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D’après le BOEN spécial no 1 du 22 janvier 2019 et le JORF du 8 octobre 2020 © Direction générale de l’enseignement scolaire > www.eduscol.education.fr 1 Les modifications par rapport à la version initiale sont en vert. Annexe 1 Programme de français de seconde générale et technologique Sommaire Préambule L’étude de la langue au lycée I – Présentation générale II – Étude de la langue : objets d’étude III – Étude de la langue : mise en œuvre IV – Étude de la langue : activités et évaluation Programme I – Présentation générale II – Contenus III – Remédiation, approfondissement, évaluation D’après le BOEN spécial no 1 du 22 janvier 2019 et le JORF du 8 octobre 2020 © Direction générale de l’enseignement scolaire > www.eduscol.education.fr 2 Préambule Le programme de français de seconde poursuit des objectifs d’instruction et d’éducation répondant aux finalités de l’enseignement du français dans l’ensemble du cursus scolaire des élèves : la constitution d’une culture personnelle, la consolidation de leurs compétences fondamentales d’expression écrite et orale, de lecture et d’interprétation, dans une perspective de formation de la personne et du citoyen. Les finalités propres de l’enseignement du français au lycée sont les suivantes : améliorer les capacités d’expression et de compréhension des élèves par un enseignement continué de la langue, et par la pratique fréquente et régulière d’exercices variés de lecture, d’écriture et d’expression orale ; faire lire les élèves et leur permettre de comprendre et d’apprécier les œuvres, de manière à construire une culture littéraire commune, ouverte sur les autres arts, sur les différents champs du savoir et sur la société. Cela passe par l’acquisition de connaissances solides dans la discipline, notamment dans les domaines de l’analyse littéraire et de l’histoire littéraire ; structurer cette culture en faisant droit à la sensibilité et à la créativité des élèves dans l’approche des formes, des œuvres et des textes, mais aussi en faisant toute sa place à la dimension historique qui permet de donner aux élèves des repères clairs et solides ; former le sens esthétique des élèves et cultiver leur goût, en favorisant l’appropriation de leurs lectures et en renforçant leurs capacités d’analyse et d’interprétation ; approfondir et exercer le jugement et l’esprit critique des élèves, les rendre capables de développer une réflexion personnelle et une argumentation convaincante, à l’écrit comme à l’oral, mais aussi d’analyser les stratégies argumentatives des discours lus ou entendus ; les amener à adopter une attitude autonome et responsable, notamment en matière de recherche d’information et de documentation, en coopération avec le professeur documentaliste. Ces finalités sont en relation étroite les unes avec les autres. L’enseignement qui les vise suppose une progression ordonnée, prenant appui sur des lectures nombreuses et sur l’étude de textes majeurs de notre patrimoine littéraire. Les divers exercices et activités du cours de français contribuent à la mise en œuvre de cette progression. L’acquisition par les élèves des connaissances et des compétences définies par le programme donne lieu à des évaluations régulières. Celles-ci permettent de prévoir l’accompagnement, le soutien ou l’approfondissement adaptés aux besoins des élèves. La discipline vise à transmettre la connaissance et le goût de la langue ainsi que le plaisir de la littérature, à encourager les pratiques de la parole, de l’écriture et de la lecture qui sont au cœur des humanités, pour favoriser chez les élèves une appropriation personnelle des œuvres. Elle permet ainsi l’acquisition de compétences fondamentales de compréhension et d’expression, de réflexion, d’interprétation et d’argumentation. Elle joue un rôle déterminant dans la formation de l’esprit, le développement de l’imagination et l’éducation de la sensibilité et du goût. À travers la fréquentation des œuvres et des textes de la littérature, elle contribue également à enrichir l’expérience des élèves, leur approche des questions éthiques, leur connaissance du monde et d’autrui. Elle prend ainsi sa place au carrefour des arts et des humanités. D’après le BOEN spécial no 1 du 22 janvier 2019 et le JORF du 8 octobre 2020 © Direction générale de l’enseignement scolaire > www.eduscol.education.fr 3 L’étude de la langue au lycée I – Présentation générale Si l’étude de la littérature constitue le cœur de l’enseignement du français au lycée, le travail sur la langue doit y retrouver une place fondamentale, comme c’est le cas au collège, car c’est de la maîtrise de la langue que dépendent à la fois l’accès des élèves aux textes du patrimoine littéraire et leur capacité à s’exprimer avec justesse à l’écrit et à l’oral. Le développement de cette maîtrise recouvre donc deux aspects complémentaires : l’amélioration de la compréhension et de l’expression écrites et orales (compétences langagières). Il s’agit d’un travail qui permet à l’élève d’enrichir son lexique, de structurer sa pensée par le mot le plus