Cours de l’histoire de l’art : Figurer la “nature” Figurations du non-humain de

Cours de l’histoire de l’art : Figurer la “nature” Figurations du non-humain de l’âge classique à nos jours Exam = série de questions de compréhension Dérèglement climatique = quel est notre lien à la nature Comment les êtres humains ont tenté de rendre présent la nature dans leurs images? !! On ne va pas parler de nature mais de non-humain, animaux, végétaux…!! Cours 1 Partie 1 : l’invention de la nature Inverse de la nature = culture ; non-humains/humains Le monde des humains, par hiérarchie, est plus important que le monde non-humains Humains → animaux→ végétaux → minéraux Mais la nature n’existe que grâce à la culture et inversement → couple nature/culture Philippe Descola​ : anthropologue, est parti voir des chasseurs cueilleurs pour comprendre leur lien au monde non humains (il se rend compte qu’ils sont en interaction avec ce monde, donc qu’ils ne font pas de différences entre les deux mondes) Donc la séparation entre la nature et la culture avec une hiérarchie entre les deux n’existe que dans l’occident, la nature ne devient qu’une convention Ici il explique que sur tout ce qu’on voit, des ​filtres culturels​ agissent, appelés ​ontologies​ : selon l’endroit et l’époque où on est né les choses ont des significations différentes, en fonction du contexte culturel dans lequel on se développe Quatre types d’ontologies d’après P. Descola - Naturalisme​ = notre filtre ontologique → on pense que tout le monde obéit aux mêmes lois de la physique (mdr il a pris l’exemple de la mouche et de l’homme pendant 3 plombes ehe) mais ont ne partage pas la même intériorité, nous sommes les seuls à avoir une conscience - Animisme​ = par exemple chez les chasseurs cueilleurs de Philippe → on pense que toutes les espèces ont un corps différents, ce qui les fait vivre dans un monde différents, mais en revanche tous les êtres vivants ont une intériorité (ils pensent que tous les êtres vivants sont être humains mais qui ont un costume donc chaque être a une culture) - Totémisme​ : chez les aborigènes → tout le monde a le même corps et la même intériorité (avant il y avait des dieux “les êtres du rêve”, et ils se sont fondus dans le paysage) puis il y a des catégories des êtres du rêve qui se sont construits : tu viens du rêve serpent donc tu es colérique et sérieux et tu partages ces caractéristiques avec un type de cactus, avec le kangourou et le serpent par exemple ; le corps et l’esprit des humains ou non humains en fonction de du type de rêve - Analogisme​ : mayas, grecques, romains … → chaques personnes est particuliers, on vient d’un dieu et à partir de ça on est unique, on a un corps et une intériorité L’art en fonction des Ontologies Opération de dessin, contrairement à l’écriture, est universelle ; mais ce que ça signifie change en tout point en fonction de la culture et de l’époque Donc les filtres ontologiques vont avoir un impact sur la représentation de la nature Animisme : Dans l’animisme faire une représentation = faire un double C’est un masque à transformation : un sorcier va porter ce masque pour incarner un non humain On voit qu’il y a un visage humain, une forme d’épervier et des dents de morses donc on devient une identité en portant ce masque (et après ils prenaient des substances psychotropes et ils pouvaient parler aux morses, aux éperviers, on pouvait voir comme ils voient …) Donc l’art, par le masque n’a rien à voir avec nos peinture, mais a une signification particulière Ici on voit que le masque change en fonction de la face vue Ici petite figurine de l’ours = tous les esprits des ours, c’est l’origine, l’animal en question est la conséquence de la petite sculpture, c’est la sculpture qui a créé l’ours et qui permet au indiens yup’ik de les chasser Pour nous dans le naturalisme c’est l’inverse : la sculpture est la représentation de l’ours déjà vivant Ces parures corporelles ont retrouvé des plumes , des dessins de mâchoires, des taches sur la peau qui imitent les aspects des animaux. On essaye alors de transformer son corps pour se transformer en animaux et donc avoir ses capacités. Ils veulent interagir avec le non-humain en prenant une partie de leur corps. Ces dessins sont faits par eux-même. On va toujours se poser la question de ​l’espace temps​. La nature c’est un espace et on se représente dedans. Avant, on n'avait jamais vu de temps ni d’espace. On voit juste des esprits pcq l’espace