QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6942 LU

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6942 LUNDI 8 JUIN 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 “Les sociétés apparentées de Khalifa Bank étaient illégales” P .6 ALI MÉZIANE, AVOCAT DE KHALIFA BANK EN LIQUIDATION Publicité CONGRÈS DE SON PARTI "AVANT-GARDE DES LIBERTÉS" Benflis face aux entraves de l'administration LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 Un deuxième report et des interrogationsP .4 “Les sujets étaient abordables”P .2 LES CANDIDATS AU BAC S’EXPRIMENT SUR LES ÉPREUVES DU 1er JOUR AF Supplément Sport Quand on n’a que la rue... SON DÉPART DU MOB, L’OFFRE SAOUDIENNE, LES MENSONGES DE ZIZI… Les vérités d’Amrani USMA Mazari, première recrue MOUVEMENT DE CONTESTATION CHEZ LES CLUBS P .17 à 21 OPPOSITION Des marches et des sit-in au programme L’Enor nous écritP .4 AFFAIRE DE L’EMPOISONNEMENT AU CYANURE À TAM P .3 P .3 Zehani Archives/Liberté Zitari/Liberté Zehani Archives/Liberté D. R. Zehani Archives/Liberté FRAN AN AN AN AN AN ANCE 1 30 € GB 1£ Lundi 8 juin 2015 2 LIBERTE L’actualité en question L es candidats accostés aux abords des centres d’examen affichaient une mine plutôt rassérénée.“Les sujets étaient abordables”, telle est la réponse qui revient tel un leit- motiv chez tous ceux interrogés par Liberté, hier, lors d’une tournée à travers plusieurs centres d’examen. Devant le lycée Amara-Rachid, à Ben Aknoun, deux jeunes hommes, assis sur un banc public, qui devisaient tranquillement, ont estimé le su- jet “plus ou moins facile”, même “s’il ne l’est pas au même degré de facilité que celui subi lors de l’examen blanc, il y a quelques jours au lycée”. Visiblement moins stressé, Mounir, longiligne et portant des lunettes rondes qui lui confèrent un look “intello”, a estimé que si le sujet d’arabe a posé quelques difficultés, il ne comp- tait pas beaucoup dans le calcul de la moyen- ne, puisqu’il est doté d’un coefficient à deux points. Cela dit, “je compte me reprendre pour mieux répondre lors des matières scientifiques”, a-t-il lâché. Ce n’est point le cas pour les candidats des fi- lières littéraires et de gestion, rencontrés de- vant le centre Mohamed-Chouiter (ex-Parc- des-Pins) dans la commune d’El-Biar. Ados- sés au mur d’enceinte, deux par deux, les can- didats encore présents à 13 heures, diront n’avoir même pas effleuré le premier sujet se rapportant au poème attribué à Mahmoud Derouiche, mais le problème s’est posé pour le sujet de droit qui ne correspondait pas à leurs attentes. “Nous nous sommes basés sur les der- niers cours, mais la question qui a été posée, concernait un détail, juste une ligne que l’on n’a pas étudiée”, dira l’une d’elles, avec un air in- quiet. Peut-on parler donc d’une question de seuil (âataba) ? “Non, pas encore, c’est trop tôt pour en juger. Ce sera à partir de demain, lors des sujets scientifiques”, rétorqueront les plus avisés d’entre eux. Même réponse des candi- dats rencontrés aux abords du lycée Bouama- ma à El-Mouradia, qui s’apprêtaient à passer l’épreuve des sciences islamiques. Un examen qui s’est déroulé sous haute surveillance et était assorti de rappels de risques encourus par les candidats tentés par la fraude. Mieux vaut rendre “la feuille blanche”, leur rappellera en ce sens, la ministre. Mais comme il fallait s’y attendre, cette première épreuve n’était pas sans soulever une polémique. Le sujet était sur toutes les lèvres et a même été largement partagé sur les réseaux sociaux. Le texte en langue arabe pour les candidats des fi- lières scientifiques, mathématiques et ges- tion comportait une erreur, disait-on, en pré- cisant que, le poème du Libanais Nizar Kabbani Ya chouaâra el-ard el-mouhtala (Ô poètes des terres colonisées) a été attribué, au poète palestinien Mohamed Derouiche. Aus- si important qu’il soit, ce fait, qui apporte de l’eau au moulin des partisans du statu quo et autres réfractaires à la réforme engagée dans le secteur, force est de constater que peu de candidats se sont rendu compte de cette “mé- prise”, jugée d’ailleurs, sans effet sur le dérou- lement des examens, ni sur le moral des candidats. AMAR R. LES CANDIDATS AU BAC S’EXPRIMENT SUR LES ÉPREUVES DU 1er JOUR “Les sujets étaient abordables” Une ambiance sereine régnait, hier, dans les centres d’examen de la capitale. Zitari/Liberté Les lycéens étaient visiblement détendus, hier, aux abords du lycée El Idrissi. Publicité BACCALAURÉAT 2015 Benghebrit lance les épreuves à partir du Sud L a ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a donné, hier à Adrar, le coup d’envoi officiel de l’exa- men du bac. La ministre a procédé, au lycée El- Guerrout-Boualem, à l’ouverture des plis