MASTER BD 2020-2021 SEMESTRE 1 UE1/ ENSEIGNEMENTS FONDAMENTAUX (64 h) • Session

MASTER BD 2020-2021 SEMESTRE 1 UE1/ ENSEIGNEMENTS FONDAMENTAUX (64 h) • Session plénière : Histoire des relations texte/image (14 h + 4 h autonomie) • Théorie et pratique du texte/image : Lambert BARTHELEMY, Sound & Vision (14 h) Ce séminaire envisage les différentes modalités de construction du rapport entre son et image qui se sont développées dans les pratiques artistiques au cours du XXe siècle. Schématiquement, on est passé de l’idée d’œuvre d’art totale à celle de jeu, de processus et de dispositifs modulables. On est aussi passé d’une intégration virtuelle, souvent resté au plan de l’imaginaire, à des pratiques coopératives réelles entre les différentes formes expressives. De la correspondance comme utopie, à l’interaction comme effectivité. Du rêve de totalité, à l’accueil simultané des différences. Je m’attacherai ainsi, en premier lieu, à la question (déterminante pour le passage à l’abstraction), des correspondances sensorielles et des équivalences structurelles ; m’intéresserai ensuite aux nombreux projets de conversion réelle de l’image en son et/ou du son en image qui se sont développés à partir des années 10 – ce qui me conduira à envisager le cas du cinéma expérimental, mais aussi de la sculpture sonore ; puis, après un petit détour par la problématique de la partition graphique et des formes hétérodoxes de « représentation » de la musique, je traiterai des pratiques d’hybridation, ou de décloisonnement généralisé qui se sont, pour l’essentiel, développées dans la seconde moitié du siècle (happening, performance, environnement, vidéo, etc.). Bibliographie indicative · Adorno Theodor Wiesengrund, L’art et les arts, Paris, Desclée De 1 Brouwer, 2002. · Bosseur Jean-Yves, Musique et arts plastiques. Interactions au XXe siècle, Paris, Minerve, 1998. · Denizeau Gérard (dir.), Le visuel et le sonore : peinture et musique au XXe siècle. Pour une approche épistémologique, Paris, Champion, 1998. · Catalogue d’exposition, Sons & lumières, Centre Pompidou, 2004. • Conférences (6 h) • Suivi d’actualité scientifque et culturelle : séminaires laboratoire, exposition, lecture, conférences, colloques, etc. (20 h autonomie) UE2/ LANGUE VIVANTE (20 h) • Nelly GILLET, Culture et littérature néo-zélandaises en BD (1)(Voir fiche complète en annexe) (10 h) Le Pacifique sud, en particulier ses îles d’Aotearoa/Nouvelle-Zélande, fascine l’imaginaire occidental depuis plusieurs siècles déjà. Dans ce séminaire, nous proposerons une (re)-découverte de la réalité multiculturelle néo-zélandaise à travers la littérature, les arts visuels, plastiques et sonores, polynésiens, M ori et Pakeha. Nous tenterons de nous laisser inspirer par diverses facettes de la culture d’Aotearoa/Nouvelle-Zélande tout en réfléchissant à l’écueil de l’appropriation culturelle. (...) Après une phase de sensibilisation à l’univers culturel néo-zélandais, le groupe recevra une sélection de nouvelles d’auteurs des 20e et 21e siècles, puis chaque participant choisira une nouvelle dans la perspective d’en proposer une adaptation graphique (texte et image). • Caroline WILLIAMS, Anglais (10 h) Les cours d'anglais sont spécifiquement conçus pour des étudiants en cursus artistique et visent à l'acquisition du lexique et de la culture anglo- saxonne particuliers à la bande dessinée UE3 ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE (170 h) • Les théories de la BD (30 h) - Charlotte KRAUSS, La BD en terrain hostile : l’exemple de la Russie (10 h) On partira du XIXe siècle et parlera du moment de dissociation entre Europe de l'ouest et de l'est, des affiches communistes, puis de la quasi- interdiction... mais aussi (et surtout) de l'affirmation des groupes minoritaires (politiques, féministes) aujourd'hui en Russie et de l'émergence du roman graphique depuis tout récemment (2015) - Thierry GROENSTEEN (20 h) Poser les bases d’une approche théorique de la bande dessinée en confrontant les grilles d’analyse proposées par différentes disciplines, de manière à la fois diachrionique et synchronique ; donner des clés pour une appréhension globale du « phénomène bande dessinée » du point de vue économique, sociologique et culturel ; introduire aux circuits de l’édition en France, à la question de la censure, à la méthodologie des expositions. • Transmédialité (6 h) - Luc VIGIER, génétique de la BD (6 h) On étudiera des cas concrets de dossiers génétiques permettant de suivre le processus de conception et de réalisation du scénario de bande dessinée comme texte-pour-l’image depuis la constitution des concepts fondateurs jusqu’au découpage des planches et à la mise en album. Seront aussi abordées les étapes techniques du dessin et la médiatisation de plus en plus nette des coulisses de la bande dessinée : making-of, reportages, dossiers associés aux albums, entretiens. L’objectif général de ce cours est de sensibiliser les jeunes artistes et chercheurs à l’inclusion de 3 ces paramètres dans leurs travaux de recherche mais aussi de les initier à l’observation génétique de leurs propres pratiques. • Un nouveau genre littéraire : le roman graphique » (30 h) Le roman graphique semble pouvoir être considéré comme une des innovations formelles qui, entre la fin des années 1970 et le début des années 1990, contribuent à redessiner les perspectives créatrices et le paysage éditorial de la bande dessinée, accélérant ainsi ce qu’on a pris l’habitude de considérer comme l’avènement de « l’âge adulte » de la bande dessinée. Cependant cette approche, qui mêle un diagnostic formel, une hypothèse historique et un jugement de valeur sur la maturité du média, mérite d’être discutée en détail : peut-on vraiment dater l’apparition du roman graphique ? S’agit-il vraiment d’un « genre » ? Ses caractéristiques formelles sont-elles bien définies ? Pourquoi cette « appellation » a-t-elle connu un tel succès ? - Lambert BARTHELEMY, histoire générale du roman graphique (10 h) (Voir fiche complète en annexe) - Laurent GERBIER (20 h) (Voir fiche complète en annexe) La bande dessinée est une des nombreuses productions culturelles qui, depuis le début de l’âge de l’imprimé (au moins), ont entrepris de mêler le texte et l’image. On donne à l’ensemble de ces productions le nom générique d’« iconotextes ». Au lieu d’essayer de différencier la bande dessinée des autres iconotextes, au lieu de lui donner des frontières (définir, déterminer, délimiter, c’est toujours essayer de tracer une frontière), au lieu de s’interroger sur sa « véritable origine », le cours d’introduction aux iconotextes va au contraire la plonger et la dissoudre dans cet écosystème culturel, pour tenter d’y construire des ponts et des rapprochements, plus féconds peut-être que les délimitations et les clôtures. (...) L’introduction aux inconotextes permettra, à chaque séance, de s’exercer aussi aux différentes formes de la « lecture de planches ». • Histoire de la narration graphique et de la bande dessinée (15 h) - Matteo STEFANELLI (15 h) Des origines autour du 1848 jusqu'aux productions et auteurs contemporains, ce cours offre une synthèse des époques principales et des phénomènes éditoriaux qui ont marqués la BD italienne. Enfin, des analyses spécifiques porteront sur trois auteurs : Crepax, DeLuca, Toppi. • Ateliers de création (95 h) - Alessandro TOTA (42 h) Histoire de l’autobiographie entre Etats-Unis, Japon et Europe - André VALENTE, Pratiques éditoriales (35 h) Des principes basiques nécessaires pour bien travailler dedans ou dehors les systèmes de publication. Cela inclut l’édition, la critique et la production, avec un point central sur l'auto publication comme processus créatif. Des exercices pratiques à faire en classe (et à la maison) et aussi une révision légère de l’histoire du fanzine. - Thierry SMOLDEREN, scénario (18 h) (Voir fiche complète en annexe) Prenant pour un fait acquis la dominance de la culture cinématographique hollywoodienne du XXe siècle en matière d'efficace scénaristique, nous chercherons à cannibaliser cette "machine" afin d'en faire un magasin de bricolage ouvert à toutes les expérimentations. Plutôt que la structure dramaturgique (en trois actes, vectorisée, systolique et chronométrée), c'est la texture de l'écriture scénaristique qui nous intéressera ici, dans une lecture rapprochée d'extraits de films (surtout), et de bandes dessinées. (Ce cours se développera sur le semestre 1 et le semestre 2.) 5 UE4/ PROJET, RECHERCHE, STAGE (70 h) • Méthodologie (40h) - Lambert BARTHELEMY (20 h) En première année, le cours de méthodologie commence par définir l'idée même d'un sujet de recherche puis rappelle les règles académiques du mémoire universitaire (processus, structures possibles du mémoire, principes de l'introduction et des développements, bibliographie, annexes). On affine ensuite les techniques d'analyse de textes critiques consacrés aux problématiques visuelles. Des heures d'entretien individuel sont également prévues pour entendre les étudiants et les accompagner dans leur projet de mémoire. - Désirée LORENZ (Voir fiche complète en annexe) (10 h) Ce séminaire de méthodologie de la recherche à destination des étudiants de première année de Master bande dessinée vise à expliquer les attentes et la démarche d'une recherche en bande dessinée. Il vise à la compréhension et à l'acquisition des fondamentaux de l'enquête scientifique : faire une revue de littérature, élaborer une hypothèse principale et des hypothèses secondaires, élaborer une problématique, mener une recherche documentaire, délimiter son corpus, établir un calendrier et un plan provisoire de recherche, mais aussi comprendre et choisir son cadre théorique et méthodologique. (...) - Sébastien CORNUAUD (10 h) Ce module se propose d'explorer les bases du droit de la propriété intellectuelle, la notion et le statut de l'auteur ainsi que les contrats auxquels l'auteur est confronté au cours de sa vie professionnelle. Seront notamment étudiées uploads/s3/ maquette-master-bd-2020-2021.pdf

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