Sommaire 17 édito : Le grand frère Frédéric Pariot et ses Sales Tiques... celti
Sommaire 17 édito : Le grand frère Frédéric Pariot et ses Sales Tiques... celtiques ! Jenny Lewis, premier disque Formiga & Cigale Anastasia Papisova Une harpiste celtique en Russie Bragi Par Alix Colin Construire une harpe bardique d'étude (3) Musique : Telennou an nevez Yvon Lequellec Berceuse Danoise Soazig Noblet Mazurka à Jean Marc François Hascoët Mélodiatoniques Le dernier CD de Pascal Coulon Bogha Duo Sutre-Kim Parfums d'Amour 25 ans de passion et de musique Archéo-lutherie : Deux ateliers Avec Yves d'Arcizas et Olivier Féraud Bologna Harp Festival Tout ce qu'on aurait pu entendre en y allant... Concerts, stages & cie : Arp Dimitri Boekhoorn Dinan 2017 Yvon Lequellec Lydwen Céline Mata Maz Plant Out Duo Les Mercières Valérie Patte François Pernel Ameylia Saad Wu Salomon Duo Sutre-Kim Les Harpes de Taranis É ditorial 17 Le grand frère On ne peut pas dire que le Folk Harp Journal soit très connu ni très lu ici. Aux dernières nouvelles, nous n'étions que trois abonnés français. Je tairai les noms des deux autres, ils (elles) se reconnaîtront...La barrière de la langue ? Et pourtant, quel merveilleux journal, quelle mine d'informations pour les amoureux de la harpe ! Fondé en 1973 par un couple de passionnés, Roland L. Robinson et son épouse Phyllis*, le FHJ, une publication trimestrielle, en est donc à sa 44ème année et à son N° 174... Chapeau ! Il suffirait à lui seul à proclamer l'extraordinaire vitalité de la harpe folk aux US, et sa grande ouverture d'esprit. Un vrai régal que ses articles, ses partitions, ses informations, ses images et jusqu'à ses pubs ! Oui, bien sûr, tout cela concerne surtout les nord-américains...mais pas exclusivement. Dans le dernier N°, par exemple, on nous parle d'une expérience harpistique passionnante au Guatemala, d'une école de harpe en Australie, et d'une découverte de la lyre...en Chine, où elle est en passe de devenir un instrument populaire. Il y a de quoi lire, entre autres la série d'articles pragmatiques et si pertinents d'Anne Roos, celle de Laurie Riley « Harping as we age »** pleine de compassion et de bons conseils pour harpistes âgés ou handicapés, Sharon Thormalen, Bonnie Shaljean, la série « Ringing Strings » de Cynthia Cathcart, travail de recherche très documenté sur les « clarsach », leur technique, leur musique, avec des partitions superbes...Tout cela est à découvrir absolument. Le FHJ a commencé comme un journal alternatif, tapé à la machine, ronéotypé et distribué à un petit groupe d'amis...pour devenir une publication très chic, sur papier glacé, avec de splendides photos et un « look » très professionnel, largement diffusée à quelques 1400 abonnés, surtout aux US mais aussi un peu partout dans le monde. Les nostalgiques, dont je fais partie, peuvent regretter un peu les anciens numéros (toujours disponibles en édition numérique ) avec ce côté militant, artisanal, et tous ces excellents articles consacrés à la lutherie ! À présent pionniers sans complexes, bricolos acharnés, mystiques du « Do It Yourself » ont déserté... C'est vrai qu'en échange le FHJ fait la part belle aux harpistes. Un grand frère, ça peut servir de modèle, mais on n'est pas obligé de l'imiter en tout ! Notre journal a été fondé par deux luthiers amateurs et entend bien, en toute modestie et sans moyens, laisser une place privilégiée à ceux qui travaillent de leurs mains, luthiers, artistes, inventeurs...professionnels ou non. Mais je tenais à saluer tout ce que nous devons au FHJ d'inspiration et d'optimisme ! D.S. Un site à visiter et une vidéo réalisée avec toutes les couvertures de tous les numéros : on y croise du beau monde et la musique est belle ! http://www.folkharpsociety.org/pages/journal.html *Qui s'occupe toujours de la « Robinson's harp shop » en Californie, une excellente adresse pour les luthiers : cordes, chevilles etc... http://www.robinsonsharpshop.com/ **Voir Harpesmag N°14. Frédéric Pariot et ses Sales Tiques...Celtiques : Il y a du monde, sur scène, avec les « Sales Tiques » ? Oui, enfin pas toujours, mais ça peut aller jusqu'à 18 musiciens, un Pipe-band, des danseuses ...On est souvent une dizaine. Il n'y a pas beaucoup de formations comme ça ! J'ai plutôt affaire, d'habitude, à des solitaires, ou à des groupes de 2 à 4 musiciens... C'est vrai, je me demande quelquefois pourquoi je fais ça...bon, pour moi, ça remonte à loin, les concerts de Stivell, Dan