Histoire de la musique baroque et classique SEANCE 1 Introduction  A lieu sur

Histoire de la musique baroque et classique SEANCE 1 Introduction  A lieu sur le 17ème-18ème siècle. Le fil directeur est : les genres musicaux, leurs développements et leurs relations entre eux. « Genres » et « formes » : peuvent être ambigus. genre : terme plus général, peut regrouper des notions beaucoup plus diverses. Forme peut vouloir dire le type d’écriture (à 4 voix etc…),  A l’intérieur d’un genre, il y a des singularités propres à chacun. On peut établir un schéma de base, de référence, mais chaque œuvre porte une singularité. On manipule des idées générales, mais cela ne recouvre pas la diversité des œuvres dans la réalité.  Les termes de l’histoire de la musique ont été forgés postérieurement à ce qu’ils désignent. On a un regard différé sur l’histoire de la musique.  (Exemple des noces de figaro, appelés « singspiel italien » à l’époque. Un singspiel pour nous aujourd’hui n’est pas forcément le singspiel de l’époque, tout comme le concerto de l’époque, la forme sonate de l’époque …).  Un schéma en histoire de la musique est une forme d’interprétation de ce qu’il s’est passé avant.  Les genres ont des relations entre eux. Cela participe de l’évolution d’un art, d’une composition. Quelles relations entretiennent ces différents genres ? Introduction à la période Musique baroque/classique ? 1580-1820, on élargit le cadre pour les besoins du cours, en fonction des évènements de l’histoire. Que fait-on de Beethoven dans le classicisme ? Il en fait partie, mais il est aussi ailleurs. En matière de chronologie, les catégories baroque/classique sont insuffisants. 1600 renvoie à un certain nombre de mutations. Au milieu du 18ème siècle, on a un point de repère entre passage de période baroque à classique (1750). On voit également vers le milieu du siècle l’émergence de concerts publics, avec un public nouveau (bourgeois, celui de la révolution). Mais on ne peut pas parler à partir de 1750 de classicisme musical. On peut parler de classicisme vers 1780 par exemple, la maturité d’un compositeur comme Mozart se situe là, et de plus c’est une période très brève. Le terme de musique classique ne peut être employé sans aller plus loin. Le terme baroque ne soulève pas tant de questions. On parle de la musique italienne ou de la musique allemande du 17ème siècle. Egalement en France avec François Couperin (pour le clavecin), avec Rameau plus tardivement. Les œuvres de Lully sont étudiées dans le cadre de la musique baroque. Mais dans le même temps en France, on a les tragédies de Racine au théâtre. On parle de théâtre classique. Egalement, on a les peintures de Nicolas Poussin, et on en parle comme de peinture classique. En poésie et en littérature, on a les textes de Jean de la Fontaine, Boileau (poésie didactique), La Bruyère… ces auteurs sont identifiés comme classiques. Même si ces artistes sont contemporains, ils ne sont pas recoupés sous le même style. Dans la chronologie, ces termes ne fonctionnent pas bien. On constate que pour le terme classique, il y a un mot général qui désigne le style : classicisme. Ne pose pas de problème, on sait ce que c’est. Les artistes classiques ont une doctrine, on recherche une sobriété, une précision (dire le maximum de chose avec une économie de moyen). L’art doit imiter la nature, c’est une idée théorique, un principe artistique qu’on retrouve partout chez ces auteurs. Ces artistes ont des modèles de renaissance et d’antiquité. Quand on parle de classicisme, on parle d’un contenu théorisé, et clair (importance/perfection de la forme, recherche d’excellence). « Baroquisme » : ça n’existe pas :/. De l’époque baroque ? Veut dire autre chose, un idéal ? Quel est-il ? Les artistes du début du 17ème siècle ne s’expriment pas là dessus. Ce qui est important pour eux, c’est l’expression des émotions. Cela prime sur le concept de perfection des règles etc… en ce sens, ils ne sont pas classiques. Mais est ce que le contenu baroque est aussi formulé que le classicisme ? Nop. Il n’y a pas de textes théoriques sur le baroque. L’idée de contraste peut décrire beaucoup d’œuvres baroques, mais cela ne donne pas des clés pour définir un baroquisme (contrastes en classique aussi). Le baroque c’est l’ouverture de la forme ? Cela vient des arts monumentaux (les fontaines romaines par exemple, la fontaine des 4 fleuves : selon le point de vue, on ne voit pas la même chose, on suit des lignes de fuites différents). En musique, une œuvre se termine. Terme « Pré-romantique » : 1770-1775, dans les pays germaniques, dans des œuvres de Haydn, Mozart, on