ggss^^UÊÊÊÊto U dVof OTTAWA 39003002237 J51 ^ c $^'0- Ifi'ln LE SAGE DE L'INDOS
ggss^^UÊÊÊÊto U dVof OTTAWA 39003002237 J51 ^ c $^'0- Ifi'ln LE SAGE DE L'INDOSTAN DU MÊME AUTEUR E\ VENTE A LA MEME LIBRAIRIE La langue HÉBRAÏQUE restituée, et le véritable sens des mots hébreux rétabli et prouvé par leur analyse radicale. Ouvrage dans lequel on trouve aussi : i° Une dissertation introductive sur l'origine de la parole. 2° Une grammaire hébraïque. 3" Une série de racines hé- braïques. 4" Un discours préliminaire. 5» Une traduction en fran- çais des dix premiers chapitres du Sépher, contenant la Cosmogonie de Moyse, etc., par Fabre d'Olivet. Paris, 181 5- 16, 2 bcau.x volumes in-4'' brochés. Digitized by the Internet Archive in 2010 witii funding from University of Ottawa littp://www.arcliive.org/details/lesagedelindostaOOfabr I'abhk dOlivet J'apiv.{i une- tmeiKitai'e i^ '< 'Tnf/it<'t LE SAGE DE L'INDOSTAN DRAME PHILOSOPHIQUE EN UN ACTE et en VERS MÊLÉS DE CHOEURS DE MUSIQUE FABRE D'OLIVET Représenté à l'Institut national des Aunigles-Travailleurs, par les aveugles eux-mêmes, en thermidor an IV [lyçô) PRECEDE D'UNE L E TT RE - P R E F A C E PAR MAURICE DE LA SIZERANNE Secrétaire général de l'Association Valentin Ilaïiy, pour le bien des Aveugles ET d'une XOTICE SUR FABRE D'OLIVET PARIS DORBON, LIBRAIRE 6, RUE DE SEINE 6, 1894 LETTRE-PRÉFACE Par m. Maurice de LA SIZERANNE Secrétaire gOnOral de l'Association Valeiitin llaliy pour le bien des Aveugles. Paris, le 14 février iSç)]. Monsieur, Vous voulez bien nie consulter sur l'opportunité de la publication du « Sage de VIndostan >). Ce n'est pas, sans doute, une appréciation littéraire que vous attendez de moi : bien d'autres ont pu vous la donner avec plus d'au- torité que je ne saurais le faire. Si vous vous adressez au Secrétaire Général de /'Association Valentin Haûy pour le bien des aveugles, c'est qu'en écrivant ce petit drame la pensée dominante du bienfaisant Fabre d'Olivet a été d'attirer l'attention, la sympathie du public, sur la grande œuvre de son illustre ami, Valentin Ilaiiy : la régénération sociale desaveugles par l'enseignement intellectuel et pro- fessionnel. A ce point de vue, il est un des nôtres, un précurseur de l'Association T)alentin Haily qui a inscrit en tête de son vaste programme la vulgarisation, par la parole et par la presse, des aptitudes des aveugles instruits à notre époque. Un jour, nous l'espérons, le public, dé- trompé par lesfaits, quittera enfin le préjugé séculaire que sans lesyeux diicoips, ihommene sauraitfaire œuvre utile à autrui, préjugé sifuneste aux aveuglesinstruits et coura- geux qui cherchent à gagner leur vie par leur travail. Mais, si absorbés que nous puissions être par le soin de l'active propagande que nous poursuivons et par larecher- che d'écrivains dont le talent servira notre grande cause, nous n'aurions garde d'oublier ceux qui, il y a cent atis, nous ontfrayé la voie, et Fabre d'Olivet estdu nombre. Il mit spontanément sa plume auservice des aveugles et, dans les recueils littéraires alors à la mode, il plaida en vers et en prose la cause des enfants d'Haùy. Sans doute, écrits dans le goût de l'époque, ses plaidoyers n'ont pas toute la vigueur, toute la précision recherchées aujourd'hui lors- qu'on veut porter juste, iJiais ils ont eu leur heure : or, c'était la première. Honneur aux ouvriers de cette heure-là ! Une grande pensée domine tout ce petit drame du « Sage de l'Indostan » ; c'est celle de la régénération du malheu- reux par le courage et la persévérance que donne le mal- heur lui-même. Plusieurs des vers de Fabre d'Olivef peuvent être cités aux aveugles comme des formules préci- ses du devoir que Dieu impose à celui que l'infortune acca- ble : grandir avec l'obstacle et le surmonter . I Le pilote s'instruit au milieu de l'orage, Le malheur est l'école où se forme le sage. » L'appel que Fabre d'Olivct adressait, en vers, au public de son temps lorsqu'il disait : IL O vous dont le cœur est sensible, (c Venez contempler nos travaux. « Voyez, au milieu de nos maux, « Ce que l'étude rend possible, » cet appel, nous le répétons sans cesse : (( Venez visiter nos écoles, nos ateliers, disons-nous, et, après avoir exa- miné les résultats de renseignement intellectuel, musical ou industriel donné aux aveugles, vous croirez, vous com- prendrez que les aveugles instruits de nos jours peuvent être utiles non seulement à eux-mêmes, mais encore à la société active au sein de laquelle ils aspirent à reprendre la place modeste que la cécité semblait leur avoir fait per- dre. )) Veuillez agréer, etc. Maurice de la