ERRE VARIATIONS LABYRINTHIQUES dossier de presse 12.09.11 > 05.03.12 centrepomp

ERRE VARIATIONS LABYRINTHIQUES dossier de presse 12.09.11 > 05.03.12 centrepompidou-metz.fr ERRE, VARIATIONS LABYRINTHIQUES 01 Sommaire 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’EXPOSITION............................... 02 2. PARCOURS DE L’EXPOSITION I Le labyrinthe architectural........................................................................... 03 II L’espace – le temps............................................................................................ 03 III Le labyrinthe mental......................................................................................... 04 IV Metropolis........................................................................................................... 05 V Des bouleversements cinétiques.................................................................... 06 VI Captifs. .................................................................................................................. 07 VII Initiation / édification........................................................................................ 08 VIII L’art comme labyrinthe.................................................................................... 09 3. LISTE DES ARTISTES EXPOSÉS............................................................... 10 4. Filiations, détours labyrinthiques : Œuvres, objets historiques et archéologiques...... 12 5. LES COMMANDES SPÉCIFIQUES A L’EXPOSITION..................... 13 6. LA SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION. ................................................ 15 7. LES PRÊTEURS. .................................................................................................... 16 8. LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION........................................................... 17 9. LE JEU DE L’exposition : LE labyrint*e en valise (*h)............................................................ 18 10. gÉnÉrique.......................................................................................................... 19 11. LA PROGRAMMATION AUTOUR DE L’EXPOSITION................... 21 12. LES LIEUX PARTENAIRES.......................................................................... 24 13. INFORMATIONS PRATIQUES.................................................................... 25 14. PARTENAIRES.................................................................................................... 26 15. VISUELS PRESSE............................................................................................ 27 ERRE, VARIATIONS LABYRINTHIQUES 02 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’EXPOSITION Deuxième grande exposition thématique après Chefs- d’œuvre ?, Erre est une exposition collective produite par le Centre Pompidou-Metz, qui prend comme point de départ le motif du labyrinthe pour aborder les questions de l'errance, de la perte, de la déambulation et leurs représentations dans l'art contemporain. Le labyrinthe et le dédale, formes universelles et archaïques, sont abordés ici comme métaphores d’un cheminement fondé sur des détours et des sinuosités. On connaît bien, dans toutes les cultures, ses formes diverses et ses connotations spirituelles, qui touchent à de passionnants paradoxes : une organisation du chaos, une progression par la lenteur ou la régression, une désorientation constructive, et une confusion productrice de sens et de connaissance. Dans cette logique, l’exposition s'organise elle-même thématiquement selon un principe de désorientation, suivant les détours et la polysémie même de son sujet. Plutôt que de l’illustrer, elle l’aborde librement, aussi bien dans ses dimensions architecturale, physique et mentale, proposant des pertes de repères au sens propre et figuré. Elle passe ainsi du labyrinthe architectural aux méandres de la pensée, de la représentation du chaos à la ville comme lieu de l'égarement, de la contrainte des corps à l'abstraction picturale comme piège pour le regard et l’entendement. L’exposition est orchestrée en huit chapitres thématiques qui proposent un déploiement à la fois conceptuel et sensoriel du sujet, entre parcours initiatique et égarement, curiosité et sensation. Peinture, architecture, œuvres pénétrables, sculptures, films, mais aussi plans, cartes, collections et objets archéologiques proposent autant de perspectives et de plongées dans des univers curieux. Par ailleurs, cette exposition, malgré ses référents historiques, entend refléter certaines tendances esthétiques, politiques ou intellectuelles contemporaines. À savoir, une appréhension de l'histoire des formes et des idées qui conteste un modèle strictement linéaire ou une vision progressiste de l'histoire, et privilégie au contraire la multiplicité des pistes, la redécouverte des zones de confusion, de choix multiples et de traverses dans l'appréhension du réel, avec ce que cela suscite en terme de spéculation aventureuse et de principe d'incertitude. Déployée sur deux espaces d’exposition du Centre Pompidou-Metz, soit plus de 2 000 m2, l’exposition associe des artistes nationaux et internationaux de différentes générations, ainsi que des figures historiques de la collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, et de grandes collections internationales. Elle est aussi l'occasion de commandes spécifiques. L’exposition est également le territoire d’un jeu sous la forme d’une énigme, Le Labyrint*e en valise (*h) proposé par le commissaire d’exposition Jean de Loisy. Hélène Guenin Responsable du pôle Programmation du Centre Pompidou-Metz Hélène Guenin est depuis novembre 2008 responsable du pôle Programmation du Centre Pompidou-Metz. Aux côtés de Laurent Le Bon, elle est en charge des projets d’exposition et de leur articulation avec la programmation de l’Auditorium Wendel et du Studio. De 2002 à 2008 elle a été la collaboratrice de Béatrice