du sujet de l’épreuve d’arabe. La wilaya d’Adrar compte 10 722 candidats au bac 2015, avec 7 965 candidats scolarisés et 2 757 candidats libres, et 9 candidats des établissements de ré- éducation et 2 autres candidats aux besoins spécifiques. Dans l’après-midi, la ministre s’est rendue à Laghouat et a procédé de la même façon concernant l’épreuve des sciences islamiques au lycée Hamdi-Kaddour. La wi- laya de Laghouat compte 15 943 lycéens par- mi lesquels, 8 081 filles et 6 894 candidats libres à concourir pour le baccalauréat cette année dans 52 centres d'examen. Selon la cellule de communication de la Direction de l’éducation, il y a 10 candidats de la RASD. Signalons que les filles inscrites aux examens de fin d’année représentent 48,83% dans les différents paliers. Au total, 853 780 candidats à travers l’ensemble du territoire national, dont 629 893 élèves sco- larisés et 223 887 candidats libres, sont concer- nés par les épreuves du bac qui dureront jus- qu’au 11 juin. Le baccalauréat concerne éga- lement, cette année, 57 464 candidats de l'Office national de l'enseignement à distance (Onefd), 24 candidats du lycée international, 248 candidats des Écoles des cadets de la na- tion, ainsi que 18 339 candidats en langue ama- zighe. Parmi le total des candidats, 3 718 sont issus des écoles privées, 374 candidats aux be- soins spécifiques, 1 096 candidats étrangers et 2 593 candidats issus des centres de rééduca- tion. L’examen dans les centres d’examen à tra- vers les établissements de rééducation est en- cadré par des enseignants relevant du secteur de l’éducation nationale conformément à une convention signée avec le ministère de la Jus- tice. Selon les filières (11 au total), 339 022 can- didats composeront en sciences expérimen- tales, 304 267 en philosophie et lettres, 95 868 en gestion et économie et 69 177 candidats en langues étrangères. Les épreuves du baccalau- réat 2015 se déroulent dans 2 550 centres en- cadrés par 163 000 enseignants, sachant que les services du secteur ont réservé 16 centres pour le regroupement et le codage des copies d’examen et 71 autres pour l’opération de cor- rection confiée à 55 000 enseignants. L'annon- ce des résultats des épreuves du baccalauréat 2015 interviendra probablement le 10 juillet prochain. BOUHAMAM AREZKI F.1366 Rectificatif ■Une malencontreuse erreur technique s'est produite dans l'édition d’hier, dimanche 7 avril 2015, dans le papier “Reprise des violences à Ghardaïa : quand l’administration attise le feu”. Il fallait ainsi lire, au début du papier : “Cette correspondance est à l’origine des affrontements intercommunautaires survenus vendredi et qui se sont prolongés tard dans la soirée, faisant des dizaines de blessés”, et non pas “selon cette correspondance, les affrontements intercommunautaires de vendredi, qui se sont prolongés tard dans la soirée, faisant des dizaines de blessés”. Le fac-similé publié par Liberté était clair en ce sens que le directeur de l’urbanisme de la wilaya de Ghardaïa s’adressait dans une correspondances datée du 15 avril 2015, au P/APC de Guerrara pour lui demander de ne pas délivrer le permis de lotir au projet 600 logements LSP, avant de “trancher définitivement le quota réservé à la ‘faction malékite’ conformément à la décision de l’exécutif de la wilaya, présidé par le wali en date du 3 mars 2006, au siège de la daïra de Guerrara”. Il est ainsi clair que la correspondance ne fait pas le bilan des affrontements mais qu’elle en était à l’origine. M. M. A près avoir disséqué la situation politique du pays qu’ils quali- fient de “dangereuse et sans précédent”, les membres de l’Ins- tance de concertation et de suivi de l’opposition (Icso) ont convenu de la nécessité de recourir bientôt à la rue pour “précipiter la fin du systè- me et aller vers une transition dé- mocratique”. Dans un communiqué sanction- nant leur rencontre “fermée” tenue avant-hier au siège national du MSP, ils prévoient, en effet, l’organisation d’une série d’actions entre rassem- blements, sit-in, marches et confé- rences thématiques dont les dates se- ront prochainement arrêtées. L’opposition compte investir la rue notamment à l’occasion de chaque halte historique et politiquement symbolique, telle que le 5 Juillet, le 20 Août, le 5 Octobre, ou encore le 1er Novembre. Pour réussir cette tâche, l’Icso qui regroupe (déjà) plusieurs partis et personnalités po- litiques et des représentants des as- sociations et de la société civile, est consciente de la nécessité de uploads/S4/ 6-6942-3f001ad0-pdf.pdf

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  • Publié le Sep 10, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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