“Le général Benhadid fait l’objet d’un pro- jet d’homicide prémédité” P .3 SON

“Le général Benhadid fait l’objet d’un pro- jet d’homicide prémédité” P .3 SON COLLECTIF DE DÉFENSE ACCUSE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7278 DIMANCHE 10 JUILLET 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Benflis relève un “raidissement autoritaire” du régime P .2 LORS D’UNE RÉUNION DU BUREAU POLITIQUE DE SON PARTI Supplément Économie CAMPINGS, SÉJOURS HÔTELIERS, DESTINATIONS EXOTIQUES Vacances : combien ça coûte ? P .7 à 10 ORAN SE SOLIDARISE Sit-in pour la libération des trois détenus de l’affaire KBC P .2 CARL MEDJANI À “LIBERTÉ” “L’Algérie a un statut à défendre !”P .19 Publicité F635 F635 F.637 Archives/Liberté Sonatrach confirme l’arbitrage international P .4 CONTENTIEUX AVEC TOTAL ET REPSOL SUR LES PROFITS EXCEPTIONNELS Sonatrach confirme l’arbitrage international P .4 CONTENTIEUX AVEC TOTAL ET REPSOL SUR LES PROFITS EXCEPTIONNELS Dimanche 10 juillet 2016 2 LIBERTE L’actualité en question LORS D’UNE RÉUNION DU BUREAU POLITIQUE DE SON PARTI Benflis relève un “raidissement autoritaire” du régime “Les assauts répétés contre certains médias indépendants” et l’élargissement de l’obligation de réserve aux officiers supérieurs et des officiers généraux “s’inscrivent dans la volonté manifeste du régime politique de procéder à une reprise en main autoritaire de la société civile”, estime le parti Talaie El-Houriat. L e parti de Talaie El- Houriat a critiqué avec véhémence, hier, les lois portant sur le régime électoral et la Haute instance indé- pendante de surveillance des élec- tions, ainsi que le droit de réserve des militaires, en dénonçant la cam- pagne de restriction des droits et des libertés. Le bureau politique du parti, réuni sous la présidence d’Ali Benflis, a ex- primé sa forte réprobation du pro- jet de loi sur le régime électoral adopté récemment par l’APN, ju- geant qu’il “éloigne dangereusement le pays de l’objectif de construction d’un État de droit”. Dénonçant une “nouvelle dérive anti-démocratique (…)”, le parti estime que le régime “croit avoir trouvé dans la fuite en avant la solution miracle à toutes ses déconfitures”. Ce projet qui représen- te “un grand bond en arrière quant à la pratique politique pluraliste, ferme définitivement les portes devant la réhabilitation de la pratique poli- tique, obstrue toute perspective d’émergence d’une opposition na- tionale effective et porte le coup de grâce au principe de l’alternance au pouvoir”, a indiqué cette instance du parti dans un communiqué. En outre, Talaie El-Houriat a rele- vé avec “regret et préoccupation” que l’instance de surveillance des élections envisagée “ne procède tout au plus que d’un ravalement de fa- çade destiné à sauvegarder et à per- pétuer la tricherie politique et la fraude électorale” à l’occasion des prochains scrutins. Il a, d’ailleurs, es- timé que “si le régime politique en place était rassuré quant à sa légiti- mité, sûr de sa représentativité et convaincu de sa crédibilité dans la so- ciété, il ne se serait jamais révélé aus- si réfractaire à l’idée de la création d’une instance de préparation, d’or- ganisation et de contrôle des élec- tions”. Talaie El-Houriat a encore “dénoncé avec une extrême vigueur” le maintien et le renforcement du monopole de l’appareil politico-ad- ministratif fraudeur sur la prépara- tion et l’organisation des processus électoraux. Après avoir relevé ce qu’il croit être un “raidissement autoritaire du ré- gime politique en place”, il a jugé que “les assauts répétés contre certains médias indépendants allant jusqu’à des incarcérations arbitraires, de même que l’élargissement de l’obliga- tion de réserve aux officiers supérieurs et des officiers généraux s’inscrivent dans la volonté manifeste du régime politique de procéder à une reprise en main autoritaire de la société civile comme de la société politique, et à les soumettre à son emprise hégémo- nique”. Et de conclure que “le régime poli- tique est aux abois, qu’il fait fausse route et qu’il livre des combats d’ar- rière-garde contre les droits et les li- bertés” et enfin que “les véritables problèmes dont le régime politique en place devrait se soucier résident dans l’impasse politique (…), la faillite éco- nomique” et “dans les prémices d’une déstabilisation sociale qu’il sait ne pas pouvoir conjurer”. A. R. L’ appel avait été lancé depuis plusieurs jours via les réseaux sociaux pour un rassemblement pacifique, place du 1er- Novembre d’Oran, ce vendredi, avec comme ordre de ralliement la libération de Mehdi Be- naïssa, Ryad Hartouf et Nora Nedjaï, mais aus- si pour la défense des libertés. Et c’est une soixantaine de personnes qui ont répondu à cet appel, vendredi après-midi, entre jeunes et moins