Amar Imache et l’Étoile nord-africaine revisités P .4 UNE JOURNÉE D’ÉTUDE A ÉTÉ

Amar Imache et l’Étoile nord-africaine revisités P .4 UNE JOURNÉE D’ÉTUDE A ÉTÉ CONSACRÉE AU PARCOURS DU FONDATEUR DE L’ENA APRÈS LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7149 DIMANCHE 7 FÉVRIER 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Les insuffisants rénaux crient leur détresse P .11 LAGHOUAT Bouteflika changera-t-il de gouvernement? L’économie algérienne résiste à la chute des prix du pétrole P .7 ELLE A ENREGISTRÉ UNE CROISSANCE DE 3,3% AU TROISIÈME TRIMESTRE 2015 Le gouvernement approuve le calendrier proposé par Mme Benghabrit P .6 EXAMEN DU BACCALAURÉAT “La vérité sur l’assassinat d’Abane sera dite en 2017 et le pardon sera proclamé” P .4 BELAÏD ABANE L’A ANNONCÉ, HIER, À TIZI OUZOU APS Talaie El-Hourriyet dénonce un “passage en force”P .2 RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Les privés nationaux sollicités pour la réalisation des hôpitaux P .6 APRÈS LE GEL DU PROJET DES GRANDS CHU Ighil limogé MCA : ALORS QUE BISKRI REFUSE L’INTÉRIM “Le projet sera livré le 1er novembre prochain” P .28 PÉNÉTRANTE AUTOROUTIÈRE BÉJAÏA-AHNIF Des défenseurs des droits de l’Homme arrêtés puis relâchés P .2 ILS DEVAIENT DISCUTER DE LA SITUATION DU PAYS ET DE LA CONSTITUTION P .19 P .3 AL D’I ’I ’I I ’I ’I INF NF F NF NF NF NF NF NF NF F NF N OR OR R OR OR OR O MATION. 37 , RUE on ux P .6 Dimanche 7 février 2016 2 LIBERTE L’actualité en question RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Talaie El-Hourriyet dénonce un “passage en force” Le président du parti, Ali Benflis, promet, d’ores et déjà, un “livre blanc sur le coup de force constitutionnel du 7 février 2016”. D ans un commu- niqué sanction- nant les travaux d’une réunion or- dinaire du bureau politique de “Ta- laie El-Hourriyet” tenue, hier, sous la présidence d’Ali Benflis, président du parti, il y est dénoncé le “passa- ge en force irréfléchi et irresponsable auquel le régime politique en place a cru devoir recourir pour imposer au pays une révision constitutionnelle controversée, diviseuse et foncière- ment inutile”. Ce constat sera l’occasion pour cet- te formation politique de décliner ses griefs. Il est d’abord relevé le fait que la Constitution révisée a introduit “de nouvelles fractures dans la socié- té algérienne ainsi qu'en témoignent abondamment les vastes réactions de doute, de suspicion ou de rejet qu'elle a provoquées au sein des forces politiques et sociales de même qu'au sein des mondes académiques et médiatiques”. Le bureau politique du parti de l’ancien Premier ministre Ali Ben- flis considère que cette révision constitutionnelle, “une vaine tenta- tive à régler les seuls problèmes du ré- gime politique en place et non de ceux du pays”, est “le produit illégitime d'institutions elles-mêmes illégitimes”. Ce projet constitutionnel traduit, se- lon les termes du communiqué ren- du public hier, “une crise de régi- me” qui se manifeste, notamment, à travers “un pouvoir personnel va- cant” et “l’accaparement du centre de la décision nationale par des forces extraconstitutionnelles”. Pour Talaie El-Hourriyet, la Consti- tution révisée est “celle d’un régime politique finissant”. Dans ce cadre, le bureau politique de Talaie El-Hour- riyet a fait sienne l’initiative du pré- sident du parti, Ali Benflis, qui pro- met un “livre blanc sur le coup de for- ce constitutionnel du 7 février 2016”, qui sera porté à la connaissance de l’opinion publique nationale dès cette semaine, à l’effet de l’infor- mer “des dépasse- ments, des dérives et des desseins in- avoués de cette révision constitu- tionnelle”. Par ailleurs, se c o n s i d é r a n t comme partie prenante dans le cadre du Pôle des forces du change- ment et de l'Ins- tance de concer- tation et de suivi de l’opposition (Icso), le bureau politique s’est fé- licité de l’avan- cement des tra- vaux de prépara- tion et d’organisation de la seconde conférence de l’opposition dont la tenue est prévue le 27 mars prochain. Une occasion de réaffirmer “la dis- ponibilité constante de Talaie El- Hourriyet à apporter sa contribution au succès de cette rencontre dont l’ob- jet est d’élargir et de consolider les rangs de l’opposition nationale au- tour du projet commun de transition démocratique”. Cette formation politique considè- re, en outre, que “l’aggravation de la crise de régime, l’ampleur de la cri- se économique, ainsi que les coûts so- ciaux de cette crise requièrent, de l’op- position nationale, une mise en conformité de sa démarche avec les enjeux induits par la gravité des dé- veloppements politiques, économiques et sociaux que le pays connaît”. On apprend, par