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XV ^.-4-1 r^ " LE TROUBADOUR GUIRAUT RIQUIER ÉTUDE SUR LA DÉCADENCE DE L'AISTCI

XV ^.-4-1 r^ " LE TROUBADOUR GUIRAUT RIQUIER ÉTUDE SUR LA DÉCADENCE DE L'AISTCIEISTNE POÉSIE PROVENC AT^E PAR Joseph ANGLADE ANCIEN JilAITRE DE CONFÉRENCES DE PHILOLOGIE ROMANE A l'UNIVERSITÉ DE RENNES PROFESSEUR AU LYCÉE DE BORDEAUX DOCTEUR ES LETTRES Bordeaux : FERET & FILS, ÉDITEUaS, i5, COURS DE L'IiNTENDANGE Lyon : Henri GEORG, 36-/j2, passage de l'Hotel-Dieu Marseille: Paul RUAT, 54, rue Paradis | Montpellier*. C. GOULET, 5, Grand'Uue Toulouse : Edouard PRIVAT, i/i, rue des Arts Madrid : MURILLO, Alcalâ, 7 Paris : Albeht KO?sTF,MOri\G, /|, rue Le Goff \)0J rrov. LE TROUBADOUR GUIRAUT RIQUIER ÉTUDE SUR LA DÉCADENCE r>E L'ANCIENNE POÉSIE PROVENÇALE PAR Joseph ANGLADE A>C1EÎ( MAITRE DE CONFERENCES DE PHILOLOGIE ROMANE A L UNIVERSITE DE RENNES PROFESSEUR AU LYCÉE DE BORDEAUX DOCTEUR ES LETTRES Bordeaux : FERET & FILS, ÉDITEURS, i5, COURS DE L'INTENDVNGE Lyon : Henri GEORG, 36-42, passage de l'Hotel-Dieu Marseille: Paul UUAÏ, 54, rue Paradis | Montpellier: C. GOULET, 5, Grand'Uue Toulouse: Edouard PRIVAT, i/j, rue des Arts Madrid: xMUlULLO, Algalâ, 7 ,'3 Paris : v ' Albert FONTEMOING, 4, rue Le Goff \ X /.\ 1905 AL SAVI CORTES CAR ET ONRAT MAIESTRE En Camille GHABANEAU OMENAÏGE CORAL DE PABT LO SIEU FIZEL DISCIPOL J. A AVANT -PROPOS L'étude des poésies de Guiraut Riquier avait tenté avant nous M. Aubry-Vitet, qui en fit, en 1868, le sujet de sa thèse de sortie de l'Ecole des Chartes. Les conclusions seules en ont été publiées ^ Ce court résumé nous laisse voir comment M. Aubry-Vitet avait traité son sujet. Ce qui intéresse en Riquier, dit- il, «ce n'est pas sa biogra- phie, c'est son œuvre, » et il cherche «dans ses poésies la réponse à ces trois questions : i^ quels sont les caractères de son génie poétique? 2" quel rôle joue-t-il dans l'histoire de la poésie provençale? 3* quelles lumières nous fournit-il sur les derniers temps de la littérature provençale et sur les causes qui avaient amené la décadence de cette litté- rature ^ ? )) Contrairement à l'opinion de M. Aubry-Vitet, nous avons cru que la biographie de notre troubadour ne manquait pas d'intérêt : essayer de se représenter l'existence d'un poète du Moyen-Age ne nous paraît pas un vain tra- vail ; l'intérêt augmente, si l'on étudie en même temps, comme nous avons essayé de le faire, le milieu littéraire et surtout social où ce poète a vécu. Voilà même pourquoi nous avons fait entrer dans la première partie de notre étude l'épître adressée par Riquier au roi de Castille au I. Dans le volume intitulé : [Kcjle Impériale des Chartes] Positions des Thèses soutenues par les élèves de la promotion 1807- 18G8, pour obtenir le diplôme d'archiviste- paléographe, Paris, imprimerie Simon Raçonet G", 18O8. Les conclusions de M. Aubry- Vitet occupent les pages 3-8, sous le titre suivant : Guiraut Riquier de Narhonne et les derniers temps de la poésie provençale. 