Musée Marmottan Monet – L ’Heure bleue de Peder Severin Krøyer Dossier de press

Musée Marmottan Monet – L ’Heure bleue de Peder Severin Krøyer Dossier de presse 1 Musée Marmottan Monet ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS Ouverture au public en 2021 Contact presse : Claudine Colin Communication T. +33 (0)1 42 72 60 01 - www.claudinecolin.com • Christelle Maureau christelle@claudinecolin.com L’HEURE BLEUE KRØYER DE PEDER SEVERIN Peder Severin Krøyer, La Plage au sud de Skagen, 1883 - Huile sur toile, 137 x 122 cm, Kiel, Kunsthalle zu Kiel © Kunsthalle zu Kiel, Photo : Foto-Renard, Kiel L ’inscription portée sur la toile « À H.D. de S.K. 9. Oct. 1906 » est le témoignage d’un cadeau de l’artiste au peintre, poète et écrivain Holger Drachmann, à l’occasion de son soixantième anniversaire, c’est-à-dire vingt-trois ans après qu’elle ait été peinte. Il s’agit d’une œuvre exceptionnelle dans la production de Krøyer, inspirée du mouvement « romantique naturaliste » qui se nourrit de l’idée que la nature est investie d’une force divine et que tout émane de cette force. sommaire 04 I – Avant-propos 06 II – Communiqué de presse 08 III –  Peder Severin Krøyer, l’un des plus grands peintres de la peinture danoise de son temps 12  IV – L’heure bleue 14 V – Parcours de l’exposition 32  VI – Partenariats scientifiques du musée Marmottan Monet 33 VII – Autour de l’exposition 34 VIII – Visuels presse 38 IX – Commissariat – Scénographie 40 X – Programmation 2021 – 2022 45 XI – Informations pratiques 4 Dossier de presse Musée Marmottan Monet – L ’Heure bleue de Peder Severin Krøyer avant-propos i L ’art des pays du Nord est riche de peintres très talentueux. Depuis quelques décennies, on assiste, en France, à une redécouverte progressive de cette école. Je me souviens avoir été ébloui par l’exposition « Lumières du Nord » organisée au Petit Palais en 1987 . Cette manifestation fut suivie par celles de Willumsen, de Gallen-Kallela, de Hammershøi au musée d’Orsay, par la présentation d’une collection privée à Roubaix et au Havre en 2014, par celle consacrée à Eckersberg à la Fondation Custodia, et plus récemment, par la spectaculaire exposition de « l’Âge d’or de la peinture danoise » au Petit-Palais. Le musée Marmottan Monet s’inscrit dans cette continuité en accueillant, pour la première fois en France, la première exposition monographique du peintre danois Peder Severin Krøyer (1851-1909). Successeur de Købke et de ses contemporains, prédécesseur d’Hammershøi dont il fût le maître, Krøyer tient une place prépondérante dans l’art de son temps. Peintre prolifique, excellent dessinateur, mais aussi photographe, il a posé sur ce qui l’entourait un regard humaniste et bienveillant. Un regard entre autres porté sur le monde du travail, celui des pêcheurs, de ses proches et de ses condisciples regroupés à partir de la dernière décennie du xixe siècle à Skagen, ce bout du monde situé à l’extrémité de la presqu’île du Jutland. C’est dans ce village, là où les eaux de la Baltique rencontrent celles de la mer du Nord, là où l’été, une lumière très particulière apparaît au moment crépuscule nordique, qu’il fut séduit par cette « heure bleue » dont il nous donne à voir l’éclat et la poésie. Cette inclinaison pour la lumière et le plein-air ne fait pas pour autant de Krøyer un peintre impressionniste comme nous l’avons souvent pensé. Formé à l’Académie des Beaux-arts de Copenhague et à l’atelier de Léon Bonnat, à Paris, Krøyer a fait une carrière officielle remarquée entre les deux capitales. Son art, éloigné des audaces impressionnistes, s’inscrit dans la lignée « naturaliste » d’un Adolf von Menzel, le grand peintre allemand né en 1815, de l’espagnol Joaquín Sorolla (1863-1923), des français Jules Bastien-Lepage (1848-1884) et Emile Friant (1863-1932), du russe Ilia Répine (1844-1930). En 2022, une grande exposition, qui aura lieu au Skagen Kunstmuseer, mettra en évidence toute la richesse des liens entre Krøyer et la France, et montrera plus précisément en quoi son œuvre se distingue de celle de Monet et de ses amis. Elle sera la continuité du partenariat scientifique initié par le musée Marmottan Monet et le Skagen Kunstmuseer, placé sous le haut patronage de la Reine Margrethe II. « L ’heure bleue de Peder Severin Krøyer » est la première concrétisation de cette collaboration au long court entre nos deux institutions. Cette manifestation qui réunit plus de soixante chefs- d’œuvre du peintre de sa période à Skagen, n’aurait pu voir le jour sans la coopération du Skagen Kunstmuseer – prêteur de 38 toiles – et de sa directrice Lisette Vind Ebbesen. Nos remerciements vont aussi au musée de Göteborg pour son soutien exceptionnel ainsi qu’aux musées de Aarhus, Copenhague, Kerteminde, Alkersum-Föhr, Lübeck, Kiel, Budapest, Paris, et