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Mohamed-Yazid GAIED L1 TD1 EVMAN II/ Cependant la contrainte constitue un cadre

Mohamed-Yazid GAIED L1 TD1 EVMAN II/ Cependant la contrainte constitue un cadre qui limite l’inspiration de l’artiste… b) Car la contrainte diminue la part de l’aléatoire, de l’imprévu Les facteurs imprévus et hasardeux ne peuvent être manifestés, et se réduisent en partant d’une contrainte, qui agit comme un impératif et auto- esclavagisme de la pensée et de notre inspiration. En se donnant une contrainte, l'artiste se veut forcer de briser et de freiner son inspiration, et toute la dimension libre et extravagante qui surgit de nulle part dans son processus créatif. Si l’artiste décide d’une règle à appliquer et un protocole a suivre a la lettre, il ne sera pas tenté de se dépasser, d’aller plus loin dans son utilisation du medium, d’expérimenter plus, et ne pourrait pas révèlera son potentiel créatif et d’innover. Les nombreuses contraintes telles que le temps de production, les attentes du commanditaire, un style particulier à suivre, empêchent l’artiste d’aller plus loin et l’enferment dans une liste de tâches précises à impérativement respecter et lui fera s’adapter à chaque demande. Les artistes à l’inverse des artisans puissent à pousser leurs créativités et n’interviennent pas uniquement pour leurs science et technicité. En suivant sa nature, l’artiste arriverait à produire une œuvre transparente dont on ne révèlera pas la technique mais l’harmonie et la clarté qu’elle produit pour que l‘on ait même plus conscience qu’elle est art. Une contrainte imposée peut aussi tellement se limiter qu’elle cacherait une révélation de l’artiste quant à la proposition initiale, afin de la rendre meilleure et serait beaucoup plus objective et réfléchie, surtout si celle-ci est donnée par un individu qui ne serait pas artiste et dont la manière de voir les choses ou de travailler ne serait pas la même que celle du concerné. Sans le travail de conception, de réalisation d’esquisses, et tout le protocole de recherche avant la conception d’un produit final, on ne pourrait pas s’attendre à ce que l’artiste atteigne à concevoir un spectre de propositions toutes plus intéressantes que d’autres afin d’en tirer la version la plus avancée de notre vision, qui fut biaisée par une imagination que seul l’artiste pouvait développer en réfléchissant au-delà des attentes, de la contrainte, et au cahier de charge initial du commanditaire. Pousser ses limites sans contraindre le créateur facilite l’imagination totale et l’immersion dans une sphère d’expérimentation et alimente un taux de risques dont on tire du positif. La contrainte peut être floue pour celui qui al confronte, produire alors plusieurs ébauches contraires aux attentes principales nous permettrait de comparer le pour et le contre, d’étudier des idées nouvelles et enrichir son expressivité. Ainsi, Léonard de Vinci dans ses croquis préparatoires pour Le dernier repas montrent comment l’artiste a pu penser plusieurs compositions, mises en scènes, expressions et ambiances différentes afin d’en produire un tableau totalement unique et nouveau qui contraste avec ses idées initiales. On peut y voir notamment Jean qui somnole sur la table, ou l’interaction entre Judah et Jésus qui se fait servir par la main du christ un bout du repas. S’il avait eu la contrainte de produire directement sans aucune recherche ce tableau avec un cahier de charge limité et stricte, celui-ci n’aurait jamais pensé à exécuter plusieurs versions différentes de cette peinture. La contrainte brise donc l’imagination et la créativité de l’artiste et l’empêche de pousser ses idées car la demande préconisée induit celui-ci à ne pas aller plus loin de ce qui est demandé ou permit. ² Dès lors, les contraintes ne devraient pas représenter le fond de ce qu’est une œuvre ou son rôle, et on devrait y voir aucune limite d’imagination et de profondeur. uploads/s3/ devoirs-plan-dissert-technique-du-travail.pdf