RÉPUBLIQUE DU BÉNIN ~~~**~~~ Ministère de l’enseignement supérieur et de la rec
RÉPUBLIQUE DU BÉNIN ~~~**~~~ Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ~~~~~****~~~~~ Université d’Abomey-Calavi (UAC) Ecole Nationale d’Economie Appliquée et de Management (ENEAM) PROGRAMME DE MASTER (1ère Année) -------------- FILIÈRE : CONTROLE DE GESTION, AUDIT ET FINANCES -------------- COURS DE REGIONNALISATION, DEVELOPPEMENT ET MONDIALISATION (RDM) EXPOSE DU LIVRE : Présenté par : Sous la Direction de : 1) Patrick EGBEMIKPON 2) Médard FASSINOU 3) Cynel KAHOUN 4) Pascal W. DONOU 5) Eustache DJISSO 6) M. Hamidou. Do REGO 7) Rodrigue BEKOU Docteur Emmanuel SEDEGAN Enseignant à l’ENEAM / UAC «Afrique : Quels changements après la faillite» de Eugène NYAMBAL Année académique : 2007 – 2008 2 SOMMAIRE Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ...................................... 1 INTRODUCTION ........................................................................................................................... 4 IDENTIFICATION DE L’OUVRAGE ........................................................................................ 5 1) L'IDENTITE DE L'AUTEUR ............................................................................................. 5 2) TITRE ET DATE DE PREMIERE PUBLICATION ............................................................. 5 PRESENTATION DES CHAPITRES 1 ET 2 ............................................................................... 6 CHAPITRE 1 : QUELLES ELITES POUR DEMAIN ? ........................................................... 6 CHAPITRE 2 : RESTAURER L’ETAT ................................................................................... 14 CONCLUSION .............................................................................................................................. 18 ANNEXES - Curriculum vitae de l’auteur 3 INTRODUCTION Dans son ouvrage, Eugène Nyambal aborde la problématique du développement de l’Afrique Noire. Il constate que l’Afrique Noire est en voie d’informalisation totale et souhaite que les Africains reprennent leur destin en main et engagent des actions dans le sens du renouvellement du rôle des élites, l’instauration d’un Etat de droit garant de l’activité et la profondeur de nos économies. A travers la partie de l’ouvrage soumise à notre étude, l’auteur part de la définition de l’élite de façon générale, pour faire constater l’échec des élites africaines et ensuite proposer une nouvelle étique pour le décollage du continent. Dans un second temps, l’auteur, tout en fustigeant le fait que « la destruction de l’Afrique est devenue un credo d’accès à la modernité », propose des axes de réformes à savoir : 1. Réorganiser l’économie (chapitre 3) 2. Renouveler la coopération (chapitre 4) Notre exposé qui concerne les deux premiers chapitres du document sera structuré comme ci- après : I. Identification de l’ouvrage II. Présentation des chapitres 1 et 2 respectivement 4 IDENTIFICATION DE L’OUVRAGE Il s’agit de présenter à travers cette partie, les informations relatives à l’identité de l’auteur, le titre de l’ouvrage, la date de la première publication et la référence complète de l'édition utilisée. 1) L'IDENTITE DE L'AUTEUR Né le 08 Octobre 1962 à Douala au Cameroun, Eugène Nyambal est Responsable de la Stratégie pour les pays émergents d’Amérique Latine au sein du Groupe Banque mondiale. Ancien Conseiller Principal de l’Administrateur pour l’Afrique au FMI, il était chargé d’assister les gouvernements africains dans le pilotage des négociations avec le FMI et de défendre leur dossier au Conseil d’Administration du FMI. Il était précédemment Conseiller de l’Administrateur du Fonds Monétaire International pour l’Afrique et Chef de mission à la Banque mondiale. En tant que Chef de Mission à la Banque mondiale, il était aussi responsable du Développement du Secteur Privé pour le Bénin, le Rwanda, le Sénégal. Lauréat du Prix “Private Sector Development Exchange” décerné par Président de la Banque mondiale en 1998, cet ancien cadre du groupe THOMSON-CSF a également été enseignant dans une Ecole de Commerce à Paris. Ayant fait ses études supérieures à Paris et à Bordeaux en France, Eugène Nyambal compte parmi les cadres les plus brillants de ses institutions d’attache. Il a été couronné, le 4 mai, d’un troisième prix, ceci en tant que membre de l’équipe ayant préparé un projet d’investissement en Argentine. Il est l’auteur de trois ouvrages et de nombreuses publications dans des revues spécialisées, ainsi que la presse nationale et internationale sur les problèmes de développement. 2) TITRE ET DATE DE PREMIERE PUBLICATION • Le titre Le livre soumis à notre étude est le premier publié par Eugène Nyambal. Il a pour titre « Afrique : quels changements après la faillite » Les deux premiers chapitres de cet ouvrage constituent notre exposé. Le premier chapitre est titré : Quelles élites pour demain ? Et le second : « Restaurer l’Etat ». • La date de la première publication; Le livre « Afrique : quels changements après la faillite » est paru en 1994 aux éditions Nouvelles du Sud à Dakar au SENEGAL. 