Sizeranne Secrétaire Géiièril d; V Association Vahniin lla'àij pour le bien des i^^uglej. NOTICE SUR LA Vlli ET LES ŒUVRES DE FABRE D'OLIVET Sur M. Fabre d'Olivct on ne connaît pas de biogra- phie quelque peu importante. Il }' a plusieurs années, la France protestante en publia une, assez abrégée. Il s'en trouve une autre dans le Dictionnaire de Bouillet, qui n'est pas très exacte. Le journal le Soleil^ dans un feuilleton littéraire de 1888, en rendant compte des œuvres dramatiques de 1789, a cité une pièce de Fabre d'Olivet. — Voici à peu près l'article de Bouillet : « Fabre d'Olivet, littérateur médiocre, parent de Jean Fabre, naquit à Ganges (Hérault) le 8 décembre 1768, et mourut à Paris le 25 m.ars 1825. Il aécrit des pièces de théâtre et quelques poésies. Il est surtout remarqua- ble par la tournure mystique de son esprit. Vers la tin de sa vie, il devint à peu près fou, et publia un volu- mineux ouvrage intitulé : La langue hébraïque restituée, où il se donna pour avoir trouvé la clé des hiéroglyphes « et prétendit avoir découvert le véritable sens des mots hébreux, que personne n'avait compris avant lui. 10 Cet ouvrage insensé fut mis à l'index. Il prétendit encore pouvoir guérir les sourds-muets. » Dans cette courte biograpliie il n'y a guère que la pa- renté et les dates qui soient exactes. M. Fabre d'Olivet mourut, en eftet, à Paris, en 1825, mais point fou ; du moins ses derniers ouvrages n'en donnent nullement l'idée. Dans son grand ouvrage sur la grammaire hébraïque, il ne prétend point du tout posséder la clef des hiéroglyphes : il regrette, au con- traire, de ne pas les expliquer, et semble seulement pressentir qu'ils ne tarderont pas à l'être, par d'autres que par lui. Il ne prétendit pas guérir les sourds-muets; mais il réussit, en effet, à en guérir quelques-uns. Dans sa jeu- nesse il avait étudié la médecine. Sa grande érudition l'avait mis en rapport avec des savants de tous les pays : de sorte qu'à l'aide de toutes ces connaissances, il parvint à guérir le fils d'une intime amie de sa famille, Rodolphe Grivel. Quant à ce titre de littérateur médiocre, c'est affaire d'appréciation (i) personnelle, peut-être partagée par quelques critiques, et inévitablement combattue par tant d'autres. Si, pour juger du talent d'un auteur, on pouvait s'en rapporter au succès de ses ouvrages, Fabre d'Olivet n'est pas sans mérite, car ses ouvrages eurent parfois de grands succès. (i) Cette appréciation a été supprimce dans les éditions posté- rieures du Dictionnaire de Douillet. Cette citation fut tirée d'une des premières éditions, les suivantes eu différent (notamment la xvi'). Une appréciation toute mcderne d'un ancien ouvrage de Fabre d'Olivet fera ressortir quelle différence on trouvera souvent dans l'expression des jugements litté- raires. Cet ancien ouvrage est une pièce de théâtre inti- tulée : Le 14 Juillet, fciit historique en un acte et en vers. Une chronique théâtrale du journal h Soleil, du 16 juillet 1888, apprécie et l'œuvre et l'auteur d'une façon toute nouvelle, où se trouve quelque nuance de poli- tique. Le spirituel critique, après avoir passé en revue les œuvres inspirées par la prise de la Bastille, arrive à par- ler de celle-ci. « Il y a, dit-il, un autre 14 Juillet : celui-là, dans le genre classique et oratoire, est de ce Fabre d'Olivet, si étrange, sorte de fou apocalyptique et visionnaire , qui ne manquait pas de talent et dont on a tort de ne pas tenir compte, quand on fait l'histoire du romantisme. Par son tour d'esprit de Ballanche épileptique, par ses imitations ou adaptations de Byron, par ses poésies mys- tiques et ses rêveries moyenâgeuses, il en fut peut-être un facteur important. Il en fut, à coup sûr, un représen- tant bien curieux. Son 14 Juillet, qui fut représenté en juillet 1790, est cependant de peu d'intérêt. Il est tout optimiste, oratoire et extatique. Il nous donnepourtant une idée de ces révolutionnaires royalistes, assez répan- dus à cette date, qui ne voulaient pas séparer leur amour pour les conquêtes de 89 de leur fidélité au roi, et qui prétendaient faire de la France, selon le mot un 12 — instant célèbre, une : Démocratie royale. Il y a dans le 14 Juillet un toast au roi, très significatif à cet égard. Songez que la pièce a été représentée et applaudie. Les acteurs ne jouent jamais de pièce de circonstance qu'ils ne soient assurés du succès. » « Voici une partie uploads/s1/ fabre-d-x27-olivet-le-sage-de-l-x27-indoustan-pdf.pdf
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- Publié le Mar 28, 2022
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