Josse au Fonds régional d’art contemporain de Lorraine. Guillaume Désanges Commissaire d’exposition et critique d’art, directeur de Work Method Guillaume Désanges a organisé de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Il dirige Work Method, structure indépendante de production. Il a coordonné les activités artistiques des Laboratoires d’Aubervilliers (2001-2007). En 2007-2008, il est chargé de la programmation du centre d’art la Tôlerie, à Clermont-Ferrand. En 2009-2011, il est commissaire invité au centre d’art le Plateau-Frac Ile de France, Paris, pour un programme d’expositions intitulé Érudition Concrète. LES COMMISSAIRES DE L’EXPOSITION ERRE, VARIATIONS LABYRINTHIQUES 03 I - Le labyrinthe architectural La question de l’architecture est aux sources du labyrinthe. La mythologie grecque a popularisé cette idée : le Minotaure (être mi-homme mi-taureau) est enfermé dans une construction si complexe que la sortie en est introuvable. Conçu par l’inventeur Dédale, le labyrinthe originel est donc fondé sur un paradoxe : comment une architecture rationnelle et méthodique peut-elle générer le chaos, la perte et l’errance ? Architectes et artistes de la modernité ont actualisé ces questions pour imaginer des principes fondés sur la ligne brisée, la sinuosité, l’enchevêtrement, l’expansion. Retour sur des pratiques à la fois programmatiques et ornementales, qui rompent avec la lisibilité de la ligne droite. Yona Friedman L’architecte Yona Friedman est né à Budapest et vit aujourd’hui à Paris où il s’est installé à la fin des années cinquante. Dès le début de sa carrière, il tente de prendre ses distances avec les excès des constructions intensives de l’après-guerre, notamment au sein du GEAM, le Groupe d’architecture mobile. À rebours des visions antérieures et contemporaines qui, selon Friedman, le négligent bien trop souvent ou le conçoivent comme une identité abstraite, l’usager est résolument au centre de cette conception d’une architecture mobile. L’utopie de la « ville spatiale » mise en œuvre dans cette série de dessins tente de donner corps aux principes de l’architecture mobile. Les structures souples et non déterminantes conçues par Yona Friedman doivent ainsi permettre l’auto-planification des groupes et l’expression individuelle dans une structure réticulaire où vide et plein alternent et jouent entre eux : « La ville, en tant que mécanisme, n’est donc rien d’autre qu’un labyrinthe : une configuration de points de départ, de points terminaux, séparés par des obstacles. »1 La dimension utopique de ce projet apparaît dans ces dessins de villes presque fantastiques, bien éloignés des plans d’architectes. Se dessinent ainsi des propositions fantasmées qui se veulent matrices à réflexion, objet esthétique et inspiration de nouveaux modes de vie dans la ville moderne. 1. Cité dans Marie-Anne Brayer (dir.), Architecture expérimentale, 1950-2000, Collection Frac Centre, Orléans, Hyx, 2003, p. 214. 2. parcours de l’exposition Kasimir Malevitch Auteur de la fameuse Croix Noire ou du Carré blanc sur fond blanc, œuvres majeures de l’abstraction des avant-gardes, Kasimir Malevitch s’empare du volume dans les années 1920, lors de la phase « blanche » du suprématisme. Au cours des années 1926-1927, à Leningrad, il réalise une série de maquettes qu’il appelle « architectones », parmi lesquelles Bêta et Ornements suprématistes. L’agencement des différents éléments de plâtre naît de l’observation du carré, dont le déplacement dans l’espace donne naissance à des formes parallélépipédiques de longueurs variables. Le cube, considéré comme le « degré zéro » de l’architecture, y apparaît comme une unité minimale, un volume parfait, libéré de toute finalité concrète, qui se multiplie et prolifère dans l’espace. Dès lors, l’œuvre volumétrique de Malevitch est habitée d’une interrogation fondamentale relative à l’inscription du corps dans une abstraction d’architecture, blanche et immatérielle. Reconstitués en 1978 par l’artiste danois Poul Pedersen, ces deux architectones sont emblématiques de l’œuvre volumétrique de Malevitch. II - L’espace - le temps Le labyrinthe est l’archétype d’un espace qui génère du temps. S’y déplacer, c’est faire l’expérience du ralentissement, du détour et du retour au même. En mathématiques, les motifs de la spirale, de la boucle ou de l’anneau de Möbius incarnent ce cheminement paradoxal dans l’espace et dans le temps. Les œuvres et projets de cette partie rendent compte, chacun à leur manière, de ce mouvement si particulier de dynamisme immobile ou d’involution dont on retrouve des figures dans le règne naturel, des coquillages aux nébuleuses et qui nous mène de l’errance mystique à la révolution des planètes. Frederick Kiesler Vue extérieure de la maquette de la Endless House, 1958 Photographie Tirage argentique 25,4 x 20,3 cm Photographie : George Barrows Architecture & Design Study Center The Museum of Modern Art, New York © 2011 Austrian Frederick and Lillian Kiesler Private Foun- dation, Vienne / Photo : 2011. Digital image, The Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence Yona Friedman Étude pour la ville spatiale,1958-1959 Projet non réalisé Photocopie et feutres sur papier 29,7 x 42 cm Centre Pompidou, Paris Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle Don de l’architecte, 1992 © Adagp, Paris 2011 / Collection Centre Pompidou, Dist. RMN / Philippe Migeat Kasimir Malevitch (d'après) Ornements suprématistes, 1927-2002 Reconstitution par Poul Pedersen 7 pièces originales et 11 pièces reconstituées montées sur une plaque Plâtre 27,5 x 45 x 60 cm Centre Pompidou, Paris Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle © Adagp, Paris 2011 / Collection Centre Pompidou, Dist. RMN / Philippe Migeat ERRE, VARIATIONS LABYRINTHIQUES 04 Mike Kelley Apparentée à une maquette d’architecture, Educational Complex est une forme d’autobiographie. uploads/s3/ erre.pdf

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