AMOUR DE SOI PROFESSEUR : Dr. ADAMA MEMBRES DU GROUPE :  AKINOLA SIKA YANN-IVA

AMOUR DE SOI PROFESSEUR : Dr. ADAMA MEMBRES DU GROUPE :  AKINOLA SIKA YANN-IVANN SALOMON  MAKELE MBONDO RUTH CELIA  TOKPA BIENVENUE OCEANE Sommaire INTRODUCTION I-DEFINITION II-DIFFERENCES ENTRE L’AMOUR DE SOI, CONFIANCE, ET ESTIME DE SOI III-IMPORTANCE DE L’AMOUR DE SOI IV-L’AMOUR DE SOI EN EXCES V-L’AMOUR DE SOI EN DEFAUT VI-COMMENT DEVELOPPER L’AMOUR DE SOI CONCLUSION INTRODUCTION Le terme amour de soi fut promu pour la première fois par la « beat generation » autour des années 1950, et par les hippies des années 1960. Définie comme « la racine du mal » par Buddha, « la valeur 1ere » pour Yang Zhu ou « une valeur banale » par Confucius, l’amour de soi apparait comme un concept au multiples facettes. Tout ces points de vue divergents nous orientent vers un problème : qu’est ce que l’amour de soi véritablement ? Est-ce un bien ou un mal ?Devons nous la cultiver ou la détruire ? Nous tenterons à travers notre, exposé, de résolver ce problème, et d’élucider le mystère qui se trouve derrière l’amour de soi. I-DEFINITION L'amour de soi est une attitude qui est entièrement encrée à l'intérieur de soi et qui n'a aucunement besoin du regard ou de l'attention des autres. C’est la faculté de se voir soi-même à partir de valeurs intérieures plutôt qu'à partir de valeurs extérieures. Elle est liée à une profonde connaissance de soi et à la gratitude de ce que l'on est intrinsèquement. En d’autre termes, l’amour de soi est le fait d’accepter et d’apprécier la personne que l’on est. Au vue de cette définition on constate que l’amour de soi est aussi résultat d’un mélange entre estime de soi et confiance en soi, alors qu’ils sont toutefois bien différents. Comment Les différencier ? II-DIFFERENCES ENTRE L’AMOUR DE SOI, LA CONFIANCE EN SOI, ET L’ESTIME DE SOI amour de soi nous permet d’accepter nos failles et nos défauts avec indulgence, quoique sans complaisance, nous autorisant ainsi à nous accorder une importance alors même que nous avons conscience de notre imperfection. La confiance en soi nous persuade que « nous y arriverons » quand une épreuve inhabituelle se présentera. Elle concerne l’aptitude à "faire", à "agir". L’estime de soi, elle, appartient au domaine de "l’être". Lorsque notre regard sur nous-même est dénué d’amour, le manque d’estime de soi envahit l’espace : je vais douter perpétuellement de moi, de mon droit à m’affirmer et à être heureux. III-L’IMPORTANCE DE L’AMOUR DE SOI AU plan personnel Bien vécu, l’amour de soi-même crée un état de bien-être, de respect, de sérénité profonde, d’estime de soi, de confiance et de joie de vivre. Il apporte une stabilité intérieure qui permet de rester fort devant l’adversité et de profiter du quotidien avec plus d’harmonie. l’amour de soi par un ensemble d’attitudes permet de: se reconnaître une certaine valeur, se ménager, protéger son territoire intime, sa santé physique et psychique, connaître ses intérêts réels. En société S’aimer soi-même implique une capacité à ne pas se soucier que de soi et à ne pas se déresponsabiliser face à autrui en s’appuyant sur des considérations du style : « On me prend intégralement comme je suis ou bien adieu. » C’est même l’inverse. L’amour de soi suppose une bonne dose de conscience, de connaissance de ses fonctionnements mentaux. Il va de pair avec la capacité de s’adapter aux besoins d’autrui, sans toutefois s’y aliéner, et avec l’aptitude à se transformer quand c’est nécessaire. Dire que l’homme est un animal social n’est pas une clause de style : notre structuration psychique passe par l’autre. Notre prochain, son image, son regard constituent des points d’appui pour se diriger dans la vie. Les jugements que nous portons sur nous en sont tributaires. D’où la naïveté des discours qui nous enjoignent de ne pas nous soucier de l’opinion d’autrui. En faire totalement abstraction relève de l’impossible, même si nous disposons d’une certaine marge de manœuvre. Dans une relation amoureuse L’amour de soi joue un important rôle également, dans les relations amoureuses, il permet : - D’éviter de tomber dans des relations toxiques - Développer une relation équilibrée - De ne pas interprèter chaque fait et geste de l'autre - De savoir ce que l'on veut et on assume - D’être vrai