EXPOSITIONS MAI 2017 VERNISSAGE SAMEDI 29 AVRIL À 16H30 2 EN SEPTEMBRE LE FRAC

EXPOSITIONS MAI 2017 VERNISSAGE SAMEDI 29 AVRIL À 16H30 2 EN SEPTEMBRE LE FRAC NORD- PAS DE CALAIS DEVIENT FRAC GRAND LARGE — HAUTS-DE-FRANCE EN SEPTEMBRE : CHANGEMENT DE NOM SOMMAIRE SOMMAIRE DOSSIER DE PRESSE 3 I – LE FRAC NORD-PAS DE CALAIS 1 — LE FRAC P.5 2 — LA COLLECTION P.5 II – LES EXPOSITIONS « LE SON ENTRE » EN PARTENARIAT AVEC LE CNAP COMMUNIQUÉ DE PRESSE P.7 BIOGRAPHIE DE PASCALE CASSAGNAU P. 9 BIOGRAPHIE DE KEREN DETTON P.9 ÉCHOS AU LAAC, DUNKERQUE P.10 « FONDS D’ÉCRAN, UNE COLLECTION D’IMAGES POST-DIGITAL » EN PARTENARIAT AVEC FRUCTÔSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE P.17 BIOGRAPHIES P.19 « LES OBJETS DOMESTIQUENT » NOTE D'INTENTION P.21 III – LES RENDEZ-VOUS DU FRAC NORD-PAS DE CALAIS 1 — LES RENDEZ-VOUS P.23 2 — JEUNES PUBLICS P.24 3 — VISITER EN FAMILLE P.25 IV – VISUELS PRESSE DISPONIBLES P.27 V – INFORMATIONS PRATIQUES LE LAAC P.29 INFORMATIONS PRATIQUES P.30 PARTENAIRES P.31 I – LE FRAC NORD-PAS DE CALAIS — 1 — LE FRAC NORD-PAS DE CALAIS 2 — LA COLLECTION LE FRAC NORD-PAS DE CALAIS LE FRAC NORD-PAS DE CALAIS DOSSIER DE PRESSE 5 LE FRAC NORD-PAS DE CALAIS Les Frac sont nés au début des années 1980 pour constituer des fonds d'art en région, conjuguant les missions d'acquisition, de conservation et de diffusion. La collection du Frac Nord-Pas de Calais dispose de plus de 1500 œuvres d'art et de design, exposées dans des lieux partenaires, parfois insolites ainsi que dans des écoles ou dans l'espace public. A l'échelle de la grande région, il collabore avec le Frac Picardie pour créer une dynamique régionale et fabriquer de nouvelles modalités de diffusion et de rencontres artistiques. Installé depuis trois ans dans la zone portuaire de Dunkerque, le Frac Nord-Pas de Calais occupe un nouveau bâtiment conçu par les architectes Lacaton & Vassal. Renouant avec le patrimoine industriel, il redouble l'ancien atelier de préfabrication n°2 (AP2), traversé par une rue intérieure qui relie à la fois les deux bâtiments et la plage au centre ville. Toujours plus proche des habitants, le Frac fait écho à l'activité portuaire en s'ouvrant à l'international. Il enregistre ainsi les battements du monde et devient le catalyseur de nouvelles formes et idées. LA COLLECTION La collection du Frac Nord-Pas de Calais est le pivot de la programmation. Elle se constitue autour d’un noyau initial consacré à l’arte povera, l’art minimal, l’art conceptuel, le nouveau réalisme, les mythologies individuelles, le pop art et Fluxus. Depuis plus de trente ans, l’accent a été mis sur l’interaction entre art et design et sur le rapprochement de l’art avec le réel. Aujourd'hui, le Frac poursuit ces axes et concentre ses acquisitions sur la création émergente. Les artistes envisagent leurs productions dans un contexte social, politique et économique élargi, mettant en jeu une très grande diversité de formes abstraites, figuratives, minimales, immatérielles, concrètes, imaginaires ou documentaires. Ils invitent à voyager dans le temps, avec des oeuvres qui se construisent à la fois contre leur temps et avec leur temps. Son horizon est de constituer un patrimoine commun, une ressource à la fois active et collective, objet de débats et de questions. Depuis sa fondation en 1982, le Frac Nord-Pas de Calais s'appuie sur l'expertise d'un comité d'acquisitions renouvelé tous les trois ans. Artistes, critiques, conservateurs et collectionneurs ont contribué à l'enrichissement de cette collection qui a acquis aujourd'hui une valeur historique. Suite à l’arrivée de Keren Detton, un nouveau comité technique d’acquisitions a été constitué. Ce comité est composé, avec la directrice du Frac, de cinq autres experts : – Élise Atangana, commissaire d’exposition indépendante à Paris. – Jan Boelen, directeur artistique de Z33 à Hasselt (Belgique) et professeur de Design social à l’Académie de Design d’Eindhoven (Pays-Bas). – Anna Colin, critique d’art, curatrice à Londres et co- fondatrice de l’Open School East – Muriel Enjalran, directrice du Centre Régional de la Photographie Nord Pas-de-Calais (Douchy-les-Mines). – Eva Wittocx, directrice du département d’art contemporain du M — Museum à Louvain (Belgique) II – LES EXPOSITIONS — « LE SON ENTRE » EXPOSITION À PARTIR DES COLLECTIONS DU CENTRE NATIONAL DES ARTS PLASTIQUES ET DU FRAC DU 29 AVRIL AU 31 DÉCEMBRE 2017 LE SON ENTRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE 7 Commissaires : Pascale Cassagnau et Keren Detton LES EXPOSITIONS Pourquoi les artistes contemporains s'intéressent-ils au son ? Quelles résonances multiples le son exerce-t-il dans les œuvres ? Déterminant des environnements à expérimenter, qu'est-ce que le son produit comme situation sensible et comment cela affecte-t-il le visiteur ? En présentant des œuvres liées à l'histoire de la musique, à l'usage des voix et de la parole, l'exposition « Le son entre » mène l'enquête sur la manière dont le son nous relie à une histoire commune et partagée, et agit sur nos corps et nos pensées. Les œuvres choisies adoptent des rythmes et des formes variées. Elles n'ont pas besoin de studio de répétition, le son entre toujours par effraction. L’avènement du son dans le champ des arts plastiques est lié à l’aventure des avant-gardes du XXème siècle. Cette rencontre résulte d’une double perspective. D’une part, la reconnaissance que le son, le « sonore » acquiert une valeur esthétique, plastique, dans le champ de l’art. L’intrusion du son, des bruits, de la voix, dote les œuvres de la possibilité d’inventer de nouvelles formes. D’autre part, dans le champ musical lui-même, tout au long du XXème siècle, les recherches des avant-gardes et les transformations technologiques conduisent le son à s’autonomiser de la musique, entrant ainsi dans le langage de la création. La mise en exergue du son accompagne l’invention d’un art de l’écoute, dont relève la création radiophonique, et qui implique la conception d’installations sonores, et de média audiovisuels, pour la spatialisation du son. Dans cette exposition, le Centre national des arts plastiques et le Fonds régional d'art contemporain Nord-Pas de Calais mettent en avant des œuvres de leurs collections qui, depuis les années 1960, utilisent la dimension sonore pour explorer l’histoire culturelle et ses rythmes. De cette façon, le petit livret de John Cage intitulé Diary : How to improve the world (you will only make matters worse) [Journal : comment améliorer le monde (vous ne pourrez qu’empirer les choses)] est une pièce signifiante de la collection du Frac Nord-Pas de Calais, acquise en 1989. Celui qui, au XXème siècle, révolutionna l'approche musicale par l'introduction de méthodes aléatoires pour saper l'autorité du compositeur, appliquait également cette technique à ses écrits. Du commentaire social à la confidence intime, l'ordre des phrases, les couleurs et les typographies étaient jetés au hasard puis rejoués lors de conférences publiques. Dans une période marquée par les soulèvements contestataires, John Cage se défiait d'un engagement "en réaction" et pensait qu'il fallait expérimenter des alternatives en partant du quotidien et en ouvrant sa pratique à l'inattendu. À sa suite, de nombreux artistes ont questionné les liens entre la musique et le collectif, entraînant des associations inouïes de sens, d'histoires et de personnes. Jeremy Deller orchestra ainsi la rencontre impromptue entre deux mondes musicaux, celle d’un Brass band et l'Acid jazz dans sa vidéo Performance Fairey's Band. Il en dessina librement la cartographie dans son schéma History of the World, qui associe les révoltes des mineurs et la musique industrielle. L’artiste portugaise, Ângela Ferreira a travaillé avec des musiciens amateurs et photographié les instruments et partitions d’une Harmonie municipale du bassin minier du Nord. Cette archive est représentée dans sa mise à l’écart tandis que les partitions sont rejouées par les habitants de Douchy-les-Mines. Plus intime mais également liée au passé industriel de son pays, l’installation Tune Towers de l’américain Dennis Oppenheim reprend la forme des puits de mines, au- dessus desquels il a installé de petites boîtes à musique. Avec : Saâdane Afif, Dominique Blais & Kerwin Rolland, George Brecht, Rodolphe Burger, John Cage, Philippe Cazal, Boris Charmatz, Claude Closky, François Curlet & Michel François, Jeremy Deller, Ângela Ferreira, Jean-Baptiste Ganne, Joseph Grigely, Pierre Huyghe, Martin Le Chevallier, Rainier Lericolais, Jean-Charles Massera et Pascal Sangla, Ramuntcho Matta, Jonas Mekas, Laurent Montaron, Melik Ohanian, Dennis Oppenheim, Anne de Sterk, Fred Wiseman COMMUNIQUÉ DE PRESSE 8 LES EXPOSITIONS Les mélodies nostalgiques s’enclenchent simultanément, évoquant pour l’artiste les « mécanismes de la pensée ». Pour d’autres artistes, le son est l’instrument qui permet d’aiguiser son regard. George Brecht, qui fut le disciple de John Cage à la fin des années 1950 et protagoniste du mouvement Fluxus, réalise Ten Event Glasses, des rectangles de verre sur lesquels est gravé le mot « Event ». Les tailles des verres et la disposition dans l’espace des dix pupitres qui les supportent ont été tirés au sort pour cadrer le paysage de manière aléatoire. Ces partitions muettes sollicitent le regardeur pour expérimenter le moment présent. Cette temporalité vécue nous ramène au corps et à la perception du temps qui passe. Comment le son et singulièrement la voix altèrent-ils nos représentations de l’autre et de nous-mêmes ? François Curlet et Michel François répondent avec humour par l’exagération des formes et le uploads/s3/ expositions-au-frac-grand-large-mai-2017-1.pdf

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