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^^L .^ K ,A. > J^^' 11-»* ^ 3f~ .J^ •^*>' f . \,tt«- i'- ^f^ v-^-- -^ :- .aè*^ f^ ^"C. '/^v^ w s - "m. Digitized by the Internet Archive in 2008 with funding from IVlicrosoft Corporation littp://www.archive.org/details/evangileselonsaiOOIagruoft t / / / 6 EVANGILE SELON SAINT LUC CUM PERMISSU SVPERIORUM IMPRIMATUR Parisiis, die 29» junii 1921 E. Adam V. g. ÉTUDES BIBLIQUES ÉVANGILE SELON SAINT LUC PAR LE P. M€jÀAGRANGE DES FRERES PRÊCHEURS PARIS LIBRAIRIE VICTOR LECOFFRE J. GABALDA, Éditeur RUE BONAPARTE, 90 1921 AVANT-PROPOS ^ Ce commentaire du troisième évangile se lie étroitement au Commentaire de saint Marc déjà publié dans cette collection à!Etudes bibliques (1). Je me suis cru autorisé à renvoyer une fois pour toutes à cet ouvrage pour l'explication des passages qui sont parallèles. Mais ce renvoi n'a trait qu'au fond des choses et ne pouvait me dispenser d'étudier de près la pensée propre et les expressions de Luc, L'économie de papier n'en est pas moins considérable, puisqu'on a calculé que les trois quarts de l'évangile de Marc sont représentés dans Luc. Quelle est la base de cette étroite ressemblance? C'est une question agitée encore, surtout parmi nous catholiques, et très librement, comme l'a affirmé la Commission biblique (2). J'ai cru devoir la trancher dans le sens de la dépendance de Luc, dépendance qui ne gênait nullement sa liberté. Peut-être l'intérêt principal de ce commentaire sera-t-il de mettre en lumière l'accord de ces deux points. Cependant, même si l'on refusait d'expliquer la ressemblance autrement que par l'ascendant de la catéchèse orale, la compa- raison garde tout son intérêt, car on ne peut mieux apprécier les nuances du style de Luc qu'en le comparant avec celui de Marc. Or le troisième évangile a aussi un contact très étroit avec certains endroits du premier, dont il diffère tellement sous d'autres rapports. Aussi le problème est-il beaucoup plus ardu, des causes de cette ressemblance. La critique moderne, constatant qu'elle se trouve surtout dans les discours de Jésus, et c'est un fait indéniable, a essayé de l'expli- quer par l'hypothèse dite des deux sources. Luc et Matthieu auraient été composés d'après Marc et d'après un recueil de discours. (1) Paris, Gabalda, 1911; 2» édition, 1920. (2) Décision du 26 juin 1912. L'exposé de ces points appartient à VIntroduction. ÉVANCII.B SELON â4INT LUC. a AVANT-PROPOS. La Cornnussion biblique dont nous respectons les décrets comme supremam sludiorum normam et regulam (1) a rejeté celte hypo- thèse en tant qu'elle porte atteinte à l'authenticité : du premier évansile ; cet évangile est l'œuvre de saint Matthieu qui 1 a écrit en araméen, et la traduction grecque qui est notre premier évangde canonique nous a conservé en substance l'œuvre de l'apôtre. Mais elle n'empêche nullement dladmettre, ou que Luc se smt inspiré de saint Matthieu, ou qu'U en ait connu seulement des extraits dans un recueil composé surtout de discours. Ce sont ces deux hypothèses seulement que nous avons envisagées, et cest tout ce que permettait l'étude de Luc. Il est réservé à un commen- taire du premier évangile d'aborder les problèmes les plus délicats de tous ceux que soulèvent les synoptiques, ceux des rapports entre Marc et Matthieu, entre le Matthieu araméen et le Matthieu grec. Sous cette réserve expresse, nous avons reconnu la dépendance de Luc par rapport aux discours du premier évangile, soit quil les ait lus dans l'évangile grec complet, soit qu'il n'ait connu qu un extrait grec comprenant les discours. " Nous avons, hélas ! conscience d'offrir au lecteur un commentaire beaucoup plus littéraire que théologique. Sans oublier jamais le caractère sacré d'un Uvre dont Dieu est l'auteur, nous avons poursuivi, aussi avant que nous avons pu, l'étude du style, e l'humble sens grammatical des phrases et môme des mots, essayant de comprendre tout le travail humain auquel saint Luc s est livré. Rien ne nous serait plus flatteur et plus agréable que de voiruu théologien accorder quelque crédit à cette étude, et s'en servir pour pénétrer plus avant dans l'iatelligence de la Parole de Dieu. Non omnia possumus omnes. En attendant je prie très humblement, mais avec confiance Notre- Seigneur Jésus-Christ de suppléer à toutes les insuffisances et à toutes les lacunes, et de se faire lui-même notre Maître es Écritures en touchant notre cœur : Nonne cor nostrum ardenserat tnnohs dum loqueretur in via, et aperiret nobis Scripturas (xxiv, 32). Jérusalem, 7 décembre 1919, en la Vigile de rimmaculée-Conceplion. (1) Constitution Vineae electae, 7 mai 1909. BIBLIOGRAPHIE Pour les textes, voir Commentaire de saint Marc, p. viss. Ajouter : Die Schriften des Neuen Testaments in ihrer alteslen erreichbaren Textgestalt hergestellt auf Grund ihrer Textgeschichte, von Her- niann Freiherr von Soden, Il Teii : Text mit Apparat, nebst Ergânzun- gen zu Teil I, Gôttingen, 1913. Griechische Synopse der vier neutestamentlichen Evangelien nach literarhistorischen Gesichtspunkten und mit textkrilischera Apparat, von Prof. Dr. Wilhelm Larfeld, Tùbingen, 1911. The Coptic version of the New Testament in the northern diaiect otherwise called Memphitic and Bohairic, -with introduction, critical apparatus, and literal English translation, vol. II, The gospels of S. Luke and S. John, Oxford, 1898 {Horner). The coptic version of the New Testament in the southern diaiect otherwise called Sahidic and Thebaic, with critical apparatus, literal english translation, register of fragments and estimate of the version, Vol. II, The Gospel of S. Luke, Oxford, 1911 {Horner). Commentaires sur saint Luc. — Catholiques Anciens. Origènr, Homiliae in Lucam, Migne, P. G. XIII, 1801-1902, seule- ment dans la traduction latine de saint Jérôme. De ces trente-neuf homélies, très courtes, trente-deux ne dépassent pas le ch. IV. Quelques fragments en grec àainsla. Phiiocalie. Migne a placé à la suite (1903-1910) des allusions à Origène tirées de Macarios Chrysocephalos. Des scholies conservées en grec se trouvent dans Migne, XVII, 312-369. EusKBE de Césarée, Etç xh v.ccioi. Aouxav eùaYY^Àwv, Fragments dans Migne, P. G. XXIV, 529-605. S. Cyrille d'Alexandrie, 'E^-fiyrinç eîç xh xaià Aouxav eùaY^éXiov, Migne, P. G. LXXII, 475. — Le texte presque entier d'après IV BIBLIOGRAPHIE. une version syriaque, publié par Payne Smith : S. Cyrilli Alexandriae Archiepiscopi Commentarii in Lucae evange- lium quae supersunt syriace Oxonii MDCCCLVIII. Tra- duction anglaise par le même, Oxford I et II, 1859. Théophylacte, p. g. CXXIII, 682 ss. EUTHYMIUS