3. P. 4. VllI LE TROUn.VDOUn GUIRAUT RIQUIER sujet du nom des jongleurs; elle nous paraît encore plus intéressante pour l'histoire des mœurs que pour l'histoire littéraire proprement dite. La dernière partie de l'étude de M. Aubry-Vitet, autant que nous pouvons en juger par le résumé imprimé, pré- sente quelques contradictions. L'auteur ne croit pas que la poésie provençale ait été tuée « dans sa fleur par l'invasion française et par l'Inquisition » ^ Cependant des trois causes par lesquelles il explique^ la décadence de la poésie pro- vençale, la première et la seconde, (( l'appauvrissement des classes élevées » et « les envahissements du pouvoir royal», ne sont pas, on en conviendra, sans corrélation avec « l'in- vasion française». Quant à l'Inquisition, on verra dans notre étude sur les poésies religieuses de Riquier comment il faut entendre son action. En revanche, nous croyons, avec M. Aubry-Vitet, que Riquier n'a pas été un novateur; il n'a pas cherché k diriger la poésie dans des voies nouvelles, mais il a contribué k la faire évoluer vers la poésie didactique, morale et religieuse : il marque la fin d'une époque et en annonce une autre. Nous avons cité les poésies lyriques de Riquier d'après le numéro qu'elles occupent dans le Griindriss de Bartsch. Il y aurait eu, nous ne le nions pas, quelques avantages k suivre Tordre du manuscrit (suivi par l'éditeur Pfaff), qui est pour les chansons et les vers l'ordre chronologique. Mais, le reste des compositions lyriques étant classé en dehors de cet ordre, il n'y avait pas de raison essentielle de s'y astreindre. Quant aux Epîtres, nous les avons classées par ordre alphabétique, d'après le premiers vers : on trouvera k la suite de la bibliographie une table de concor- I. p. 6. 2. P. 7. AVANT -PROPOS IX dance entre les numéros du Grundriss de Bartsch et les numéros et pages de l'édition Pfaff. Il ne nous reste qu'à remercier en peu de mots ceux dont nous avons mis l'obligeance à contribution pendant la rédaction de cette étude. Le maître vénéré auquel elle est dédiée a mis sa connaissance profonde de la littérature provençale à notre disposition avec une bienveillance inépuisable. On retrouvera ça et là quelques-unes de ses précieuses indications; mais ce livre serait moins indigne de lui si un fâcheux hasard ne nous en avait tenu constam- ment éloigné pendant la période la plus active de notre travail. Nous devons également exprimer nos sincères remerciements à M. J. Tissier, bibliothécaire et archiviste de la ville de Narbonne, qui nous a été dans nos recherches un guide sûr et précieux, d'une extrême obligeance. Enfin, M. Antoine Thomas a bien voulu aussi, en lisant en manuscrit le présent travail, nous communiquer quelques intéressantes observations : nous le remercions bien cor- dialement. BIBLIOGRAPHIE [Alfonse X]. — Las Siete Pariidas del Rey don Alfonso el Sabio cotejadas con varias codices antiguos por la Real Academia de la Hisioria. Madrid, 1807, 3 vol. AisELiER (Guillem). — Histoire de la guerre de Navarre, ... éd. Fr. Michel. Paris, i856. Anglade (J.). — Deux troubadours narbonnais, Guillem Fabre, Bernart Alanhan. Narbonne, igoS, Appel (G.). — Provenzalische Chrestomathie, r* éd.