jeunes, hommes, femmes et même des enfants. Parmi eux, de simples anonymes, mais aussi des militants de partis politiques, des droits de l’Homme, des syndicalistes ou encore des acteurs de la société civile et des artistes. Prenant possession des marches du théâtre Abdelkader-Alloula, les manifestants ont attendu d’être un peu plus nombreux pour scander des slogans de circonstance. On re- marquait parmi eux des activistes sur les ré- seaux sociaux ayant fait le déplacement depuis Alger. Une manière de montrer qu’il y a une coor- dination d’indignation face à l’incarcération “arbitraire” des responsables de KBC et de Nora Nedjai, la fonctionnaire du ministère de la Culture, qui ont passé l’Aïd en cellule. La “lecture de cette affaire d’incarcération” se re- trouvait dans les slogans scandés pendant près d’une heure et par intermittence comme : “Al- gérie libre et démocratique”, ou encore “Libé- rez Mehdi, Nora, Ryad”, “Liberté d’expression”. Le chant tout symbolique Min djibalina sera entonné par des protestataires, visage grave et émotion dans le regard, et résonnera sur la pla- ce du 1er-Novembre. Durant cet après-midi, l’esplanade de la place était noire de monde. Beaucoup de familles avec enfants étaient là pour un moment de détente et se faire prendre en photo. D’ailleurs, les curieux s’enquièrent des raisons de ce rassemblement et beaucoup ont eu un mot d’encouragement et d’approbation. Les forces de police se contenteront de faire le tour de la place en fourgonnette. Des étrangers, eux aussi, attirés par la foule sortent leurs portables et filment la scène. Puis, le sit-in prendra un air de fête musica- le avec le chanteur du groupe Democratoz, qui s’est joint à la manifestation pour dire non à l’arbitraire et à l’autoritarisme en chansons pour le plaisir des enfants qui y virent un ins- tant festif. D. LOUKIL ORAN SE SOLIDARISE Sit-in pour la libération des trois détenus de l’affaire KBC I ntervenant, hier, à l'ouverture des travaux du congrès fédéral de Béjaïa, le nouveau premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Boucha- fa, a déploré qu’“après 54 années de l'indépen- dance, les Algériens continuent à vivre dans un pays sans projet de société commun, sans vision commune et sans volonté politique nationale forte à même de trouver une solution idoine à la crise complexe que vit aujourd'hui l'Algérie”. Selon lui, “les répercussions de la crise structu- relle et multidimensionnelle qui prévaut au sein de notre pays, est devenue perceptible et mena- ce le présent et l'avenir des Algériennes et des Algériens, notamment les couches les plus dé- favorisées de la société”. M. Bouchafa estimera, en outre, que “la natu- re du régime n'est ni pluraliste ni constitution- nel, encore moins démocratique”. “C'est un ré- gime despotique et autoritaire. Et la meilleu- re preuve, l'utilisation abusive de la majorité parlementaire qu'il choisit lui-même”, a-t-il martelé. Et d'ajouter que “cette majorité par- lementaire peut être qualifiée d'arme de dissua- sion et de destruction massive, qui remet en cau- se le principe de séparation des pouvoirs, la dé- mocratie et détruit l'économie nationale”. Par ailleurs, l'intervenant a tenu à rappeler à l'assistance que “ce congrès fédéral ne peut, en aucun cas, être considéré comme une finalité, encore moins un couronnement à notre par- cours militant, mais plutôt une opportunité qui marquera le début d'un processus d'ouverture et d'élargissement de notre base militante à d'autres pans de la société, notamment envers les citoyens qui attendent beaucoup du front des forces socialistes. Et surtout, nous n'avons pas le droit de les décevoir”. M. Bouchafa ne manquera pas de mettre à pro- fit cette rencontre pour annoncer la mise en place d'une commission nationale chargée de la préparation des festivités du 60e anniversai- re du congrès de la Soummam. À l’issue du congrès, un nouveau fédéral, M. Rachid Chabati, député et ancien maire de Bé- jaïa, a été élu avec 107 voix des 181 congres- sistes qui se sont exprimés. KAMAL OUHNIA INTERVENTION DU PREMIER SECRÉTAIRE DU FFS AU CONGRÈS FÉDÉRAL DE BÉJAÏA “Les Algériens vivent dans un pays sans projet de société commun” Publicité AF Me M e c h e r i Bachir a s o u t e n u que la pro- longation de sa dé- tention préventive a aggravé sé- rieusement son état de santé. “Le gé- néral Benhadid fait l’objet d’un pro- jet d’homicide prémédité”, a accusé l’avocat. Il a menacé d’engager des poursuites judiciaires contre le mi- nistre de la Justice, dans le cas où il arriverait malheur au général uploads/S4/ 6-7278-76ce0c22-pdf.pdf

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  • Publié le Aoû 15, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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