ailleurs, que cette réunion a consisté, également, dans la présentation d’un rapport sur les activités du président du parti, Ali Benflis, qui a émis, au cours de cet- te réunion, ses directives sur des questions organiques. MOHAMED-CHERIF LACHICHI ILS DEVAIENT DISCUTER DE LA SITUATION DU PAYS ET DE LA CONSTITUTION Des défenseurs des droits de l’Homme arrêtés puis relâchés V oilà qui conforte les plus sceptiques et confond les autorités. C’est à la veille de l’adoption du projet de loi de la nouvel- le Constitution dont on ressasse qu’elle vise à consacrer les libertés et renforcer les droits de l’op- position, que des militants et animateurs de la so- ciété civile, au nombre de six, dont le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh), Me Salah Dabouze, ont été arrêtés à Bab Ezzouar, alors qu’ils s’apprêtaient à tenir une réunion pour discuter de la situation politique, économique et sociale que traverse l’Algérie. “Avant de rejoindre la Maison des syndicats, on a remarqué autour un grand dispositif de sécuri- té. Avant d’entrer dans le bâtiment, des policiers nous ont encerclés et nous ont demandé de les suivre au commissariat d’El-Djorf. Ils nous ont dit qu’ils ont agi sur décision du wali”, a expliqué à Liberté Me Dabouze, joint par téléphone. “On a demandé une copie de cette décision, mais ils ont refusé de nous la donner”, précise-t-il. “Pourtant, on a déjà tenu dans le même lieu des conférences, le congrès, c’est une salle privée”, s’insurge-t-il en- core. Selon lui, la réunion devait porter sur les lois adop- tées, qualifiées de “dangereuses”, comme la loi de finances, la loi sur les associations qui “étouffe la société civile” ou encore sur la Constitution que les deux Parlements réunis vont adopter aujour- d’hui sans l’ombre d’un doute. Peu avant leur libération à la mi-journée, la Lad- dh, via son bureau d’Oran, s’est fendue d’un com- muniqué dans lequel elle a dénoncé cet acte qui “s’apparente à de la piraterie”. “Une simple réunion entre Algériens et Algériennes qui ne font pas par- tie de la clientèle du régime, met au jour la véri- table nature répressive du régime, contrairement aux discours lénifiants et autres balivernes colpor- tées par les épigonées du régime”, écrit cette ONG (aile de Me Dabouze), et réaffirme “son droit de discuter de la situation politique, économique et sociale que traverse l’Algérie et de prendre toutes les initiatives avec les vrais militants et militantes pour réinstaller l’espoir au sein de la population”. D’après Me Dabouze qui a alerté la fondation in- ternationale pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, Front Line Defenders, les six personnes ont convenu de déposer aujourd’hui une plainte contre “des agents de police non identifiés” auprès du parquet d’El-Harrach, en s’appuyant sur l’article 107 du code pénal, lequel dispose que “lorsqu’un fonctionnaire a ordonné ou commis un acte arbitraire ou attentatoire, soit à la liberté individuelle, soit aux droits civiques d’un ou de plusieurs citoyens, il encourt une peine de ré- clusion à temps, de cinq à dix ans”. Un appel a été également lancé à la société civi- le et aux partis politiques pour dénoncer ces at- teintes aux libertés. KARIM KEBIR L e président du Syndicat national des magistrats, Djamal Aïdouni, a appelé, hier, à Alger, à la “consécration” de l'in- dépendance du pouvoir judiciaire dans les lois organiques de la Constitution amendée, invi- tant les magistrats à formuler des propositions, notamment sur leurs statuts et la composan- te du Conseil supérieur de la magistrature. Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du syndicat, M. Aïdou- ni a précisé que le renforcement du principe d'indépendance de la justice dans le projet d'amendement constitutionnel “doit être consacré dans les lois organiques régissant et or- ganisant la profession de magistrat, issues du nouveau texte de la Constitution” qui sera sou- mis aujourd’hui au vote devant le Parlement. Le responsable a appelé les magistrats “à for- muler leurs propositions, notamment en ce qui concerne leurs statuts et la composante du Conseil supérieur de la magistrature qui doit compter uniquement des magistrats élus”. Il a souligné, à ce propos, que plusieurs proposi- tions formulées par le syndicat durant les consultations tenues en prévision de l'élabo- ration du projet de la Constitution ont été prises en considération, notamment celle portant sur la liberté de circulation uploads/S4/ 6-7149-842a14db-pdf.pdf

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  • Publié le Apv 25, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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