Sujet bac poesie techno 2 Texte A - Paul Verlaine L'échelonnement des haies Sagesse III L'échelonnement des haies Moutonne à l'in ?ni mer Claire dans le brouillard clair Qui sent bon les jeunes baies Des arbres et des moulins Sont légers sur le vert tendr
Texte A - Paul Verlaine L'échelonnement des haies Sagesse III L'échelonnement des haies Moutonne à l'in ?ni mer Claire dans le brouillard clair Qui sent bon les jeunes baies Des arbres et des moulins Sont légers sur le vert tendre O? vient s'ébattre et s'étendre L'agilité des poulains Dans ce vague d'un Dimanche Voici se jouer aussi De grandes brebis aussi Douces que leur laine blanche Tout à l'heure déferlait L'onde roulée en volutes De cloches comme des ûtes Dans le ciel comme du lait Stickney volutes en spirales Texte B - Colette Les Vrilles de la vigne Dans le chapitre intitulé Jour gris la narratrice évoque la région de son enfance J'appartiens à un pays que j'ai quitté Tu ne peux empêcher qu'à cette heure s'y épanouisse au soleil toute une chevelure embaumée de forêts Rien ne peut empêcher qu'à cette heure l'herbe profonde y noie le pied des arbres d'un vert délicieux et apaisant dont mon ? me a soif Viens toi qui l'ignores viens que je te dise tout bas le parfum des bois de mon pays égale la fraise et la rose Tu jugerais quand les taillis de ronces y sont en eurs qu'un fruit mûrit on ne sait o? ?? là-bas ici tout près ?? un fruit insaisissable qu'on aspire en ouvrant les narines Tu jugerais quand l'automne pénètre et meurtrit les feuillages tombés qu'une pomme trop mûre vient de choir et tu la cherches et tu la aires ici là-bas tout près Et si tu passais en juin entre les prairies fauchées à l'heure o? la lune ruisselle sur les meules rondes qui sont les dunes de mon pays tu sentirais à leur parfum s'ouvrir ton c ?ur Tu fermerais les yeux avec cette ?erté grave dont tu voiles ta volupté et tu laisserais tomber la tête avec un muet soupir Et si tu arrivais un jour d'été dans mon pays au fond d'un jardin que je connais un jardin noir de verdure et sans eurs ?? si tu regardais bleuir au lointain une montagne ronde o? les cailloux les papillons et les chardons se teignent du même azur mauve et poussiéreux tu m'oublierais et tu t'assoirais là pour n'en plus bouger jusqu'au terme de ta vie Texte C - Marcel Proust Sodome et Gomorrhe II chapitre premier Le narrateur part se promener sur une petite route normande Mais dès que je fus arrivé à la route ce fut un éblouissement Là o? je n'avais vu avec ma grand-mère au mois d'août que les feuilles et comme l'emplacement des pommiers à perte de vue ils étaient en pleine oraison d'un luxe inou? les pieds dans la boue et en toilette de bal ne prenant pas de précautions pour ne pas g? ter le plus merveilleux satin rose qu'on eût jamais vu et que faisait briller le soleil l'horizon lointain de la mer fournissait aux pommiers comme un arrière-plan d'estampe japonaise si je levais la tête pour regarder le ciel entre les eurs qui faisaient
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- Publié le Jui 02, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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