5 PRESENTATION DES CHAPITRES 1 ET 2 CHAPITRE 1 : QUELLES ELITES POUR DEMAIN ? « Souvent galvaudé en Afrique, le terme d’élites doit retrouver une définition claire avant toute analyse de leur rôle dans la vie publique », Ainsi s’exprimait l’auteur. Qui fait aujourd’hui partie des élites ? Initialement appartenait à l'élite, celui qui selon les normes de son groupe social, était le meilleur. Avec l'élargissement des critères de pouvoir, a succédé une définition faisant des élites l'ensemble des personnes qui, dans tous les domaines occupaient le premier rang. La règle du mérite est consacrée dans le choix des élites. Malgré des variantes liées aux spécificités culturelles de chaque pays, le processus de sélection reste identique. Les grandes écoles françaises et les Universités anglo-saxonnes constituent le premier filtre de sélection des meilleurs éléments d’une génération. Aujourd’hui, cette notion (d’élite) est en crise, d’où le dilemme : Pour faire partie de l’élite, faut-il être le meilleur ou le plus visible ? La réponse à cette question se complique dans un environnement sans réelle concurrence où les plus visibles sont moins les meilleurs que les plus forts. Il en résulte un monolithisme qui fait des détenteurs du pouvoir, à la fois des élites politiques, administratives, économiques et sociales. L'inefficacité de cette concentration des pouvoirs engendre une confusion des genres. D'où une valorisation de plus en plus courante d'artistes, de sportifs de haut niveau ou de simples diplômés de l'enseignement supérieur comme faisant partie intégrante des élites. On classe les élites en trois catégories: - celles qui font les lois, - celles qui les appliquent et, - celles qui en profitent. La première catégorie comprend la classe politique et la haute administration. La deuxième est composée de l'administration au sens large dans ses tâches de contrôle et de gestion. La troisième englobe les élites économiques, sociales et culturelles. L’auteur situe cette classification dans le contexte africain et propose de redéfinir une mission pour les élites et non décrire leur nature. C’est d’après lui, la définition du sociologue Italien Wilfredo Pareto qui nous parait la plus pertinente dans le contexte africain. Penseur par excellence de la légitimité des élites, ce dernier les définit comme des individus occupant des fonctions dominantes dans l'ensemble de la société; qu'il s'agisse des élites modernes ou des élites traditionnelles. Il établit ainsi une distinction entre la classe dirigeante et le reste de la société. Cette e dirigeante comprend les élites du pouvoir public et celles de la société civile. C’est cette définition des élites que l’auteur a retenue pour l’Afrique. Il en propose une analyse des indépendances à nos jours puis propose un projet pour leur revalorisation. 6 Analyse de l’échec des élites africaines L’auteur situe l’échec des élites africaines au début des années 90. En effet, terrassée par les nouvelles formes de la guerre moderne, l'Afrique semble s'être repliée sur elle-même, hors du temps, en marge de toute évolution. Que s'est-il passé? Les anciens l'ont-ils emporté sur les modernes ou tout simplement, ces derniers n'étaient porteurs d'aucun projet de modernisation? Si c'est le cas, comment y remédier. Telle est la problématique du rôle des élites aujourd'hui en Afrique. Comprendre les tentatives et les échecs de modernisation de l'Afrique, c'est avant tout voir comment s'est formé l'élite et comment elle a exercé le pouvoir. S’agissant plus particulièrement de la genèse des élites africaines, Eugène Nyambal fait remarquer que les pays africains ont en commun, le rôle dominant de l'Etat dans le prélèvement et la redistribution des richesses. Il en découle la prééminence des élites bureaucratiques sur les élites entrepreneuriales. Ainsi, pour se doter d'hommes capables de promouvoir le développement, les Africains semblent tous avoir accordé la priorité à la formation d'une élite locale dès les premières années des indépendances. Cet effort se traduit par la mise en place de structures universitaires dans de nombreux pays. Elles reflètent et prolongent le système de la puissance dominante. Anglophone, le Nigeria se dote d'un réseau universitaire relativement dense. Tandis que le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Sénégal ou le Gabon mettent en place, à l'instar de la France, des Ecoles Nationales d'Administration et de Magistrature chargées, au-dessus des Universités, de former les élites publiques. Le transfert de technologie est confié aux Ecoles Polytechniques alors que l'octroi de bourses d'études à l'étranger garantit l'accès aux meilleures écoles internationales. Mais 30 ans plus tard, le niveau moyen des élites semble s'être élevé. En témoignent, le cursus d'une grande partie des élites publiques et l'émergence ici et là, de quelques opérateurs économiques d'envergure. En réalité le chaos dans lequel sont plongés la plupart des Etats africains et l'indigence du débat public mettent en évidence, les insuffisances des élites locales. Cette inadaptation provient d'au moins quatre éléments: - L'absence de priorités constituant la première carence dans le processus de formation des élites, - Un uploads/s1/groupe-2-afrique-quels-changments-apres-la-faillite-chap-1-amp-2.pdf
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- Publié le Fev 22, 2022
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