ZiGABENDS, P. G. CXXIX, 853-1101. Catenae in evangelia S. Lucae et S. Joannis... éd. J. A. Cramer, Oxford, 1841. S. Ambroise, Expositio evangelii secundum Lucam, en dix livres, Migne, P. L. XV, 1527-1850. S. BEDE, le Vénérable, In Lucae evang. expositio, en six livres, P. L. XCII, 307-634. Cajetan, In quatuor evangelia, Lyon, 1556; Luc de 199-320. Maldonat, Commentariorum in quatuor evangelistas Tomus II, Mayence, 1622; Luc de 5 à 188. Catholiques modernes : ScHANz, Commentar ûber das Evangelium des heiligen Lucas, Tû- bingen, 1883. Knabenbauer, s. I. Evangelium secundum Lucam, Paris, 1896. FiLLiON, La Sainte Bible, Tome VII, Paris, 1901. Non catholiques : Godet (F.), Commentaire sur l'évangile de saint Luc, I et II, 3' éd., Paris, 1888. Hahn (G. L.), Das Evangelium des Lucas, I et II, Breslau, 1894. HoLTZMANN (H. J.), Die Synoptiker, 3* éd., Tûbingen, 1901. LoisY (Alfred), Les évangiles synoptiques I et II, Ceffonds, 1907- 1908. Plummer (Alfred), A critical and exegetical Commenlary on the Gospel according to S. Luke, 4* éd. 1901, tirage de 1910. Weiss (Bernard), Die Evangelien des Markus und Lukas, la 9" édi- tion du Kritisch-exegetischer Kommentar de Meyer, Gôttin- gen, 1901. Weiss {Johannes), la 8^ édition du même commentaire, révision de Bernard Weiss par son fils, Gôttingen, 1892. BIBLIOGRAPHIE. T Weiss {Johannes), Dos Lukas-Evangelium, dans Die Schriften des Neuen Testaments , Gôttingen, 1907. Wellhausen, Das Evangelium Lucae, ubersetzt und erkiârt, Berlin, 1904. Zajin, Lukas, 1" et 2* éd., Leipzig, 1913. Les circonstances ne m'ont pas permis de m'en servir avant la correction des épreuves. Klostkrmann {Erich), Lukas, Tûbingen, 1919, n'a pu être utilisé que pour la révision. Je suis surtout redevable à Plummer, Schanz et Holtzmann. En dehors des commentaires, parmi les ouvrages qui m'ont été le plus utiles, je tiens surtout à citer : FiELD, Notes on the translation of the New Testament, réimprimé à Cambridge en 1899. JùLiCHER, Die Gleichnisreden Jesu, 2' éd., Tûbingen, 1910. Spécialement pour l*Introduction : IIawkins, Horae synopticae, 2* éd., Oxford, 1909. Harnack, Lukas der Arzt, 190ë; Sprûche und Reden Jesu, 1907; Neue Untersuchungen zur Apostelgeschichle, 1911. Spécialement pour la langue : Blass' (Friedrich), Grammatik des neutestamentlichen Griechisch, vierte, voUig neugearbeitete Auflage, besorgt von Albert Debrunner, Gôttingen, 1913. Cité Blass-Deb., ou Deb. L'ancienne édition est aussi citée : Blass. Cadbury, The Style and Hterary Method of Luke, \ The diction of Luke and Acts, Cambridge, 1919. Dalman, Die Worte Jesu, I, Leipzig, 1898. — Grammatik des Jûdisch-Palàstinischen Aramàisch, 2° éd., Leipzig, 1905. Deissmann, Bibelstudien, Marburg, 1895. — Neue Bibelstudien, Mai,rh\ivg, 1897. — Hellenistisches Griechisch, dans la Realencyklopâdie de Hauck, Leipzig, 1899. — Licht vom Osten, Tiibingen, 1908. VI BIBLIOGRAPHIE. Ebeling, Griechisch'Deutsches Wôrterbuch zum Neuen Testamente, Hannover et Leipzig, 1913. Hatch, Essays in Biblical Greek, Oxford, 1889. HoBART, The médical language of St. Luke, Dublin, 1882. Kdhner-Gerth (K.-G.), Ausfûhrliche Grammatik der griechischcn uploads/s1/ evangile-selon-saint-luc.pdf

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  • Publié le Dec 04, 2022
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