Gréard, Octave (1828-1904). De la morale de Plutarque. 1995. 1/ Les contenus ac
Gréard, Octave (1828-1904). De la morale de Plutarque. 1995. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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Étude, suivie d'un choix de ses lettres, 2' édition. Un volume. Chaque volume se vend séparément, broché. 3 fr. 50 t8ttS. !mp. LAnum;. 9, rue de Fleurus, à Paris. DE LA MORALE DE PHJTARQUË H OCTAVE GRËARD DE r:C-\D~')f1l::Iï¡A:Alse \)~L-H~CTEtJ!(t)E),CADEM't;DL['AHl~ OL'VKACE COL'KON.\Ë ['AU L'ACADEMtE FHAKÇA)~ S).\)È)~ LDm<).\ PARJS HB)! A! H.HKTTH HTC~ ':it.tit)):H;VAKDSAItfT-t;Li~)tAI.79 7~ tUO~ 7 iru: tllnlb ¡'(:~l.:1 \'L'S c PREFACE DE LA TROISIÈME ÉDITION Depuis que cette étude a paru pour la pre- mière fois, il a été publié en Allemagne, en Angleterre, en Amérique, des travaux qui attes- tent en faveur de Piutarque un retour d'atten- tion presque universel; et ce qui caractérise cette sorte de renaissance, c'est que, contrai- rement aux traditions de la critique qui s'est. de tout temps attachée de préférence a l'histo- rien biographe, le moraliste en est l'objet. M. Votkmann, dans son Traité didactique, M.Trench, dans ses Conférences, M.Emerson, dans son Introduction à la réimpression de lu traduction de Dryden, pour ne citer que les publications les plus considérables, laissent décote l'écrivain des ries parallèles pour s'oc- cuper de l'auteur des ŒM~'es Mwa/c~. PRÉFACE DE LA TROtSIËMt: ÉDITION. !t La première en date et la plus importante de ces publications est celle de M. Volk- mann. Sous ce titre La rie, les écritset la philoso- phiede P/M~n~te', l'ouvrage comprend une bio- graphie du sage de Chéronée, un examen de ceux de ses traités dont l'authenticité a été contestée, et un exposé général de ses idées. Plus sévère encore que Niebuhr pour l'histo- rien, M. Volkmann ne trouve dans les Ftfs des hommes illustres d'autre intérêt que ce- lui des considérations morales qui sont mêlées au récit. C'est le philosophe pratique dont il se proposede faire connaître la doctrine. « Jus- qu'ici, dit-il, Plutarque n'a été sous ce rapport l'objet d'aucune étude spéciale en Allemagne; le cadre de l'histoire générale de Zeller ne se prêtait pas à l'analyse détaillée que comportent des traités de morale appliquée. » C'est cette étude analytique qu'il se propose de faire, et il y déploie une science remarquablement éten- due et sûre. Il n'avance rien qu'il ne prouve. Les discussions de pure érudition l'attirent et quelquefois l'entraînent. Entre les deux chapi- 1.Lete):, Schriften und Philosophie des Plutarch von C/i<~ruK?a von Richard FoM:n:a'H):. Neue Ausgabe Berlin, 1873. PRÉFACE DE LA TROfStÈME ÉDITION. Ht II tres où il retrace l'image de l'homme et du phi- losophe, il ne craint pas d'intercaler un mé- moire d'un intérêt presque exclusivement phi- lologique. Qu'un nom propre se présente soas sa plume, il ne peut se retenir d'en faire l'his- toire. Cettesolide et savante diffusion n'est pas dans le sujet une disconvenance. Ses procédés d'analyse serrée et grave sont moins conformes au génie de Plutarque; il n'y faut pas chercher la grâce piquante de l'aimable moraliste. Il arrive même qu'en voulant établir trop ration- ng//e?K6H< la philosophie de Plutarque, M.Volk- mann se trouve conduit à lui prêter une sorte de système, bien qu'il sache comme personne que nul moins que le sage de Chéronée n'a porté dans ses écrits une pensée systématique. Maisni Reiske,ni Wyttenbach, ne lui sont supé- rieurs pour la connaissance des textes, la préci- sion du