Histoire de l’art suite cours Marion 28.02 Idée qu’il n’y a pas que des artiste
Histoire de l’art suite cours Marion 28.02 Idée qu’il n’y a pas que des artistes, il y a un monde de l’art. Harskell donne un certain nombre de faits, d’éléments. Il fait cela dans des discours narratifs. Le schéma de Becker va pour l’époque contemporaine et pour des domaines qui sont le cinéma, la musique et l’architecture, car ce sont des domaines collectifs. Il y a toujours une obligation du nom propre, l’effet de nomination qui reste essentiel. En architecture, on “vend“ des noms. De plus en plus d’ateliers où des personnes collaborent ensemble. Au XVIIe siècle, on retrouve Rubens, Titien. Des noms propres qui englobent des collectivités. La plupart du temps les tableaux sont des oeuvres collectives. Par exemple, Rubens donne des indications à l’atelier pour le tableau et ensuite, il met quelques petits détails et cela part avec le nom de l’artiste. On sur-valorise le créateur. Caravage est l’un des artistes importants à Rome. Il s’intéresse à la scène de joueurs. Dans les conventions, il est du côté du réel, du contemporain. Il déplace les conventions. Caravage est dans du grand format. Contrairement à Pietro Dar Cortona qui, lui, travaille sur du grand format, gigantesque. Pieter Von Laer, il vient du Nord, arrive à Rome au début du XVIIe siècle. Il invente et reprend des choses que l’on peut retrouver dans la nature, des toiles de petit format sur des sujets de la vie, des scènes de brigands. En Italie, on est dans une survalorisation de l’idéal. On sectionne les plus belles parties des corps avec Von Laer, c’est un autre monde, un monde réel avec des milieux modestes comme des paysans, des voyageurs, des mendiants. Il représente les personnes telles qu’elles sont ou bien, on les arrange un petit peu. Ils sont une certaine dignité, singularité. Ils sont pris en considération de façon relativement positive. Von Laer va accentuer des traits négatifs. Il retient des pauvres ce qui est de plus répugnant. Une vision plutôt caricaturale. Une vision qui n’est pas réaliste, mais plutôt stigmatisante. Van Laer, malgré tout, on pense que c’est une porte ouverte sur la réalité, un monde non- représenté et représenté. Il crée une sphère de disciples, d’imitateurs notamment Sébastien Bourdon qui est un peintre français protestant dans un monde catholique. Il devra fuir Rome accusé d’hérétique. Bourdon copie Poussin mais aussi Van Laer. Il ne regarde pas ce qu’il y a autour de lui, mais plutôt regarde Van Laer. On appelle cela un créneau commercial. Il y a une nature qui semble romaine, reconstruite avec des habitants idéalisés chez les bamboccio. Les personnes sont à la fois légitimés par certaines cours mais sont aussi critiqués. Ils témoignent de leur succès et de l’irritation qu’ils vont susciter. Vélasquez, peintre espagnol qui vient à Rome. Deux tableaux de Vélasquez repris sur Van Laer. En Espagne, il y a une tradition assez propre, il fait une nature religieuse mais ce n’est pas une idéalisme italien. Il y a une proximité de la nature. On voit que la nationalité importe. Il y a une grande affaire politico nationale qui se joue au XVIIe, l’opposition France-Espagne donc cela explique beaucoup de choses. Cela se joue sur un point de vue diplomatique à Rome. Miel, artiste nordique. Un vrai artiste est un artiste qui fait les grands genres. Il va finir la cours de Savoie. Un des frères Le Nain peint des malheureux dans la campagne et une fois qu’il est académicien et noble, il arrête de peindre. Histoire de l’art Représenter des choses avec des matériaux peu précieux, c’est quelque chose qui, en Italie, n’est pas recevable car depuis le XVe siècle, on essaie de cultiver l’image de l’homme cultivé et qui va produire des sujets élevés au niveau de sa clientèle. Or, ces personnes, qui sont des étrangers, ils peignent vite sur des petits formats, réussissent. Donc une anti-stratégie et cela suscite des réflexions amères. L’Albane écrit sur cela, il critique sur le fait que certains artistes puissent peindre sur des petits formats. Il est à la fois un peintre et un critique artistique. On retrouve aussi une autre catégorie d’individus qui sont des institutions (ex : Accademia San Luca) Miel intègre cette institution et donc cela facilite sa carrière, ses commandes, etc. On retrouve aussi G. Remi qui est aussi un critique artistique. Schildersent, une association qui est basée sur l’origine géographique, des artistes basés sur les pays du Nord, germaniques, flamands, qui se réunissent. Un lieu de solidarité. Coté commanditaires et les intermédiaires liés au marché, on retrouve des marchands notamment à Paris, où il y a des personnes qui tiennent une sorte de lieu où sont exposés des tableaux notamment au XVIIIe siècle. Cela existe aussi à Rome. On a aussi un lieu où l’on peut retrouver ponctuellement des peintures, la Foire du Corpus domini, une autre foire qui se trouvait près du Panthéon où Vélasquez a vendu le portrait de son esclave noir. Leur rôle est non-négligeable pour la grande peinture. Souvent, les artistes même appartiennent à une famille aristocratique élargie et produisent une partie de leur production à une famille. Barberini, pape sous le nom d’Urbain VIII et distribue des titres à sa famille. Plutôt francophile, la grande peinture. Il y a des personnes qui sont très proches de ces milieux comme le médecin du pape ou bien avocat, etc. Cassiono dal Pozzo, grand amateur de Poussin. Il s’intéresse non pas au sujet mais à la façon de faire. Il y a aussi des collectionneurs marchands mais aussi des artistes qui achètent des tableaux à d’autres artistes. Le plus souvent, les artistes font des copies mais aussi, font des intermédiaires. Mazarin a des agents à Rome qui cherchent pour lui des antiques, des tableaux, des sculptures, etc. Dans les écrivains, outre les artistes, on retrouve Passeri. Il écrit une sorte de l’histoire de l’art, une sorte de biographie des artistes. Il va évoquer les artistes, de façon mitigé. Il évoque l’idée d’une fenêtre ouverte sur le monde. Il peut participer à une certaine reconnaissance des artistes. Salvatore Rosa explique l’intérêt d’une peinture basse serait le fait que c’est révélateur d’une extraction par le bas. ————————— Un certain nombre d’objets qui relève de la culture matérielle. On a un regard anthropologique sur l’art. Deux auteurs fondamentaux ont ouvert cette façon de pensée de la culture matérielle. Un domaine d’étude qui est devenu incontournable. Il y a eu un tournant qui a pu se manifester, le tournant visuel. Depuis une quinzaine d’années, l’anthropologie est une référence. On revient à la matérialité, à la matière. Warburg, fin XIXe siècle, est une sorte d’anthropologue qui va en Amérique étudier les Indiens, leur culture, etc. Il est fondateur de cette alliance fondatrice entre l’histoire de l’art et l’anthropologie. Histoire de l’art Jean-Pierre Vernant, l’helléniste qui intègre une psychologie historique. Des travaux fondateurs pour ces types d’image. Un effet décisif sur une génération d’hellénistes. Son disciple le plus célèbre François Lissarrague. Jean-Claude Schmidt avec un type d’approche du visuel plutôt anthropologique. Il y a une école de médiévistes centrée sur l’image. Coté allemand ou anglais, on retrouve Hans Beltins qui écrit sur le Moyen-Age, l’origine mais aussi sur le visage. Une référence sur l’histoire de l’art. David Freedberg avec le pouvoir des images, l’action des images. Philippe Descolas a écrit un ouvrage en 2005 « Par de la nature et culture » C. Geertz Goody qui a écrit sur la culture, l’idolâtrie. Tim Ingold Levi Strauss Marcel Mauss avec la technique du corps. Un anthropologue en chambre, n’est jamais sorti de Paris, n’a jamais mis les pieds dans les populations dont il parle, tandis que Frantz Boas est un homme de terrain. Il va faire une série d’ouvrages notamment avec un corpus d’images et d’objets. Marcel Mauss est un penseur de la civilisation. Cela concerne les objets dits d’art. Quand Mauss pense ce genre de question, c’est au début de la première guerre mondiale. On oppose au cours du XIXe siècle, la civilisation française à la kultur. Il évoque qu’il y a plusieurs formes pour l’activité sociale. Il évoque une entité supranationale. Comment définir la civilisation ? Il hérité d’un certain esprit des Lumières. Il y a des systèmes complexes qui sont localisés dans un espace donné et à ce système de faits, s’organise et fait un fait social total. Cela prend un nom propre à ce système de faits, celui de civilisation. Des faits qui s’organisent en système fait la civilisation. Cette civilisation caractérisée par un certain nombre de faits peut être rapporté à une base territoriale nationale. Il parle de couche de civilisation, de fonds de civilisations et c’est à partir de là, qu’il y aurait des choses qui émergent, qui se singularisent. On accède donc à une civilisation. Il y a un cheminement que l’on retrouve dans son manuel, quand il faut caractériser une civilisation, on parle de produit. Il y a des choses qui sont produites et à partir de là, on peut identifier des traits caractéristiques que l’on dégage de l’étude des uploads/s3/ cours-n3-histoire-de-lart.pdf
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- Publié le Nov 26, 2022
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