De l x27 induction chez aristote

De rinduction chez Aristote C'est une tentation à laquelle succombe bien vite le philo- sophe en quête d'une théorie plus profonde et plus satisfaisante que celles de ses prédécesseurs de ramener à son point de vue et de juger d'après ses exigences de pensée des questions envisagées avant lui en un sens parfois tout 'autre S'il arrive par exemple de consulter Aristote sur les di ?ciles problèmes que pose l'induction on ira convaincu par avance d'y recueillir certaines indications sans doute plus ou moins précises sur un procédé de la Science et de la Science expérimentale sur les méthodes qui le caractérisent sur le principe qui le légitime Procédé scienti ?que l'induction serait-elle autre chose Et isa valeur ne dépendrait-elle pas de la manière dont on observe les cas individuels du principe qui en dégage les lois A suivre cependant une méthode un peu di ?érente plus sou- cieuse de réalité historique et moins pressée de conclure l'on se persuade que l'induction aristotélicienne est un procédé général dont le champ d'application déborde celui de la Science puisqu'il s'étend à la Dialectique à la Rhétorique et à la Métaphysique et que ce n'est pas là o? il en est parlé le plus explicitement qu'il convient de chercher un point de comparaison entre les méthodes modernes et celle que préconisait Aiistote en vue de constituer les Sciences naturelles I Si le terme inayonyri ne se rencontre pas avant Aristote et s il en donne le premier la dé ?nition devenue classique àno Tw ta ' ezcc Tov km rà x Heinrich Maier Die Syllogistik des Aristotdcs S A Th H? lfte p Tiibingen Laupp A Top ca C HEVUE DES SCIENCES PHILOSOPHIQUES ET THÉOLOGIQUES Socrate la découverte du raisonnement inductif Celui-ci et à son exemple Platon en ont fait l'un et l'autre un tisagie fréquent Aristote le reçut donc de leurs mains tel qu'ils le pratiquèrent Et le témoignage rendu à Socrate nous assure de l'identité initiale de leur point de vue d'autant mieux que l'exemple apporté par le Stagirite lorsqu'il dé ?nit l'induction est l'un des plus familiers aux entretiens des Mémorables J'aurai de nouveau à utiliser cette constatation très simple Pour l'instant je n'en veux retenir qu'une seule conséquence ayant trait aux ?ns les plus générales de l'induction Les recherches dialoguées de Socrate et de Platon tenaient de leur forme spéciale un double caractère D uno part elles visaient à un résultat scienti ?que c'est-à-dire tout à fait précis et nécessaire d'autre part elles s'e ?orçaient de produire une conviction immédiate dans l'esprit de l'interlocuteur Il para? t même que chez Socrate cette dernière préoccupation était dominante Il voulait agi sur ses concitoyens et les persuader Ce serait une ?uvre di ?cile de faire le départ dans les exemples qui nous restent de sa manière de raisonner entre les observations qui fondent sa conviction personnelle a vant toute discussion et celles dont il se sert suivant les besoins de l'esprit dont il veut se rendre ma? tre De même Platon

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