^ Leipzig, 1895. Appel (C). — Provenzalische Inedita aus der Pariser Handschriften. Leipzig, 1890. Appel (G.). — Das Leben und die Lieder des Trobadors Peire Rogier. Berlin, 1882. Archivfiir das Studium der neueren Sprachen, t. XVI, p. 137-147 (article de Bartsch sur G. Riquier). AzAÏs (G.). — Les Troubadours de Béziers, 2' éd. Béziers, 1869. Baluze. — Concilia Galliae Narbonensis. Paris, 1668. y^ Barrau (de). — Documents sur le Rouergue. Rodez, i853, 3 vol. Bartsch (K.). — Chrestomathie Provençale, ^^ éd. Elberfeld, 1880. Bartsch (K.). — Grundriss zur Geschichte der provenzalischen Literatur^. Elberfeld, 1872. (Gr.) Bartsch (K.). — Denkmàler der provenzalischen Literatur (Biblio- thekdes litterarischenVereins in Stuttgart, Bd. XXXIX). Stuttgart, i85G. Bernhard. — Die Werke des Trobadors N'At de Mons (Altfranzôsische Bibliothek, XI). Besse. — Histoire des Ducs, Marquis et Comtes de Narbonne. Paris, 1660. Besse. — Histoire des comtes de Carcassonne. Béziers, iC45. Birch-Hirschfeld. — Ueber die den provenzalischen Troubadours ... bekannten epiechen Stoffe. Halle, 1878. Blakc (A.). — Le livre de comptes de J. Olivier, t. II, i'^"' partie. Paris, 1899. 1. Dans le corps de l'ouvrage, nous indiquons les diverses éditions d'un livre au moyen d'un petit chiffre accompagnant le titre. 2. Les renvois aux poésies lyriques des troubadours sont faits d'après le Grundriss. XII LE TROUBADOUR GUÏRAUT UIQUÏCU ^ Bosc. — Mémoires pour servira l'histoire du Rouergae. Rodez, 1797, 3 vol. Bouges. — Histoire ecclésiastique et civile de la ville et du diocèse de Carcassonne. Paris, 17/iï. BouïARic. — Saint Louis et Alphonse de Poitiers. Paris, 1870. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne. Catel. — Mémoires de l'histoire du Languedoc. Tolosc, i633. Ghabaneau (C). — Varia Provincialia. Paris, 1889. CiiABANEAU-NouLET. — Deux munuscrils provençaux. Montpellier, 1888 (Publications spéciales de la Société pour l'étude des langues romanes, t. XIII). G>yRiM. — Die Sprichwôrter... in den provenzalischen Lyrikern. Marburg, 1887 (Thèse de Marburg). Goulét(J.). — Le troubadour Guilhem Montanhagol. Toulouse, 1898 (Bibliothèque méridionale, IP série, t. IV). Damman. — Die allegorische « Canzone » des Guiraut de Calanso und ihre Deutung . Breslau, 1901. (Thèse de Breslau.) Danzas. — Études sur les temps primitifs de l'ordre de saint Domi- nique. Paris, 1873-1877, 4 vol. DiEz (F.). — Leben und Werke der Troubadours, 1" éd. Leipzig, 1882. {L.W.) DiEz(F.). — Die Poésie der Troubadours, a* éd. Leipzig, i883. DoGNON (P.). — Les Institutions politiques et administratives du pays de Languedoc du xiu* sihcle aux guerres de religion. Toulouse, 1896. Douais (G.). — L'albigéisme et les Frères Prêcheurs à Narbonne. Paris, 1894. Douais (G.). — Documents pour servir à Thisioire de Vlnquisition dans le Languedoc. Paris, 1900, 2 vol. Douais (G.). — Documents sur ^ancienne province de Languedoc. T. I", Béziers religieux. Toulouse. EiCHELKRAUT (F.). — Dcr Troubudour Folquet de Lunel. Berlin, 1872. (Thèse de Berlin.) Fauriel (G.). — Histoire de la poésie provençale. Paris, 1846, 3 vol. Freymond. — Jongleurs und Ménestrels. Halle, i883. (Thèse de Heidelberg, i883.) [Galvani]. — Osservazioni sulla poesia de' trovatori. Modena, 1829. Gatien-Arnoult. — Monumens de la littérature uploads/s1/ giraut-riker.pdf