils Am Remets du rimmel à tes cils Dm Lola qui t'en iras bientôt Dm Encore un verre de liqueur Am Ce fut en avril à cinq heures E Au petit jour que dans ton c ?ur Am Un dragon plongea son couteau ---------------------------------------------Dm E Am Est-ce ainsi que les hommes vive nt Dm E Am Et leurs baisers au loin les suiven t Dm E Am Comme des soleils révolus CTout est a ?aire de décor Changer de lit changer de corps A quoi bon puisque c'est encore Moi qui moi-même me trahis Moi qui