Source : http://www.apce.com/ I - La création d’entreprises Les étapes 1 - L'id

Source : http://www.apce.com/ I - La création d’entreprises Les étapes 1 - L'idée 2 - Le projet personnel 3 - L'étude de marché 4 - Les prévisions financières 5 - Trouver des financements 6 - Les aides 7 - Choisir un statut juridique 8 - Les formalités de création 9 - Installer l'entreprise 10 - Les premiers mois d'activité 11 - Vous êtes ? 12 - Quelles assurances pour mon entreprise ? 13 - L’agence pour la création d’entreprises 14 - Le régime fiscal de la micro-entreprise et la TVA (dont "bouclier social") 15 - Le régime fiscal de la SARL et de l’EURL 1 - L'idée EN BREF... Tout projet de création d'entreprise commence par une idée. Qu'elle naisse de l'expérience, du savoir-faire, de la créativité ou d'un simple concours de circonstance, l'idée prend souvent la forme d'une intuition ou d'un désir qui s'approfondit et mature avec le temps. Il existe une grande variété de formes d'idées : plus l'idée est nouvelle, plus il faudra s'interroger sur la capacité des futurs clients à l'accepter, plus elle est banale, plus il conviendra de s'interroger sur sa réelle utilité par rapport à l'offre déjà existante sur le marché.  Trouver une idée de création d'entreprise  La protection de l'idée  Définir et valider son idée Trouver une idée de création d'entreprise Aucune idée ne peut être considérée, de prime abord, comme supérieure par rapport à une autre dans le domaine de la création d'entreprise. Une innovation technologique révolutionnaire ne présente pas plus d'atouts, au départ, que la saisie d'une simple opportunité commerciale sur un marché banal. Créer dans son métier (activité connue) Ce type de création peut paraître, a priori, le moins risqué : l'idée est bien maîtrisée car elle correspond à un métier exercé pendant plusieurs années. Les règles du jeu sont connues, les compétences techniques à mettre en œuvre font partie du savoir-faire que l'on possède, bref, on se sent à l'aise. En matière de création d'entreprise, le professionnalisme du créateur est naturellement un facteur de réussite. Ceux qui créent dans un métier qu'ils connaissent bien ont généralement plus de chances de réussir que ceux qui se risquent dans l'inconnu. Il convient, cependant, d'être prudent. Cette voie d'accès à la création d'entreprise peut donner un sentiment de sécurité factice : le professionnel est expert dans son domaine, mais ne maîtrise pas forcément les autres facettes du "métier de créateur" (commercialisation, gestion, ...) et ne suit pas toujours l'évolution qui se produit dans son métier de base. Il doit également être en mesure d'appréhender le marché visé pour pouvoir "faire sa place" face aux concurrents. Les nouvelles idées, nouvelles tendances Créer une entreprise à partir de nouvelles idées, de nouvelles tendances nécessite de rester à l'affût de tout ce qui se passe en France ou ailleurs en matière de nouveaux produits, de nouveaux modes de consommation, de nouveaux concepts marketing... La plupart des magazines économiques ou spécialisés en création d'entreprise s'en font l'écho et de nombreux sites internet consacrés aux tendances de notre époques ont vu le jour. Pour les repérer, consulter le dossier nouvelles idées et tendances. Nouveau : recevez par e-mail les "nouvelles idées, nouvelles tendances" repérées dans la presse en vous abonnant gratuitement à la lettre de l'APCE. Il est également indispensable d'assurer une veille dans les annonces de "recherches de partenariat", bulletins de "propositions d'affaires", bourses d'opportunités, car certains ont le produit ou le savoir-faire mais manquent de moyens et recherchent un associé ! Pour cela, plusieurs pistes : - se rapprocher des chambres de commerce et d'industrie (CCI), des chambres de métiers et de l'artisanat (CMA) ou des autres organismes de développement économique local qui proposent souvent ce service, - consulter les annonces (offres d'association) de l'espace emploi du site de l'APCE (ou déposer une annonce), - participer au forum de l'APCE consacré à la recherche de partenaires. On peut également acheter un brevet ou négocier une licence d'exploitation d'un brevet ou d'une marque. La franchise ou concession peut enfin être envisagée. La notoriété et l'ancienneté du concédant ou du franchiseur ainsi que l'existence de son réseau apportent (avec les obligations d'information qui leur sont imposées) un certain gage de sécurité pour la réussite de l'entreprise nouvelle. Mais cela ne dispense naturellement pas de questionner soi-même une ou plusieurs entreprises liées avec le concédant ou le franchiseur envisagé. Consulter le dossier franchise. Si toutes ces pistes balisées ne conviennent pas, il reste alors à rechercher une idée vraiment nouvelle d'entreprise. L'opportunité pure Une opportunité, une bonne occasion, "l'affaire à ne pas manquer" peut également se présenter ! Pour déceler une opportunité, il convient tout d'abord de se mettre dans une disposition d'esprit favorable, se résumant à : Avoir en permanence l'esprit critique pour juger des situations commerciales présentes, des réels mérites des positions acquises par certaines entreprises, des lacunes des systèmes établis, des défauts des produits ou services offerts, etc. Bien des nouveaux concepts de produits, de services ou de prestations sont le fruit d'une remise en cause ou d'une carence constatée dans l'offre par rapport aux problèmes rencontrés dans la vie en général. Exercer en permanence une grande curiosité intellectuelle : le monde change vite et sans répit. Pour en saisir les opportunités encore faut-il rester en prise avec lui. Cela nécessite une disponibilité intellectuelle importante pour s'informer, analyser, comprendre, anticiper, voire prédire certaines évolutions. Etre curieux de tout pour détecter les opportunités. Faire preuve d'une grande ouverture d'esprit et savoir accepter les apports extérieurs, les savoir-faire ou pratiques différentes qui peuvent ouvrir de nouvelles possibilités commerciales. Il y a souvent, dans les autres économies nationales, quelque chose à transposer ou à adapter pour en faire un projet commercial en France. L'application nouvelle Créer une entreprise à partir d'une application nouvelle consiste à utiliser une technique, un savoir-faire, un produit connu en le transposant dans une autre activité, dans un nouveau contexte ou sur un marché différent. Il y a une part d'innovation dans les applications nouvelles et la réaction souhaitée du consommateur n'est pas toujours certaine. Un projet de création dans une application nouvelle est donc plus risqué, mais en cas de succès la rentabilité est supérieure, par contre le plagiat peut être très rapide. La période actuelle, empreinte d'une évolution sociologique rapide des valeurs et des modes de vie est favorable aux applications nouvelles. L'innovation pure L'innovation pure relève d'un exercice plus ardu. Créer un nouveau produit, généralement à fort contenu technologique, entraîne des besoins importants de capitaux pour passer à la phase préindustrielle, pour réaliser une étude de marché, nécessairement approfondie, et pour attendre la réponse du marché. Dans ce cas-là, les risques se cumulent, mais la rentabilité s'avère normalement bien plus élevée que dans une activité banale où la concurrence est souvent très forte. La protection de l'idée L'idée en soi ne peut être protégée. Seule peut être protégée la forme selon laquelle elle s'exprime : invention, marque, création littéraire ou artistique... D'une manière générale, on appelle propriété intellectuelle, les droits qui protègent les créations "issues de l'activité de l'esprit humain" contre toute appropriation de tiers. Ces droits se divisent en deux branches : Le droit d'auteur Il protège les œuvres de l'esprit : - les œuvres littéraires : thèses, romans, pièces de théâtre... - les œuvres d'art : peintures, sculptures, œuvres d'arts appliqués à l'industrie, plans d'architectes, photographies' - les œuvres musicales ou audiovisuelles, - les logiciels. Le droit d'auteur est attribué "naturellement", sans l'accomplissement de formalités particulières. Toutefois, il s'avère utile, avant de divulguer sa création à des tiers, de se préconstituer des preuves pour être en mesure d'attester que l'on est bien l'auteur de cette création et faire valoir ainsi, le jour voulu, ses droits. Plusieurs procédures sont possibles : Utiliser l'enveloppe Soleau mise à disposition des créateurs par l'INPI (Institut national de la propriété industrielle). Déposer un document retranscrivant l'idée auprès de la SGDL (Société des gens de lettres). Utiliser un service de dépôt en ligne tel que celui : - de la SGDL - de Cyberprotec - de CréaSafe - de Fidealis - ou encore de Me Fradin, huissier de justice à Lyon. Faire établir un constat d'huissier ou un acte notarié, ou s'adresser, soi-même, un pli recommandé qui ne sera pas ouvert lors de la réception. Pour en savoir plus, se reporter au document Protéger son idée. Les droits de propriété industrielle Ils se répartissent en deux catégories : - les droits sur les créations nouvelles, qu'il s'agisse de créations à caractère utilitaire (brevets d'invention) ou à caractère ornemental (dessins et modèles), - les droits sur les signes distinctifs : marques, appellations d'origine, indications de provenance. Les droits de propriété industrielle, contrairement aux droits d'auteur, nécessitent l'accomplissement de formalités particulières auprès de l'INPI - Institut national de la propriété industrielle - La protection d'une invention s'obtient par la délivrance d'un brevet ou d'un certificat d'utilité. Pour être brevetable, l'invention doit répondre à 3 critères : - elle doit présenter un caractère absolu de nouveauté : elle ne doit jamais avoir été divulguée au uploads/s3/ la-creation-d-entreprise.pdf

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