NUIT BLANCHE | 2 ÉDITORIAL DE BERTRAND DELANOË, MAIRE DE PARIS ÉDITORIAL DE BRU
NUIT BLANCHE | 2 ÉDITORIAL DE BERTRAND DELANOË, MAIRE DE PARIS ÉDITORIAL DE BRUNO JULLIARD, ADJOINT AU MAIRE CHARGÉ DE LA CULTURE NUIT BLANCHE PAR LAURENT LE BON COMMUNIQUÉ DE PRESSE LES PROJETS NOMADES LES ÉVÉNEMENTS QUI RYTHMENT LA NUIT PARIS À L’INFINI OUEST PARIS À L’INFINI CENTRE PARIS À L’INFINI EST PROLONGEZ VOTRE PARCOURS À IVRY-SUR-SEINE NUIT BLANCHE AILLEURS DANS PARIS NUIT BLANCHE AUTOUR DE PARIS NUIT BLANCHE AILLEURS NUIT BLANCHE INFORMATIONS PRATIQUES PLAN RATP INDEX DES ARTISTES ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES DU DIRECTEUR ARTISTIQUE / ÉQUIPE NUIT BLANCHE PARTENAIRES SOMMAIRE NUIT BLANCHE 2012 CONTACTS PRESSE MAIRIE DE PARIS Julien Diers 01 42 76 49 61 service.presse@paris.fr 3 4 5 6 9 11 12 22 36 48 51 53 59 61 63 64 66 67 NUIT BLANCHE | 3 ÉDITORIAL DE BERTRAND DELANOË MAIRE DE PARIS Chaque année, Nuit Blanche élargit son audience en offrant aux Parisiens d’un jour comme aux Parisiens de toujours un autre regard sur la capitale. Elle est devenue un moment incontournable de la vie de Paris dont elle met en lumière, grâce au regard unique d’artistes, des endroits et des parcours inhabituels qui font sa beauté et sa richesse. Cette édition vient couronner 10 ans de moments partagés autour de l’art contemporain à la rencontre de nouveaux publics, dans le prolongement du travail réalisé au sein des établissements culturels parisiens. Cette année, le directeur artistique Laurent Le Bon nous emmène au fil de l’eau, d’Ivry à la colline de Chaillot, le long de la Seine, évidente et mystérieuse. Depuis 2002, le défi est toujours le même : renforcer le dialogue entre les artistes et les spectateurs. Chacun aura donc l’occasion cette année de découvrir de nouveaux points de vue sur la ville, de croiser et de rencontrer dans l’espace public des œuvres contemporaines, mais également des performances et des conférences qui ouvrent au bout du rêve la possibilité du savoir. Les agents de la municipalité, qui concourent tant à la réussite de Nuit Blanche, se voient offrir un bel hommage chorégraphique au cœur du parcours. Nuit Blanche est le résultat d’une convergence de forces et d’énergies qui efface les frontières le temps d’une nuit. Ce travail collectif réunit des créateurs, des lieux, des institutions, et les Parisiens dans une même énergie et un même émerveillement. Je remercie toutes celles et ceux qui participent depuis 10 ans au cœur de Paris, d’une façon toujours inédite, à la rencontre d’imaginaires différents. NUIT BLANCHE | 4 ÉDITORIAL DE BRUNO JULLIARD ADJOINT AU MAIRE DE PARIS CHARGÉ DE LA CULTURE Depuis dix ans maintenant, une nuit d’octobre, Paris se met à rêver avec les artistes. Paris se métamorphose. Nuit Blanche poursuit ce même objectif depuis sa création : placer l’art au cœur de la ville pour une rencontre inédite avec un public divers. Parisiens, Franciliens, touristes, amateurs ou non d’art contemporain, tous sont invités à suivre le parcours imaginé cette année par Laurent Le Bon, directeur du Centre Pompidou-Metz et directeur artistique de cette 11e Nuit Blanche. Du quartier de Beaugrenelle dans le 15e arrondissement jusqu’à Ivry la programmation se dévoile tout au long de la Siene pour découvrir une ville que l’on ne goute que trop rarement : en hauteur, grâce aux belvédères puis le long des voies sur berge – et / ou inversement. Un avant-goût du Paris de demain où les Parisiens – et plus largement l’ensemble des visiteurs et autres promeneurs, pourront se réapproprier l’espace urbain. Œuvres contemporaines, performances, conférences : les artistes, les institutions et leurs équipes, les agents de la Ville, se mobilisent pour faire de cette nuit un moment d’exception. Un grand merci à Christophe Girard, mon prédécesseur à la délégation de la Culture, qui a eu l’audace de penser Nuit Blanche, qui s’exporte désormais aux quatre coins du monde et dans de nombreuses villes de l’Hexagone. Je remercie également très chaleureusement l’ensemble des équipes qui ont œuvré de près ou de loin au succès toujours renouvelé de Nuit Blanche. NUIT BLANCHE | 5 ÉDITORIAL DE LAURENT LE BON DIRECTEUR ARTISTIQUE Paris à l’infini « Le monosyllabe a une étrange capacité d’immensité » (Victor Hugo). Nuit. Artistique, festive, gratuite, dense, moment de partage, association de lieux prestigieux et méconnus, curiosité, flânerie, créations, réactivations, éphémère, inédite, inattendue, insolite, spectaculaire, contemporaine, pluridisciplinaire, entre rêve et réalité, culture anonyme de l’urbanité, surprendre, réinventer, émouvoir, mystère, découvertes, merveilleuse, exigeante, populaire, sans programme préconçu, théâtre d’ombres et de lumières, accessible, généreuse... Dix ans après, les caractéristiques de la Nuit blanche parisienne demeurent d’actualité et forment le socle de cette nouvelle édition. L’aventure continue. Quelques traits saillants du cru 2012 : Des artistes présents Paris, reine de la nuit, la Seine en superstar Un parcours continu Une liberté de déambulation Deux rives exceptionnellement piétonnes Des architectures contemporaines en vedette d’une ville en vie Des points de vue inattendus Des spéciales dédicaces Une manifestation se fondant sur l’existant Une offre foisonnante Du silence, du vide Une sorgue des arts et de(s) savoirs Et peut-être un peu de bonheur… Merci à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à l’apparition de cette magie réaliste. « Le règne de la nuit ne connait ni temps ni espace » (Novalis). NUIT BLANCHE | 6 COMMUNIQUÉ DE PRESSE NUIT BLANCHE 2012 PARIS À L’INFINI Après une décennie d’expérimentations et de créations artistiques étonnantes, Laurent Le Bon, directeur du Centre Pompidou-Metz est aux commandes de cette nouvelle édition. Sa proposition s’appuie sur un parcours inédit : une ligne serpentine traversant Paris d’Ouest en Est, de la colline de Chaillot à Ivry-sur-Seine. Une déambulation fluide et sereine le long de la Seine dont les berges sont exceptionnellement rendues piétonnes. Une invitation à explorer l’architecture de la ville dans toute sa complexité contemporaine, où le public pourra profiter pour la première fois, de l’ouverture exceptionnelle de Belvédères, postes d’observations sur la ville d’ordinaire inaccessibles au public, révélant des points de vue inédits sur Paris et la Seine. À l’image des différentes sources qui alimentent le fleuve, des artistes de toutes générations, confirmés ou émergents, et de toutes nationalités, résidant pour la plupart d’entre eux dans le Grand Paris – en hommage au cosmopolitisme parisien – nourrissent notre imaginaire. Du détournement poétique à l’activisme dérangeant, chacun joue sa propre partition de l’espace urbain. La compagnie Décor Sonore cultive un jardin musical dans l’université Pierre et Marie Curie à Jussieu, Jacqueline Dauriac transforme en volutes de couleur les vaporeuses fumées de l’usine du centre multifilières d’Ivry-Paris XIII. Aux Halles, les Frères Ripoulain accrochent aux grues du chantier en cours des véhicules et matériaux lourds et réalisent à la manière de Calder un mobile monumental, tandis qu’Adalberto Mecarelli fait monter une demi-lune géométrique sur le toit de l’église de Saint-Eustache. Place de la Concorde, Julio Le Parc revêt d’un habit de lumière l’emblématique Obélisque ; sur le sol de la mairie du 4e, Michel Blazy déverse une épaisse mousse blanche et crémeuse, allégorie des abus de notre société de consommation. Sur la Seine, la déambulation aléatoire de l’œuvre pyrotechnique du Groupe F illumine au fil de l’eau les paysages qu’elle explore ; sur les bateaux-mouches, les platines de mixage de Tarek Atoui s’emballent et improvisent sur fond de derbouka ; le long des rives, une sélection de mots choisis par ORLAN et disséqués en direct sur France Culture par son comité scientifique sont projetés, interpellant les promeneurs invités à réagir sur les réseaux sociaux. Le long des berges sur plusieurs kilomètres, « Paris à l’infini (la danse) » de Julie Desprairies, telle l’épine dorsale de Nuit Blanche, rend un vibrant hommage aux forces vives de la ville. Des agents volontaires de la Ville de Paris dansent à intervalles réguliers une portion de paysage, interprétant les monuments, les bâtiments et les paysages urbains selon leur propre chorégraphie. Dans cette danse nocturne, Nuit Blanche déroule au fil de la nuit son ruban de bitume où œuvres et performances se succèdent à un rythme effréné jusqu’au bout de la nuit, à l’instar de l’horloge cinématographique de Christian Marclay, « The Clock », projetée au Théâtre National de Chaillot, exploration de la nature illusoire du temps. NUIT BLANCHE | 7 Temps forts de cette nouvelle édition, la Nuit des Savoirs et de nombreux événements ponctuent le parcours et rythment Nuit Blanche. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Woody Allen, la notion de Blanc, le néon ou l’année 1979, une série de conférences/performances y répond ! C’est la Nuit des Savoirs programmée le long du parcours, qui prolonge par le temps de la parole l’espace de l’art. Concerts, performances musicales, dansées et vidéo viennent également rythmer Nuit Blanche : le pupitre enchanté d’Emma Dusong dans la bibliothèque de l’École d’architecture Paris-Val-de-Seine transformée en salle de classe, interroge nos rêves de savoir face à l’autorité. À la Gare d’Austerlitz, trois projets sont en partance pour des expériences intenses : les vidéo set live post-apocalyptiques de Tania Mouraud, l’installation vidéo de Camille Henrot libérant de ses chaînes le mythe de Frankenstein et le concert envoûtant de Chapelier Fou qui ôtant son couvre-chef, dévoile uploads/s3/ nuit-blanche-2012-dossier-de-presse 1 .pdf
Documents similaires
-
19
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 17, 2021
- Catégorie Creative Arts / Ar...
- Langue French
- Taille du fichier 3.2233MB