ar Braz au Zénith avec le bagad de Quimper, une bonne soixantaine sur scène !! La musique Celtique, c'est sûr, on peut jouer tout seul ou à deux, comme je fais souvent avec la chanteuse écossaise Jenny Lewis ; elle chante, elle danse, elle joue de la guitare...avec elle, on a déjà l'impression d'être toute une bande ! Mais ces grandes scènes, c'est fabuleux, l'ambiance a quelque chose de magique. Champs sur Marne: Jenny Lewis, Frédéric Pariot à la harpe et un groupe de danseurs irlandais... Mettre tout ça sur pied, c'est un drôle de boulot ? Oui, surtout qu'on ne peut pas faire venir tout le monde pour les répétitions, un Pipe-band qui vient de la Somme...alors on s'installe un peu à l'avance et on met tout au point avant le concert ! Tu es toi-même un peu homme-orchestre, tu chantes, tu joues de tous les instruments... ? Pas tous, quand même ! Claviers, accordéon, harpe, cornemuse, whistle...j'ai construit des orgues de barbarie, et j'en joue de temps en temps sur des marchés de Noël, et là je me remets à l'orgue liturgique, ma dernière passion. La harpe, c'est assez récent aussi ? Comme on dit, je voulais avoir plusieurs cordes à mon arc ! J'ai commencé en 2003. A Colombes, où j'habite, je prenais des cours de cornemuse, et on m'a signalé qu'il y avait aussi des cours de harpe celtique ; Je suis tombé sur Sonia Duval. Après j'ai fait des stages un peu partout, à Dinan, et même à Colombes, avec Valérie Patte ; j'ai pris des cours pendant deux ans avec Morgane Rozier. Dans « Sales Tiques » il n'y avait pas de harpe...pour un groupe celtique, ça manquait. Au début j'ai carrément embauché Sonia, ensuite Céline Archambault, puis je me suis mis vraiment à bosser et maintenant, le harpiste du groupe, c'est moi... Tu joues sur des Camac ? Oui, j'ai racheté une Mélusine à Céline, et pour la scène j'ai une DHC 36 cordes électro, impeccable. Ce qu'on peut faire aussi avec cet instrument, c'est le scinder en deux, se servir des basses d'un côté et des aiguës de l'autre. Plus besoin de bassiste ! Et j'aime ses super cordes nylon, avec de grands espaces entre cordes, et sur scène, éclairée, montée sur son pied (je joue souvent debout) elle est superbe ! Ce nom « Sales Tiques », pour un groupe, c'est curieux...? On avait eu l'idée de ce jeu de mots grâce à notre chienne, qui était devenue l'emblème, la mascotte du groupe...On la faisait même monter sur scène ! Elle nous a quittés il y a quatre ans, mais on met toujours sa tête partout. A Dinan, quelqu'un m'a dit que, pour les Celtes, l'image du chien est un symbole de puissance ; un groupe qui a du chien ! Personne ne vous reproche jamais ce nom, qui peut sembler un peu péjoratif ? Si, si ! Il y a des gens qui n'aiment pas les chiens, et les tiques, c'est vrai, ce sont plutôt des sales bêtes ! Je me suis même fâché avec des musiciens qui voulaient changer le nom du groupe...Mais bon, notre groupe a quinze ans, il est connu sous ce nom... Frédéric à la cornemuse... et à l'orgue. Tu es d'origine bretonne ? Non, mais j'ai des ancètres bretons, un pêcheur qui ramassait le goémon, et qui est mort en mer. Et quand je suis allé en Bretagne, j'ai été fasciné par les « bagadoù », ces défilés avec danseurs, cornemuses, guimbardes, c'est complètement magique ! Depuis l'arrivée de Jenny Lewis, le groupe a pris une coloration nettement écossaise ? Elle est arrivée en 2011. En fait une vraie écossaise, avec un vrai accent, ça nous sert bien ! Et comme beaucoup de groupes font plutôt de la musique irlandaise, ça nous permet de nous démarquer. C'est une vraie chanteuse folk, je trouve ! Oui, et du coup le groupe est devenu plus folk, plus acoustique, moins rock. On a aussi Dominique Tissandier, un super violoniste, Fred Kolinski, qui assure un max au cajon et au bodhran, plus un petit prodige, Erwan Mouly, qui est arrivé dans le groupe à 9 ans...et en a 15 à présent ; il ne peut pas venir tout le temps...et c'est dommage ! C'est un excellent danseur de claquettes, et un formidable joueur de flûte irlandaise. En quinze ans, vous avez joué un peu partout... Des moments forts ? Oui, bien sûr, j'ai des souvenirs formidables, comme cette scène immense à Besançon, où l'Écosse était à l'honneur, en plus, avec Pipe-band, acrobates, conteur, et plus de 2000 personnes ! Dans les Vosges, à Saint Dié, on avait joué uploads/s3/ harpes-mag-17.pdf
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- Publié le Jul 18, 2022
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