Boulestin amp duday ethnologie 1

LES PRATIQUES FUNÉRAIRES À L'? GE DU BRONZE EN FRANCE Actes de la table ronde de Sens-en-Bourgogne Yonne Sous la direction de Claude Mordant et Germaine Depierre Paris Éditions du CTHS Sens-en-Bourgogne Société archéologique de Sens CETHNOLOGIE ET ARCHÉOLOGIE DE LA MORT DE L'ILLUSION DES RÉFÉRENCES A L'EMPLOI D'UN VOCABULAIRE Bruno BOULESTIN et Henri DUDAY Mots clés Archéologie funéraire ethnologie funéraire sépulture primaire secondaire funérailles Résumé Il existe entre l'ethnologie et l'archéologie de la mort un véritable fossé qui tient à l'impossibilité de passer directement sans interprétation subjective des observations de terrain à la restitution des pratiques puis de celles-ci aux pensées qui les ont guidées Ce décalage a des conséquences importantes sur le vocabulaire de l'archéologie funéraire qui s'appuie sur une typologie se référant essentiellement à des observations ethnologiques Les auteurs proposent de reconsidérer en conséquence l'emploi de certains termes a ?n qu'il soit plus conforme à la démarche qui doit présider à notre recherche Keywords Funerary archaeology funerary ethnology burial primary secondary funeral ceremony Abstract There exists a real divide between Ethnology and the Archaeology of death that arises from the impossibility to pass directly and without subjective interpretation from observations made in the ?eld to the restitution of practices and then on to the throught processes that have guided these practices This di ?erence has important consequences on archaeological and funerary vocabulary that cornes from a typology referenced essentially from ethnological observations The authors propose to reconsider the use of certain terms so that they conforme more to the tools necessary in our research ? Laboratoire d'anthropologie UMR du CNRS Université de Bordeaux I et UMR du CNRS Université de Rennes I rue Paul Bert Nogent-sur-Marne Laboratoire d'anthropologie UMR du CNRS Université de Bordeaux I avenue des Facultés Talence cedex C Chacun de nous croit savoir d'une manière su ?sante ce que c'est que la mort ? R HERT L'archéologie funéraire a connu durant ces der- tiple ? lesquels sont censés décrire non seulement la nières années un développement considérable et elle tend tombe mais bien les pratiques funéraires dont elle reste le en ?n à gagner dans la recherche archéologique une place seul témoin dire d'une sépulture qu'elle est primaire ? digne de son importance Paradoxalement la notion ou secondaire ? ne dé ?nit pas une propriété intrinsèque même de sépulture principal objet de son étude n'a jus- de la structure mais présuppose ce que purent être les qu'à présent été que fort peu discutée et sa simple dé ?ni- funérailles qui s'y associèrent en l'occurrence simples ou tion soulève aujourd'hui encore des di ?cultés notables doubles Ce vocabulaire est universellement répandu En l'absence de consensus sur le vocabulaire et les cri- depuis plus d'un siècle et cependant qu'il s'agisse de la tères de détermination il est probable que les erreurs dans reconnaissance des sépultures ou d'une classi ?cation des la reconnaissance même des sépultures ne soient pas pratiques funéraires il est d'un emploi au mieux délicat rares que ce soit par excès ou par défaut

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