commentaire, la sagacité de la cri- tique. Son livre, parvenu à sa deuxième édi- tion en 1875,–la première est de 1869,– est devenu pour les Allemandsclassique en la matière'. t. Voir le rapport annuet de Bursian,Berlin, 1875. PRÉFACE DE LA TROISIÈME ÉDITION. IV Rien de plus modeste que l'origine des Con- férencesde M.Trench'. En 1872, le savant ar- chevêque de Dublinavait été invité à entretenir de Plutarque une petite société littéraire. On lui demanda de publier ses entretiens. Il se mit à les reviser; et, d'un point à un autre, cédant au charme, il en vint sans le vouloir, presque sans le savoir, à faire un livre. Un doute le retint avant de le donner à l'impression. Cequi le rassure, dit-il, c'est que les Traités moraux, si dignes d'être lus, le sont en réalité si peu que l'idée de les étudier paraîtra nouvelle. « Les Viesparallèles, écrit-il ailleurs, montrent ce que la société antique a visé et accompli dans le monde de l'action; les Morales, ce qu'elle a visé et accompli dans le monde de la pensée. » Onne saurait mieux définir le sujet, et rien ne manquait à M. Trench pour le trai- ter. Il a la connaissance profonde et le respect de l'antiquité. Si, comme on en a fait la re- marque, on retrouve çà et là dans sa critique les habitudes d'esprit du théologien, elles n'al- tèrent en rien l'indépendance de sonjugement. 1. Pl:~tarcla. His li fe, his parallel Zxvps,and hts morals. Ftae 1. P<tt<at'c/t. BM h'/e, ~M po'a/M /!ws. âne! Ats mora/s. F:M <ec<M)'M &)/ Pichard Chenevix Tt'enc/t, D.D. ct'c/tMs/tPp o/' Dublin. Second édition. London, 1874. PREFACE DE LA TROfSIËME ËDtTfOK. v Il ne lui déplaît pas d'appliquer à Plutarque le mot de Tertullien « 0 testimonium animaena- turaliter cliristianse e mais il sait combien cette âme est imprégnée des idéeset des croyan ces du paganisme. C'est le sage qu'il aime en lui, l'homme qui a décrit avec un agrément in- comparabie les éternelles passions du cœur hu- main. il ne se propose point d'ailleurs de faire un examen complet de l'oeuvre morale de Plu- tarque il n'en prend que la fleur. Il ne s'ap- pesantit sur aucun traité; mais il donne de tous ceux auxquels il touche une idée juste et fine. C'est un psychologuede l'école écossaise. Ses analyses, rapides et pénétrantes, sont appuyées de citations bien choisies. Plutarque aurait aimé, j'imagine, cette science sans pédantisme, ce goût délicat et élevé des choses de la con- science, ce ferme courant de bon sens, et jusqu'à cette forme de la Conférence où les remaniement.s de l'étude ont laissé subsister dans son naturel le mouvement de l'improvi- sation. L'admiration de M. Emerson l'aurait peut- être, à quelques égards, embarrassé davan- tage. L'étude de l'éminent critique n'est qu'une notice du genre de celles de Boissonnadc et PRÉFACE DE LA TROIStÊME ËDITtON. Y[ de Villemain'; mais une notice très complète dans son cadre restreint et d'une franchise pleine de saveur. Le sage de Chéronée y est traité avec une liberté tout américaine. M. Ernersonse raille de l'érudit <:à l'omni- science scolastique, philosophe avec les phi- losophes, naturaliste avec les naturalistes, mathématicien avec les mathématiciens, tant et si bien que de temps à autre ses lecteurs sautent respectueusement un chapitre, heureux de penser d'ailleurs qu'il se comprend toujours lui-mêmeM il s'amuse à poursuivre de ses traits le uploads/S4/ de-la-morale-de-plutarque.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 26, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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