juste, de percevoir la nuance d’une formule chez un auteur, d’en proposer une reformulation, d’appréhender et de manipuler la structure syntaxique d’une phrase, de s’approprier le fonctionnement et les nuances de sa langue. l’acquisition d’un vocabulaire technique permettant de décrire le fonctionnement de la langue et des discours, en particulier le discours littéraire (connaissances linguistiques) et d’accéder à l’implicite. Ces connaissances linguistiques portent sur les classes grammaticales, les différents rapports qui s’établissent entre les mots au sein de la phrase et du texte, ainsi que sur les notions relatives au fonctionnement du discours littéraire. Elles sont adossées à des termes (métaphore, adjectif, subordination, focalisation, assonance, etc.) dont elles proposent des définitions. Les compétences de compréhension et d’expression et les connaissances linguistiques sont complémentaires ; elles se nourrissent et s’éclairent mutuellement : une connaissance des principes de l’orthographe, de la grammaire et de la conjugaison rend l’expression plus sûre et, inversement, la possession d’un vaste vocabulaire ou l’aisance à bâtir des phrases sont renforcées par le regard réflexif que la grammaire porte sur les discours. L’étude de la grammaire n’est pas une fin en soi. Le travail de l’expression écrite et orale s’affranchit du recours systématique au métalangage grammatical. Il est en effet essentiel d’identifier pour le travail d’expression des situations concrètes et des objectifs dont la signification est clairement perçue par les élèves. II – Étude de la langue : objets d’étude Grammaire Les apprentissages du collège doivent être confortés et renforcés tout au long des années de seconde et de première. Parallèlement, plutôt que d’introduire des notions nouvelles, il s’agit au lycée d’enrichir les connaissances linguistiques par l’ouverture de nouvelles perspectives ou par des approfondissements. La description linguistique pouvant opérer sur de multiples plans (sémantique, syntaxe, pragmatique, etc.), et sur plusieurs échelles (mot, phrase, texte, etc.), on aborde ainsi progressivement la complexité de la langue. Ce surcroît d’attention porte au lycée sur les points suivants qui sont travaillés dès la classe de seconde et approfondis en classe de première ou étudiés en classe de première. Les accords dans le groupe nominal et entre le sujet et le verbe (dès la classe de seconde) Cette question d’orthographe grammaticale reprend de manière synthétique les règles d’accord abordées depuis le cycle 2, notamment celles entre le sujet et le verbe. Elle offre en outre l’occasion de consolider la connaissance des classes lexicales et des fonctions syntaxiques dans la phrase simple. D’après le BOEN spécial no 1 du 22 janvier 2019 et le JORF du 8 octobre 2020 © Direction générale de l’enseignement scolaire > www.eduscol.education.fr 4 Le verbe : valeurs temporelles, aspectuelles, modales ; concordance des temps (dès la classe de seconde) Jusqu’au cycle 4, le verbe fait l’objet d’une approche principalement morphologique et sémantique ; parvenus au lycée, les élèves doivent donc être capables d’identifier une forme verbale. On peut insister sur les phénomènes de concordance, sur le rôle des temps dans la structuration des récits ou dans la modalisation du propos. Les relations au sein de la phrase complexe (dès la classe de seconde) L’analyse syntaxique de la phrase complexe, déjà abordée au cycle 4, doit être consolidée et complétée : l’étude des rapports entre les propositions (juxtaposition, coordination, subordination) qui a été menée au collège s’enrichit d’une étude sémantique de ces rapports permettant de rendre compte avec précision de l’interprétation des textes. La syntaxe des propositions subordonnées relatives (dès la classe de seconde) On s’attache à revoir les subordonnées dont la syntaxe et la relation avec la proposition principale peuvent être source de difficultés. On travaille en priorité la compréhension de la structure des relatives (notamment celles qui sont introduites par dont, auquel, duquel, etc.), en insistant, par exemple, sur ce qui les distingue des subordonnées conjonctives. Les subordonnées conjonctives utilisées en fonction de compléments circonstanciels (classe de première) Le professeur rappelle aux élèves les subordonnées conjonctives utilisées en fonction de compléments circonstanciels de cause, de conséquence, de but, de condition et de concession, ainsi que les outils grammaticaux qui permettent leur construction, y compris les plus rares et complexes : ces subordonnées sont en effet essentielles dans l’argumentation, en lecture comme dans l’expression. Pour les besoins du travail de l’expression écrite et orale, on rapproche systématiquement les subordonnées d’autres moyens linguistiques permettant d’exprimer les mêmes relations logiques uploads/s3/ 04-annexe1-francais-2e-bomodifie 2 .pdf
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- Publié le Sep 25, 2022
- Catégorie Creative Arts / Ar...
- Langue French
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