est partout et on est dedans. Dans les peintures des aborigènes. C’est une représentation qui rentre dans le totémisme. (à revoir) Dans cette représentation on voit des cartes mais pas d’espace pcq pour eux, les êtres sont les espaces. Tout est conséquences des êtres du rêve. Donc chez les totémistes pas de représentation de l’espace temps. Ou alors on trouvera ce genre de cartes Ici il n’y a pas de représentation du corps mais on a celle de l’espace (une espace de cartographie pour raconter un mythe, souvent tracer au sol pcq documents secrets). On a pas de différence entre le corps et l’espace pcq le corps = espace. On retrouve jamais de configuration où on a les deux. Il a y une continuité entre le corps et ce qu’il l’entoure. C’est une représentation médiévale de l’idée qu’un corps humain est traversé par un tas de signes astrologiques. Le corps a donc chacune de ces parties qui est associé à un signe astrologique. Le corps humain est la résonance d’un corps plus grand : le cosmos. Donc l’astrologie aujourd’hui est une fond de croyance encore présent. Une grande croyance c’est qu' à partir d’un dieu on trouve des petits bébés qui sortent de ce dieu : c’est une antiquité dans lequel tout descendrait et tout est ensuite classé par hiérarchie. Ce dieu/super corps peut être différent en fonction du peuple : Dieu, le pharaon, l’empereur inca (pcq considéré comme descendant de dieux). A partir d’un super corps on trouve tous les autres corps : d’où l’idée de père dans Dieu. (à revoir) Dans la peinture de paysage, on ne trouve pas d’êtres humains pcq on veut configurer l’espace. Ici dans la configuration analogisme, le personnage n’est jamais représenté dans un espace réel On a pas de perspective comme aujourd’hui mais on a de la perspective imagée : par d’impression de profondeur mais impression d’aller de bas en haut. Mort de Marie, dans laquelle on ne trouve pas d’espace. Juste un fond doré qui représente la hiérarchie de l’univers. Le fait qu’il soit la donne une structure de l’espace mais pas dans le dessin en soit. Comment on arrive au naturalisme ? Par la perspective italienne avec le point de fuite. On représente ce qu’on voit : l’expérience vision c’est la configuration de ce que l’on voit de la position de l’individu dans l’espace. Ce mouvement va avec la représentation de la vie des gens, de la réalité, du quotidien. On voit alors la question de l’espace temps apparaître. On est au XVe siècle (1430-1470). L'arrivée est progressive pcq on trouve des tas de tableaux et de traités dans lesquels on étudie la perspective. Ce tableau a une perspective probablement décalquée pcq trop bien réussie : sachant que l’on parle de la photographie depuis très longtemps, on pourrait penser à la petite boite, appelée ​camera oscura​ (la chambre noir/obscure) dans lequel on voit le reflet de la réalité. Ce phénomène est réalisé par un petit orifice qui projette à l’envers l’image perçue par la lumière qui le traverse. On voit alors l’image sur un écran, que l’on peut décalquer. Le seul pb pour parler de photographie pure, c’est qu’à l’époque, l’image n’est pas fixée (on peut pas l’avoir en papier etc...). Au même moment on voit l’apparition de ​portrait​.Le portrait et la perspective sont les deux éléments qui marquent le mouvement naturaliste, d’après P.Descora. Pendant longtemps on a représenté de façon idéalisée mais d’un coup on représente la réalité, on individualiste les humains dans l’espace. On montre son tout, ses émotions, ses habits, ses défauts (tout). Par exemple, on a ici Charles VII, qui n’est pas beau du tout pcq on ne cherche justement pas à l’idéaliser. Puis on voit l’apparition de l'arrière-plan qui amène encore plus l’idée de l’espace temps. Tout devient plus proche de la réalité. On trouve ainsi de plus en plus la séparation de nature et culture. Les humains deviennent alors séparés de la nature. Le paysage va ensuite devenir le ​décor des êtres humains​, il va les implantés dans un espace temps. Dans ce tableau, c’est la première fois qu’on représente une environnement qui existe. On commence à voir l’envie de ​situer​ des choses. Première fois que l’on voit l’apparition d’un événement météorologique. Première fois que le centre du tableau c’est le temps mais en étudiant un peu plus le tableau est la scène on se rend compte que le temps uploads/s3/ cours-de-l-x27-histoire-de-l-x27-art-figurer-la-quot-nature-quot.pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager