. Chichu Art Museum BA1 ARCHI 18/19 Travail D’écriture Géométrie Appliquée Geor
. Chichu Art Museum BA1 ARCHI 18/19 Travail D’écriture Géométrie Appliquée Georges Pirson 000483510 CRIOLLO Jorge Sebastian 000482256 LAWSON Sibi Introduction Situé sur l’île de Naoshima au Japon, le Chichu Art Museum (1999-2004) signifie littéralement « musée d’art sous la terre », comme un site repensant les relations entre la nature et les hommes. Un musée qui enterre ses formes géométriques dans le flanc d’une colline conçu par l’architecte japonais Tadao Ando. Cette île, est littéralement habitée par l’art, car la société Benesse a collaboré à la mise en place d’un site entièrement consacré à l’art. Ce musée est une continuité du projet la Benesse House Museum (1992). Ce nouveau musée est situé à environ 600 mètres à l’ouest ce cette dernière, sur une colline. Le musée consacre ses salles d’exposition à trois artistes, des collections permanentes de Claude Monet, Walter de Marie et James Turrell. D’une certaine façon, il s’agit d’un lieu de résidence permanente pour des œuvres qui ne peuvent plus être considérées séparément de l’architecture. Architecture et œuvres sont, ici, inséparables. Pour que le musée n’affecte pas le paysage de la mer de Seto de Naoshima, il est construit sous terre pour se fondre dans le paysage est utiliser la lumière naturelle qui pénètre par des puits de lumière pour éclairer les pièces et faire oublier aux visiteurs qu'il s'agit d'un musée enterré. En sous-sol, on ne trouve ni axes, ni directions claires. C’est précisément pourquoi seules des formes puissantes, des matériaux particuliers et des artistes d’une nature passionnée peuvent intervenir sur des espaces souterrains. Le musée se veut en relation directe avec l’art, l’architecture et la nature ce seront les points sur lesquels je vais me concentrer mon analyse. Sommaire Introduction Forme géométrique Matérialité Nature Art Architecture Nature/Art/Architecture Conclusion Références Formes géométriques Une géométrie simple, Ando est clair à se sujet « des formes simples pour que l’homme se questionne sur des thèmes plus profonds ». Une preuve de cette simplicité est que ses bâtiments peuvent être représentés graphiquement grâce à quelques lignes seulement. Ando dit s’être grandement inspiré des œuvres de Josef Albers. Ando tente toujours de créer des parcours labyrinthique. La série de gravures Les Prisons de Piranèse a été pour lui un élément déclencheur à ce sujet. Appréciant la complexité et la richesse du parcours. Il accorde une attention particulière aux espaces de circulation et l’escalier qui devient pour lui une occasion d’enrichir encore davantage l’expérience de l’utilisateur. Les formes géométriques simples sont à la base de la création de Tadao Ando. Cette simplicité des formes se veut être en contraste avec son intention réelle, qui consiste à inciter les gens à se questionner sur les complexités de la vie et à éveiller leur spiritualité. L’une de ses premières intentions est la transmission de cette pureté à travers ses espaces. Sa composition est un jeu de formes géométriques, des carrés, des rectangles et des triangles, qui, vus du ciel, ont l’air dispersées un peu partout, mais qui interagissent les unes avec les autres. Elles sont connectées entre elles par des corridors, créant un parcours souterrain et proposant une alternance entre espaces sombres fermés et espaces lumineux ouverts. La preuve de cette simplicité est que ses bâtiments peuvent être représentés graphiquement grâce à quelques lignes seulement. 0 Pour ce projet, Tadao Ando a utilisé comme matériau le béton. Ce matériau est généralement associé à une sensation de dureté et de rugosité, lui utilise la technique de coffrage en bois qu’il a développée qui donne un résultat extrêmement lisse et doux. Ces murs en béton sont les meilleurs moyens de jouer avec les rayons lumineux. Il représente le matériau parfait pour mettre en valeur un espace dédié à l’art. Il est homogène et léger, et créer des surfaces. Ce sont des murs silencieux qui créent une esthétique de l’absence et un espace idéal. Le béton stimule les sens, attire et absorbe le regard, L’architecte ne tente jamais de camoufler qu’il s’agit réellement de béton dans ses constructions, il tente simplement de le mettre en valeur. Quant aux couleurs des murs autres qu’en béton, ces derniers sont souvent peints de blanc, une couleur que l’architecte considère comme pure et qui reflète toutes les qualités de la lumière naturelle ou artificielle. Ando a été en mesure de construire une architecture en béton qui soit invisible.. Matérialité Ando critique ouvertement le mouvement moderne qui a, selon lui, « dépouillé de son sens les colonnes, les piliers ». Pour lui, comme les nouvelles méthodes de construction permettent d’éliminer les éléments structuraux traditionnels, il ne voit aucun intérêt des les intégrer. Ando insiste donc sur la présence ; des murs et n’hésite pas à exagérer sur leur épaisseur. « Le sentiment de force et de permanence qu’ils dégagent nous inspire une sensation de fragilité.» Nature Tadao Ando dit que la nature dans ses projets «n’est ni additionnelle, ni décorative», mais qu’elle est essentielle. À l’intérieur du projet, il n’y a pas d’ajout de plantes, de fleurs ou même d’éléments décoratifs rappelant la nature. Les puits de lumière ne sont pas seulement là pour embellir les murs intérieurs par des jeux de lumière. À l’aide de formes géométriques tournées vers le ciel, il crée une forte connexion entre son bâtiment et l’au-delà. Le projet comprend trois cours: la première est carrée, la deuxième rectangulaire et la troisième triangulaire Celles-ci permettent à la lumière d’entrer dans le bâtiment et établissent des liens entre le ciel et la terre, si bien que le ciel semble aspiré à l’intérieur du musée afin de transmettre sa vitalité et sa spiritualité dans tout le projet. Cette énergie venue du ciel se propage également à l’extérieur du bâtiment. La lumière naturelle modifie l'apparence des œuvres d'art et l'ambiance de l'espace lui-même avec le passage des jours et des saisons Malgré le fait que tout le musée soit souterrain, chacun des espaces d’exposition bénéficie de lumière naturelle présentée sous différentes formes. L’architecte capte cette lumière et la rediffuse à travers la pièce plutôt que de la laisser tomber sur le sol. C’est ainsi qu’il arrive à créer des ombres à l’intersection des murs ou encore aux croisements du plein et du vide. Dans les espaces de circulation, elle se transforme en guide afin d’éclairer les visiteurs le long du parcours muséal. À l’intérieur des cours, la lumière n’est aucunement transformée, mais elle est plutôt cadrée par les murs du musée qui émergent du sol. Art Étant donné que le projet analysé est un musée d’art, les œuvres d’art occupent une place très importante dans la conception architecturale du bâtiment. Tadao Ando met en lumière les œuvres d’art, par son architecture. C’est-à dire que les œuvres d’art deviennent les seuls éléments existants dans l’espace : les limitations deviennent floues et surréelles donnant ainsi aux objets d’art un sens du sacré tout comme une église. Tadao Ando exprime le mur comme une surface abstraite. Les murs disparaissent et ne deviennent que la délimitation de l’espace pour laisser place aux œuvres. Dans son approche générale, s’approchant de l’infini et cessant d’exister comme une substance (solide). En résumé, l’art est mis en avant grâce à l’architecture de Tadao Ando, mais il est davantage déployé par la pénétration de la nature dans les trois salles d’exposition. La nature, est représentée par les jeux d’ombres et de lumière, ce qui souligne la beauté des œuvres d’art leur confère un caractère sacré. Architecture Grâce à l’architecture, Tadao Ando réussit à créer une relation entre la nature, l’art et l’architecture à l’intérieur du Musée d’art Chichu. C’est l’architecture qui offre toutes les opportunités à la nature d’entrer à l’intérieur et elle est en grande partie responsable de la mise en valeur de manière sacré les œuvres d’art. L’architecture est donc l’élément rassembleur afin de créer une union entre la nature et l’art. Tadao Ando tente, par son architecture, de contenir la nature, car il souhaite que l’Homme acquiert une nouvelle appréciation de la nature et qu’elle soit redécouverte. L’art n’a pas d’autres choix que d’être contenu dans l’architecture afin de le conserver dans les meilleures conditions possibles. Par conséquent, dans le projet du Musée d’art Chichu, la nature et l’art ne seraient pas en harmonie sans l’architecture conçue par Tadao Ando. Nature, art et architecture Les relations entre le contenant et le contenu démontrent qu’il y a une relation entre la nature, l’art et l’architecture. La nature contient l’architecture et cette dernière contient l’art. Une fois à l’intérieur, l’architecte transforme de différentes façons cette communion entre la nature, l’art et l’architecture, et les relations entre le contenant et le contenu se confondent. Par exemple, la nature qui était le contenant de l’architecture deviendra son contenu une fois à l’intérieur du projet. Conclusion Le but principal de Tadao Ando est de créer une relation entre la nature, l’art et l’architecture. Premièrement il réussi à fusionner la nature et l’architecture ; la beauté de l’un engendre l’autre. C’est-à-dire qu’il tire profit de la beauté de l’environnement pour créer son architecture sans dénaturer les paysages du site. À première uploads/s3/ tadao-ando-chichu-art-musuem 1 .pdf
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- Publié le Mai 30, 2022
- Catégorie Creative Arts / Ar...
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