invite l'autre à l'être aussi - De rendre Le bonheur que l'autre nous apporte véritable III-L’AMOUR DE SOI EN EXCES L'amour de soi a aussi son côté sombre. Il apparaît lorsque l'estime de soi frôle le narcissisme et que la personne ne voit qu'elle dans le monde. Un trop plein d’amour de soi entraine Une estime de soi excessive ainsi que la surévaluation de l’ego, qui conduisent très souvent à des comportements et attitudes problématiques. Un exemple en est donné par ceux qui avancent dans la vie avec un air de supériorité. Refusant d’assumer leurs propres erreurs et, en même temps, révélant l’ombre d’un narcissisme évident. Cela trouve souvent son origine dans l’éducation. Beaucoup d’enfants et de jeunes sont éduqués dans l’idée qu’ils peuvent avoir ce qu’ils veulent. Ce sont de petits empereurs qui se sentent dignes et avec assez d’autorité pour faire, obtenir et avoir tout ce qu’ils veulent. Les éduquer pour qu’ils aient une estime de soi si brillante, gonflée et surdimensionnée, les conduit à adopter un comportement égocentrique, abusif, arrogant et sans contrôle de leurs impulsions. III-L’AMOUR DE SOI EN DEFAUT le manque d’amour soi découle des problèmes d’estime de soi, et se manifeste par des actions et des pensées qui détruisent le bien-être et le bonheur de l’individu : la personne manquant d’amour de soi ne croit pas en sa propre valeur et importance, et va donc voir ses sentiments et son bien-être comme moins importants que ceux des autres. Il y’a 15 indicateurs du manque d’amour de soi : 1. On observe chez soi de la peur de déplaire et de la soumission. 2. Il y a un sentiment de mal-être récurrent qui peut survenir car la pulsion de vie ne s’anime pas pleinement en soi. 3. On constate un risque d’être dans l’oubli de soi pour récolter des miettes d’amour de la part des autres. 4. Il peut y avoir un manque de respect de soi, des difficultés à dire non et à prendre sa place. 5. Un quelconque déni de sa pleine valeur est malheureusement au rendez-vous. 6. On peut ressentir des sentiments de rejet, d’abandon, d’humiliation, de trahison, d’injustice et de non-reconnaissance qui font mal, mais qui sont en fait des indicateurs de ce qui est à transformer en soi. 7. Il y a un manque d’écoute envers les besoins qui crient en soi. 8. Les manques de douceur, d’affection et d’empathie pour soi sont présents. 9. Un sentiment d’être victime des situations au lieu de se retrouver en pleine autoresponsabilisation, peut émerger face à son bonheur. Les réactions aux personnes côtoyées, tout comme aux événements, renseignent sur ce qui est à changer en soi. Si on est en harmonie, l’environnement l’est et nos relations aussi. On n’attire plus les mêmes choses. 10. Il y a possibilité d’un sentiment de vide intérieur et de séparation d’avec soi. 11. Ne sachant pas comment s’aimer, la personne se dévalorise et ne sait pas comment elle aimerait être aimée. 12. Les surcharges émotionnelles empêchent la libre circulation de l’amour et créent une vision-tunnel qui empêche de voir pleinement les possibilités de libération intérieure. 13. La personne peut tenter de se donner une allure forte mais ça peut cacher une grande fragilité. 14. Il peut y avoir une notion de non-mérite si la personne s’est souvent fait dire qu’elle ne valait pas grand-chose. 15. Le manque d’amour de soi crée de la dépendance affective et le besoin de se revaloriser sous le regard des autres. IV-COMMENT DEVELOPPER L’AMOUR DE SOI (Voir vidéo) CONCLUSION Ainsi pris en lui-même, l’amour de soi n’est ni bon, ni mauvais. C’est un mouvement naturel de l’âme, et c’est un des principes de base pour qu’elle puisse être équilibrée et aimer les autres. Mais en aucun cas, l’amour de soi n’est à condamner de manière outrancière, Le mépris de soi-même est une vue extrême Donc l’amour de soi, à sa source, n’est pas immoral; il est même plutôt la base de la moralité, dans la mesure où il nous pousse au respect de soi. Et cet amour de soi qui nous pousse au respect de nous- mêmes, est ce qui nous permet ensuite de respecter les autres et de les aimer. Il ne faut donc pas condamner l’amour de soi, mais la passion de soi, le culte de soi qui est à l’origine de l’absence de toute vergogne et d’orgueil démesuré. uploads/s3/ amour-de-soi 1 .pdf

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