Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

K’eskon attend ? Le magazine des impatients Gratuit LGBTDanse, Accueil des réfu

K’eskon attend ? Le magazine des impatients Gratuit LGBTDanse, Accueil des réfugiésHarcèlement, Tatouage…N°56, décembre 2017 Harcèlement sexuel stop ! EDITO : A mettre sous le sapin C’est le cadeau que K’eskon Attend a choisi de faire à ses lec- teurs : ne pas avoir peur, pour ce numéro 56, des sujets graves ; les affronter pour inviter, modestement, pendant le tourbillon des fêtes, les valeurs qui réunissent comme le partage, la ren- contre et l’accueil. A mettre sous le sapin donc, notre dossier sur les demandeurs d’asile où on fait la connaissance de béné- voles étonnants et de migrants chaleureux ; notre dossier LGBT avec ses témoignages ; notre reportage sur les restos du cœur ; le point que nous faisons sur le harcèlement sexuel et la libéra- tion de la parole… Pourquoi ne pas offrir, donc, un K’eskon Attend à sa famille et ses amis pour nourrir les discussions des réveillons. D’autant qu’on n’oublie pas non plus la culture, le sport, la vie sociale dans ce numéro. Un petit tour au Loft pour le cinéma, à La Rochelle, pour la danse, du côté de la Manu pour l’histoire, aux alentours des 400 coups pour rencontrer Méliès , chez un Luthier pour la musique, chez un tatoueur pour le côté tendances… Bonne lecture et joyeuses fêtes ! La rédaction Au sommaire p.3 : La Kpop p.4-5 : Le tatouage p.5 : Le métier de luthier p.6-7 : Danse, la Cie Chute Libre p.8-9: LGBT p.10 : Le loft cinéma P.11 : Hommage à Méliès p.12-13 : Les voitures électriques p.14-15 : Le harcèlement sexuel p.16: Les restos du cœur p.17: Jean-Paul Collet, la Manu p.18-19-20 : L’ accueil des réfugiés Journalistes : Inès Aggairi, Sarah Aggairi, Maxime Ait-Amara, Maëlys Barbarin, Maëla Bergonnier, Hugo Blanchet, Arthur Braguier, Thomas Danigo, Camille Davignon, Alban Decourt-Mesa, Chloé Dubreuil, Danlloba Fofana, Yaël Froger, Elen Gasparyan, Maxine Gillard, Laura Hoffmann, Noé Jaillot, Eva Labille, Mathieu Ledoux, Cléo Marcadal, Thomas Moreira Da Silva, Pauline Noiret, Stella Ovsepian, Enzo Paquet, Pauline Poupeau, Lilly Schneider, Clarence Taverne, Mélissa Verdin et Louka Jouneau. Couv et der ©K’eskon attend Décembre 2017. Imprimé à 900 exemplaires par Jouve, 733 rue St Léonard, 53100 Mayenne ISSN : 2107-5190 Collège René Descartes, 98 bd Blossac, 86 106 Châtellerault. Directeurs de publication : Jacques Arfeuil- lère et Séverine Lenhard, Projet soutenu et financé exclusivement par la ville de Châtellerault et la Commu- nauté d’Agglomération du Pays Châtelle- raudais. Merci à eux ! Partenariat avec le « 4 », pour des ateliers vidéo avec José Bourdon et des ateliers images avec Aïssa Kandila. Merci ! La kpop : késako ? L a kpop a commencé son ascen- sion fulgurante internationale vers les années 2000 avec de nouveaux groupes, conditionnés pour devenir de vraies stars Co- réennes . On peut le voir avec les « bigbang » ou les « super juniors ». Les bigbang, eux, sont passés de 2,5 millions de vues en 2008 à 120 mil- lions en 2016 : le marché ne désem- plit pas. Un engouement international et commercial Si la kpop marche aussi bien, c’est grâce à la diversité des fanbases*. La kpop est écoutée aux quatre coins du monde : comme on peut le voir en France, au Brésil, en Espagne ou aux États-Unis. Pour satisfaire ces fans qui en veulent toujours plus, des concerts sont régulièrement organisés dans divers pays et portent le nom de « kcon ». La kcon est un concert regroupant plusieurs boysband/girlsband. A la demande des fans, elle s’est déjà produite à Paris,Los Angeles,New- york,Mexico, Sydney,Abu Dhabi … L’ampleur de la kpop aux États- Unis Dans certains pays, la kpop prend plus d’ampleur que d’autre. Les « BTS » (de leur nom coréen « 방탄 소년단 ») ont remporté les Music Award aux 9th Shorty Awards face à Ariana Grande, Britney Spears, Drake et bien d’autres. Ils ont fait de même pour les Billboard Music Awards dans la catégorie « Top Social Ar- tist ». Et Ils ont aussi performé lors des American Music Awards. L’envers du décor Avant leur début , les chanteurs font souvent de la chirurgie es- thétique, l’ap- parence étant fondamentale dans ce genre de show- business. Ils doivent four- nir un travail acharné en chant, danse, et en tant qu’acteurs. Les idoles sont aussi con- traintes d’ac- cepter de ne pas fumer et de ne pas boire, ce qui nuirait à leur santé ,de ne pas con- duire ce qui pourrait amener à un accident de voiture et même, de ne pas avoir de relation amoureuse ! Il y a aussi les anti-fans ou les « sasaengs ». Les anti-fans sont des fans qui publient des statuts ou des rumeurs méchantes sur les idoles. Malheureusement ,il y a aussi les sasaengs qui veulent la mort de leurs idoles. Les sasaengs s’introdui- sent dans les maisons des idoles, mettent du poison dans leurs verres, ou même, déposent des serviettes hygiéniques devant leurs portes. Un jour, Yunho des DBSK a été transporté à l’hôpital car il avait bu un jus de fruit infesté de colle par une anti-fan : c’est le quotidien des idoles de kpop.. Cléo Marcadal La kpop de son nom complet « korean pop ou pop coréenne » est un genre de musique Coréenne comprenant un large choix de styles : rap,ballade,rock, pop ou bien hip-hop. Enquête sur un phénomène qui est venu jusqu’à nous. ©Montage K’eskon attend 3 Une grande famille Hommes et femmes de tous âges sont réunis pour une seule passion : la kpop. Témoi- gnages. «J’écoute la kpop depuis la 6eme,Je trouve que la kpop est vraiment variée: le style de la musique, le style vestimentaire, les chorégraphies, je trouve que les chorégraphies sont toutes très originales ». Manon , 15ans « J’écoute la kpop depuis 2008, le rythme, la danse et les chanteurs me plaisent ». Patricia, 32 ans « J’écoute la kpop depuis environ 8 mois. Ce qui me plait, c’est la diversité des styles, la fraîcheur, les chorégraphies, les décors, et les vêtements. Je voyais la kpop nian-nian et enfantine mais plus maintenant ». Léna, 16 ans «J’écoute la kpop depuis 4/5 ans, j'aime beaucoup la diversité des musiques ». Alexandre, 18 ans «J'écoute la kpop depuis 6 mois, ce que j'aime c'est surtout les boys bands et notamment le mélange des genres dans une chanson avec des voix complè- tement différentes passant du grave à l'aigu et au rap». Manuela, 48 ans Enfin, Paul, dix mois, danse quand il entend de la kpop ! Lexique et conseils Les conseils de la rédaction en matière de morceaux à écouter : BTS : DNA ; BTS : cypher part 4 ; BTS : save me ; EXO : Monster ;Red velvet : ici cream cake Lexique : les termes de kpop à savoir pour ne pas être ridicule quand on parle avec des fans : -Bias : membre préféré d’un groupe -Ultimate bias : membre préféré tous groupes confon- dus. MV : music vidéo (clip en français). comeback : retour d’un groupe après une absence. Idole : nom donné aux artistes de kpop. Maknae : membre le plus jeune d’un groupe. Leader : représentant d’un groupe. Fanbases : club regroupant une communauté fan d’une idole ou d’un groupe en particulier. Le tatouage, un dessin pour la vie Le tatouage, que-est ce que c'est? Un art, un dessin, de l'encre sur une peau, quoi? Christophe Amirault, tatoueur sur Châtellerault depuis maintenant 24 ans a accepté de répondre à nos questions. U ne cabane de jardin ? Eh bien, pas vraiment : la petite construction de bois de bois à côté de la maison, c'est un salon de Tatouage. Celui de Christophe qui officie depuis 24 ans dans un métier qu'il connaît bien. Il raconte: "Pour devenir tatoueur, ça ne sert à rien de faire plus d'études que ça, il faut juste une attestation. C'est comme ça que j'ai fait." Pour être plus précis, l'obtention de l'attestation se passe sur plusieurs jours et cela coûte environ 460 euros. Lui, s'il l'a passée, c'est que c'était son rêve depuis qu'il avait 14 ans et il y est parvenu. Le fait que son père était tatoué de partout est l'une des raisons qui l'ont poussé vers le tatouage mais c'est aussi sa pas- sion pour le dessin depuis sa plus jeune enfance. Et c'est là que là que l'on comprend la dimension artis- tique de cette activité. (à suivre page suivante) ©K’eskon attend 4 (Suite ) Alors, comment ça se passe ? D'abord, parlons hygiène. Chez les tatoueurs, en effet, l'hygiène est très privilégiée. Le matériel doit être obli- gatoirement à usage unique, notamment les aiguilles. Si le tatoueur ne change pas son matériel ou qu'il ne le prépare pas devant vous, méfiez-vous. Christophe Amirault est lui même tatoué et il l'a fait seul. Il tatoue les personnes majeures, les hommes et les femmes. Il confie que ce sont surtout les femmes qui se font tatouer, qu'elles sont âgées de 18 à 64 ans, et oui, 64 ans uploads/s3/ keskon-attend-n056-12-2017.pdf