aux collections privées qui se sont généreusement associées à cet événement. Nous souhaitons également remercier l’ Ambassade Royale du Danemark en France pour son accompagnement constant. Au cœur de l’hiver parisien, après une année éprouvante assombrie par la pandémie, puissent que ces évocations de l’été scandinave, de « l’heure bleue » viennent réchauffer le cœur du public de notre maison. Éric Desmazières Membre de l’Institut Directeur du musée Marmottan Monet Musée Marmottan Monet – L ’Heure bleue de Peder Severin Krøyer Dossier de presse 5 6 Dossier de presse Musée Marmottan Monet – L ’Heure bleue de Peder Severin Krøyer communiqué de presse ii Exposition placée sous le haut patronage de la Reine Margrethe II du Danemark Le musée Marmottan Monet présente, du 28 janvier au 25 juillet 2021, la première exposition monographique jamais consacrée en France à l’un des plus grands maîtres de la peinture danoise Peder Severin Krøyer (1851-1909). Contemporain de Vilhelm Hammershøi (1864-1916), Peder Severin Krøyer est au plein air ce que son contemporain fut à la scène d’intérieur. Plus de soixante chefs-d’œuvre provenant du musée de Skagen – dépositaire d’un des premiers fonds mondiaux de l’artiste – du musée de Göteborg mais aussi des musées de Copenhague, Alkersum-Föhr, Lübeck, Kiel, Budapest et Paris mettent à l’honneur ce remarquable interprète de l’heure bleue, ce phénomène météorologique qui précède le crépuscule et se déploie surtout aux lointains bords de mer septentrionaux. Élève de Frederik Vermehren à l’académie danoise royale des arts puis de Léon Bonnat à Paris, Krøyer entame une carrière officielle remarquée de Copenhague à Paris. À partir de 1882, il partage son temps entre la capitale danoise et le village de pêcheur de Skagen où s’installe une colonie d’artistes. Situé aux confins du Danemark, là où les courants de la mer du nord et de la baltique se rejoignent, le lieu est connu pour sa lumière : franche, cristalline et ses jours interminables à l’approche de la Saint Jean (23 juin). Très au nord, Skagen est l’un des lieux où l’apparition de l’heure bleue se donne particulièrement à voir et à peindre… C’est à cette période de la vie et de l’œuvre de Peder Severin Krøyer que s’intéresse l’exposition du musée Marmottan Monet. Un portrait en pied de l’artiste signé de son collègue Laurits Tuxen, plusieurs autoportraits et représentations de son épouse Marie sont disposés en ouverture. Les vues des dunes saisies sur la pointe de Grenen, la charmante et silencieuse Petite fille debout sur la plage, de Skagen, Sønderstrand (1884, Skagen, Skagens Kunstmuseer) et les scènes de la vie des pêcheurs suivent. Esquisses aux dimensions modestes saisies sur le vif et tableaux monumentaux rythment, d’entrée, l’accrochage et reflètent le processus créatif complexe du maître qui accorde une égale importance au travail exécuté en plein air et à celui réalisé à l’atelier (voire même à la photographie). Des œuvres majeures, saluées en France où elles furent présentées au Salon officiel, s’imposent. Quel que soit le sujet de ces tableaux, le théâtre de l’action reste le même. Krøyer pose son chevalet sur la plage de Skagen. Il peint l’union du sable, de la mer et du ciel. La réunion de trois toiles monumentales Pêcheurs de Skagen, Danemark, coucher de soleil, (1883, Skagen, Skagens Kunstmuseer), Bateaux de pêche (1884, Paris, musée d’Orsay) et Départ des bateaux de pêche après le coucher du soleil, Skagen (1894, Aarhus, AROS- Aarhus Kunstmuseum) en témoigne et structure la première partie de l’exposition. Les autres aspects du quotidien à Skagen ont ensuite la part belle. Les baignades enfantines occupent une place centrale. Merveilleusement rendu, l’enthousiasme des plus jeunes courant à perdre haleine pour se jeter dans l’eau transfigure de son élan vital les scènes souvent crépusculaires, prétextes une fois encore, à des études de bleus. Viennent enfin les évocations de la colonie d’artistes connue sous le nom d’école de Skagen. L ’iconique portrait de Marie dans le jardin de la maison du peintre intitulé Roses (1893, Skagen, Skagens Kunstmuseer) témoigne de l’intimité des Krøyer. Lorsque ce dernier immortalise les réunions entre amis, l’entreprise relève du tour de force. Sous son pinceau, c’est toute la société éclairée de Skagen qui prend vie. On découvre au détour des toiles les peintres Michael (1849‑1927) et Anna Ancher (1859-1935), Oscar Björck ou encore l’auteur Holger Drachmann. Ses années de partage inspirent Hip, hip, hip, hourra ! Déjeuner d’artistes, Skagen (1888, Göteborg, Gothenburg Museum of Art), uploads/s3/ exposition-l-x27-heure-bleue-de-peder-severin-kroeyer-au-musee-marmottan.pdf

  • 19
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager