Rappel : L’anaphore C’est la répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au débu
Rappel : L’anaphore C’est la répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début d’un vers ou d’une phrase. Exemple : « Là est tout le bien que mon esprit désire, Là est le repos où tout le monde aspire Là est l’amour, là le plaisir encore. » L’accumulation C’est une énumération de termes de même nature/sens pour créer un effet d’amplification. Exemple « Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus étourdissante, la plus inouïe (…) » La gradation ? C’est un procédé qui s’apparente à l’accumulation, sauf que cette fois les termes ont une intensité croissante (ou décroissante). ? Exemple « Va, cours, vole et nous venge » Le parallélisme C’est la répétition d’une même structure dans une construction symétrique. Exemple ? « Votre mère si tendre et votre aïeul si doux. » Le polyptote C’est l’utilisation répétée de plusieurs variantes grammaticales d’un même terme, qui change alors de genre, nombre (si c’est un nom), temps ou mode de conjugaison (si c’est un verbe)… Exemple « Je ne vis que passant ainsi que vous passâtes » L’antiphrase C’est un mot ou une phrase utilisé(e) dans le sens contraire de ce qu’on veut signifier. C’est une forme d’ironie. On se fout de toi, un peu. ? Exemple Tu as eu un zéro en histoire ? Bravo, quel champion ! L’antithèse C’est lorsqu’on utilise deux termes de sens contraire à l’intérieur de la même phrase ou du même vers. Exemple « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie » L’oxymore Attention à ne pas le confondre avec l’antithèse ! L’oxymore est une alliance de deux termes qui ont des sens opposés, ce qui donne une sorte de paradoxe. Exemple « Je ne vis que passant ainsi que vous passâtes », « cette obscure clarté » Le chiasme Ce procédé est une construction symétrique et croisée (schéma AB/BA) qui unit ou oppose des éléments. ? Exemple « Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger » L’allégorie Elle permet de donner vie à une idée abstraite en lui attribuant un sens ou un symbole concret/vivant. Exemple « Hiver, vous n’êtes qu’un vilain ! Été est plaisant et gentil… » La comparaison C’est le rapprochement de deux termes liés par un comparant (qui peut être un verbe, un adjectif, une préposition ou encore une conjonction). Exemple ? Il est aussi aimable qu’une porte de prison. La métaphore C’est une forme de comparaison mais sans outil de comparaison Exemple « Il pleut des cordes. » La métonymie C’est le fait de remplacer un terme par un terme proche, dont la signification est associée (la partie au lieu du tout, le contenant au lieu du contenu, la ville pour les habitants…). ? Exemple Boire un verre La périphrase Elle consiste à remplacer un mot par sa définition ou une expression qui s’y rapporte. Exemple ? L’hôte de Matignon (pour désigner le Premier ministre) La personnification C’est le fait d’humaniser un objet, un élément abstrait ou naturel ou encore un animal. Exemple ? « La rue assourdissante autour de moi hurlait » – Charles Baudelaire Pas mal de personnifications dans La Belle et la Bête ! La prosopopée Elle consiste à faire parler quelque chose qui n’est habituellement pas doué de parole (animal, abstraction, objet…). Exemple « Et la rivière dit : « Je ne veux rien savoir, Je coule pour moi seule et j’ignore les hommes. » – Jules Supervielle Les figures de style d’atténuation L’euphémisme Cette figure sert à atténuer le sens d’un énoncé pour lui donner moins d’impact. On l’utilise souvent pour diminuer la gravité d’un fait ou pour ne pas choquer, gêner ou simplement déplaire. Exemple ? Il nous a quittés (= Il est mort) La litote Elle sert à exprimer une pensée de façon atténuée pour sous-entendre davantage. ? Exemple « Va, je ne te hais point » (= Je t’aime) – Pierre Corneille La prétérition C’est le fait de parler de quelque chose tout en disant qu’on ne va pas en parler. Exemple ? « Si vous comptez sur moi pour vous révéler qu’il s’agit de trafic d’avions, vous vous trompez lourdement. » – Hergé La rupture de construction L’anacoluthe C’est la rupture d’une construction syntaxique. Du genre : « Mais moi, la barre du bourreau s’était, au premier coup, brisée comme un verre. » – Aloysius Bertrand L’ellipse Elle se caractérise par l’absence d’un ou plusieurs mot(s) dans une phrase. Exemple ? « Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? » – Jean Racine Le zeugma C’est le rapprochement d’un mot concret et abstrait dans un même énoncé. ? Exemple « Vêtu de probité candide et de lin blanc » – Victor Hugo L’anastrophe C’est l’inversion de l’ordre habituel des mots. ? Exemple « Étroits sont les vaisseaux, étroite notre couche. Immense l’étendue des eaux, plus vaste notre empire Aux chambres closes du désir. » – Saint John Perse Les figures de style à effet sonore L’allitération C’est la répétition d’un même son consonne. Exemple : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » – Jean Racine L’assonance C’est la répétition d’un même son de voyelle. Exemple ? « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant« – Paul Verlaine Le paronomase C’est le rapprochement de mots à la prononciation semblable mais au sens différent. Exemple Qui se ressemble s’assemble. L’anadiplose C’est la reprise du dernier mot de la proposition précédente au début de la proposition qui suit. Exemple ? « Je vis ce beau Lyon, Lyon tant que je prise » uploads/s3/ figure-de-style-impt.pdf
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- Publié le Dec 14, 2022
- Catégorie Creative Arts / Ar...
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