Epreuves Anticipées de Français, session 2022, voie technologique Recueil pour

Epreuves Anticipées de Français, session 2022, voie technologique Recueil pour l’oral Récapitulatif des œuvres et des textes étudiés durant la classe de Première NOM DE L’ENCEIGNANT NOM DU CANDIDAT: Benboubetra Redouane ŒUVRE CHOISIE PAR LE CANDIDAT pour la 2ème partie de l’épreuve : Objet d’étude : La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle Auteure et titre La femme gelée - Annie Ernaux La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle PREMIÈRE PARTIE DE L’ÉPREUVE : exposé sur un des textes du descriptif Œuvre choisie dans le programme : Victor Hugo, Les contemplations, livres I à IV (1856) Textes extraits de l’œuvre ayant fait l’objet d’une explication de texte : 1. « Elle était déchaussée » - Partie 1 « Autrefois », livre premier « Aurore », poème XXI 2. « Melancholia » - Partie 1 « Autrefois », livre troisième « Les luttes et les rêves », poème II Parcours associé correspondant à l’œuvre choisie : les mémoires d’une âme Textes du parcours associé ayant fait l’objet d’une explication de texte : 3. Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Spleen » (1857) DEUXIÈME PARTIE DE L’ÉPREUVE : présentation de l’œuvre choisie et entretien Jacques Prévert, Paroles La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle PREMIÈRE PARTIE DE L’ÉPREUVE : exposé sur un des textes du descriptif Œuvre choisie dans le programme : Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (du « préambule » au « postambule ») Textes extraits de l’œuvre ayant fait l’objet d’une explication de texte : 4. Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Préambule 5. Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, postambule Parcours associé correspondant à l’œuvre choisie : écrire et combattre pour l'égalité Textes du parcours associé ayant fait l’objet d’une explication de texte : 6. La Femme Gelée, Annie Ernaux de "in mois, trois mois que nous sommes mariés à " c’est la nourriture corvée " DEUXIÈME PARTIE DE L’ÉPREUVE : présentation de l’œuvre choisie et entretien La Femme Gelée, Annie Ernaux Le roman et le récit du Moyen-âge au XXIe siècle PREMIÈRE PARTIE DE L’ÉPREUVE : exposé sur un des textes du descriptif Œuvre choisie dans le programme : Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves Textes extraits de l’œuvre ayant fait l’objet d’une explication de texte : 7. La rencontre au bal (de « Elle passa tout le jour des fiançailles » à « la même pensée qu’avait eue le chevalier de Guise. ») 8. L’aveu (de « - Eh bien, Monsieur » à « ait donnée à son mari. ») . Parcours associé correspondant à l’œuvre choisie : Individu, morale et société Textes du parcours associé ayant fait l’objet d’une explication de texte : 9. Gustave Flaubert, Madame Bovary, première partie, chapitre VIII (de « Mme Bovary remarqua que plusieurs dames n’avaient pas mis leurs gants » à « roses pompon mêlées de verdure. ») (1857) DEUXIÈME PARTIE DE L’ÉPREUVE : présentation de l’œuvre choisie et entretien Le Père Goriot - Honoré de Balzac Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle PREMIÈRE PARTIE DE L’ÉPREUVE : exposé sur un des textes du descriptif Œuvre choisie dans le programme : Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde Textes extraits de l’œuvre ayant fait l’objet d’une explication de texte : 10. « Le soliloque de Suzanne », première partie, scène 3 (de « Parfois, tu nous envoyais des lettres » à « C’est pour les autres. ») 11. « Le soliloque d’Antoine, deuxième partie, scène 3 (de « Rien en toi n’est jamais atteint » à « il ne m’arrive jamais rien. ») Parcours associé correspondant à l’œuvre choisie : « Crise personnelle, crise familiale » Textes du parcours associé ayant fait l’objet d’une explication de texte 12. Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, acte II, scène 11 (de « Mario : Quoi ! ce babillard qui vient de sortir » à « Je ne suis pas tranquille. ») (1730). DEUXIÈME PARTIE DE L’ÉPREUVE : présentation de l’œuvre choisie et entretien Molière, Le Tartuffe ou l’Imposteur La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle « Elle était déchaussée... » (Victor Hugo, Les Contemplations, I, XXI) Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise les pieds nus, parmi les joncs penchants ; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis : Veux-tu t’en venir dans les champs ? Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste à la beauté quand nous en triomphons, Et je lui dis : Veux-tu, c’est le mois où l’on aime, Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ? Elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive ; Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folâtre alors devint pensive. Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois ! Comme l’eau caressait doucement le rivage ! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. Les Contemplations – Livre III – Melancholia (extrait) – Victor HUGO Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue. Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes, « Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! » Ô servitude infâme imposée à l'enfant ! Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Et qui ferait — c'est là son fruit le plus certain — D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre, Qui produit la richesse en créant la misère, Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil ! Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? Que veut-il ? » Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme, Une âme à la machine et la retire à l'homme ! Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit, Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème ! Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ! Charles Baudelaire Les fleurs du mal (1857). J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances, Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, Cache moins de secrets que mon triste cerveau. C'est une pyramide, un immense caveau, Qui contient plus de morts que la fosse commune. - Je suis un cimetière abhorré de la lune, Où comme des remords se traînent de longs vers Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers. Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées, Où gît tout un fouillis de modes surannées, Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher, Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché. Rien n'égale en longueur les boiteuses journées, Quand sous les lourds flocons des neigeuses années L'ennui, fruit de la morne incuriosité, Prend les proportions de l'immortalité. - Désormais tu n'es plus, ô matière vivante ! Qu'un granit entouré d'une vague épouvante, Assoupi dans le fond d'un Saharah brumeux ; Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux, Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche. La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges, Préambule Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en Assemblée nationale. Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution uploads/s3/ epreuves-anticipees-de-francais-stmg.pdf

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