Ob 17bd33 la querelle des universaux2

Philippe KIRSCHER - A propos de la querelle des universaux - page La querelle des universaux On a coutume de faire de Porphyre - celui qui laissa à la postérité la querelle que se livrèrent les philosophes dialecticiens et théologiens du Moyen-? ge et à leur suite bon nombre de penseurs jusqu ? à aujourd ? hui Il s ? agit de la question sur la nature des idées générales ou universaux qu ? il présente dans l ? Isagogè son livre sur l ? introduction aux Catégories d ? Aristote - - et qui est un traité de logique à l ? usage des débutants Porphyre annonce que son étude va traiter des genres et des espèces mais précise qu ? il ne tranchera pas la question de savoir si ce sont des réalités qui existent en elles-mêmes ou si ce sont de simples conceptions de l ? esprit Etienne Gilson dans La Philosophie au Moyen-? ge présente ce passage de Porphyre Le platonicien Porphyre ajoute qu ? il remet à plus tard de décider si les genres et les espèces sont des réalités subsistantes en elles-mêmes ou de simples conceptions de l ? esprit de plus à supposer que ce soient des réalités il se refuse pour le moment à dire s ? ils sont corporels ou incorporels en ?n supposant que ce soient des incorporels il décline d ? examiner s ? ils existent à part des choses sensibles ou seulement unis à elles ? Porphyre ne prend parti ni pour Platon ni pour Aristote et les commentateurs de l ? Isagogè se trouveront eux-mêmes devant ce choix sans pour autant avoir à leur disposition à cause d ? une transmission plus que fragmentaire de leurs ?uvres une connaissance suf ?sante d ? Aristote ou de Platon il faudra attendre le e siècle pour que celles-ci soient largement traduites Certes c ? est bien ce texte de Porphyre qui a déclenché la polémique théologique sur la Trinité dogme central de la foi chrétienne qui présente l ? unicité de Dieu en trois hypostases Le Père le Fils et l ? Esprit Saint Le concile de Nicée conclut que le Fils est consubstantiel au Père et le concile de Constantinople proclame la divinité de l ? esprit Saint tout en con ?rmant le concile de Nicée Le concile de Chalcédoine déclare quant à lui que les notions latines de substance et de personne sont équivalentes aux notion grecques héritées de Platon et du néoplatonisme d ? essence et d ? hypostase Il ajoute que Dieu fait Homme en la personne du Christ réunit les deux natures humaine et divine sans confusion sans changement sans division et sans séparation ? Je fais ici référence à la critique particulièrement acerbe que le cercle de Vienne et spécialement Wittgenstein ?rent à la métaphysique au début du e siècle De manière plus générale la philosophie analytique en sa démarche de s ?appuyer sur une analyse logique de la parole et du langage

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