voit arriver un bouillonnement de passion en musique : tons mineurs, formules violentes, contrastes d’intensité marqués, utilisation d’accents. On réfère cela au Sturm Und Drang. On parle/annonce de « pré romantisme ». Se méfier de ce que l’on annonce. Or, le romantisme est loin, et entre les deux il va y avoir le classicisme (qui n’est vraiment abouti qu’à partir de 1780). C’est un raccourci qui n’aurait pas forcément lieu d’être. On enjambe le classicisme pour parler du romantisme. « L’époque baroque, c’est l’époque de la basse continue ». Ce n’est pas tout à fait faux. On a effectivement une basse chiffrée qui soutient la composition. Cela apparait aux environs de 1600. Vers 1750, cette pratique commence à tomber en désuétude. Mais cela ne veut pas dire que ça disparaît pour autant. Why? Elle existe toujours dans des partitions de quatuors d’orchestre de la seconde moitié du 18ème siècle. La joue-t-on toujours, ou est-elle là pour les répétitions ? peut servir à cela. Peut servir également à une exécution sous une forme différente, si on n’a pas tout les instrumentistes. L’orchestre grossit à cette période, et dans ce cas là, toute l’harmonie est complète même sans le continuo, et le clavecin ne se fait plus entendre. Nous avons des points de repères chronologiques qui sont approximatifs. En France et en Allemagne entre 1750 et 1800, il y a énormément de recueils de musique qui sont publiés « sonates pour clavecin avec accompagnement de violon ». Parfois, le terme de clavecin ne recouvre peut-être pas une réalité (apparition du piano forte dans des salons). « Accompagnement de violon » ? Souvent, la partie de violon est facultative, on peut le jouer à un clavier tout seul, ou bien avec un violoniste. Probablement, il y a un certains nombre d’œuvres publiés pour clavier seul, et que de temps en temps, il y a un violoniste qui regarde la partition et improvise une partie de violon. Cela se faisait. C’est une pratique qui construit un genre. L’évolution des pratiques musicales fait que les dates sont toujours approximatives, on ne peut pas fonder des études sur des points de repères aussi clairs. Exemple de l’installation du tempérament égal. Compromis entre résonnance naturel, harmoniques et les nécessités des langages musicaux. On module de plus en plus à cette période, on a donc besoin d’une égalisation du tempérament. Avant 1750, il n’y a pas de tempérament égal. Ne se fait pas de façon uniforme, c’est un processus long qui relève des habitudes, des pratiques. En terme théorique, « baroque » pose problème. N’est pas une notion aussi solide que classicisme. Il y aurait une idée générale sur le changement d’époque. Qu’est ce qui change vraiment au début du 17ème siècle. Idée formulée par Manfred Bukofzer (livre La musique Baroque). Réfléchit sur idée de rupture, changement d’époque. Réfléchit par rapport à un style d’écriture dominant. Durant la Renaissance, il y a un style d’écriture dominant, qui unifie toute la période : c’est la polyphonie. Elle vient d’une époque où l’on pratiquait un contrepoint élaboré. Cette polyphonie s’humanisme/se verticalise durant la période de la Renaissance, elle domine tout (sauf la danse). Au début du 17ème siècle, la polyphonie n’est plus un style dominant. Elle va concerner surtout la musique religieuse traditionnelle, et des musiques d’inspiration religieuse. Il y a au 17ème siècle une explosion de cette union pour une diversité de style en fonction de la destination des œuvres. Si c’est une musique religieuse : polyphonie traditionnelle. Polyphonie de concert : style concertant. Si musique destinée au théâtre : l’opéra, nouveau style d’écriture monodique (une voix pour un personnage avec un accompagnement). Il y a une diversité de style possible en fonction de la destination de la musique. Fin 18ème siècle (pour le classicisme) : style de synthèse, on regarde comment ils travaillent pour intégrer le plus de choses dans un style unique. Travaillent, intègrent le contrepoint pour l’intégrer à leurs styles. Esprit de synthèse, avec aussi la musique populaire. Devient un élément de langage. Bibliographie : Anthony James french baroque music, la musique en France à l’époque baroque. Concerne surtout la période 1600-1700. On peut y jeter un œil. Bukofzer, Music un the baroque ERA. On peut regarder les premiers chapitres. Présentation globale de la période intéressante. Benoit Marcelle, Dictionnaire de la musique en France aux 17ème et 18ème siècle. C’est un bon outil. Bouissou Sylvie, vocabulaire uploads/s3/ histoire-de-la-musique-baroque-et-classique.pdf

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