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Blanchet, Léon (1884-1919). Campanella. 1920. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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AVERTISSEMENT L'origine de ce livre est un mémoire présenté à la fin de l'année 1913 à l'Académie des Sciences Morales et Politiques et jugé digne du prix Crouzet (Séances et Travaux de l'Aca- démie des Sciences Morales et Politiques, Compte rendu, Janvier 1915). Nous en avons considérablement élargi le sujet, de manière à dresser une sorte de bilan de. la pensée philo- sophique et religieuse de la Renaissance. D'autre part, nous avons modifié sensiblement, sur un ou deux points essentiels, les thèses soutenues dans notre premier travail, en nous inspi- rant très souvent des conseils et des suggestions de l'éminent rapporteur, M. A. Espinas, à qui nous adressons ici l'expres- sion respectueuse de notre plus vive reconnaissance, ainsi qu'à M. Léon Brunschvicg, professeur à la Sorbonne, qui a bien voulu examiner notre ouvrage une fois achevé. Nos recherches à la bibliothèque Inguimbert, de Carpentras, ont été singulièrement facilitées par l'obligeance empressée de M. Daladier, maire de la ville, de M. Joseph Eysséric, vice-président de la commission de la bibliothèque, et de M. Baudoin, bibliothécaire. Grâce à eux nous avons eu la bonne fortune d'y découvrir un ouvrage non inscrit sur le catalogue et que sa rareté rend extrêmement précieux la Monarchia Messiae, de Campanella. Ils voudront bien accepter nos meilleurs remerciements. Enfin nous n'oublierons pas non plus les bons services que nous a rendus à Avignon M. Gap, bibliothécaire du Musée Calvet, en mettant largement à notre disposition les ressources de son expérience et de son érudition bibliographique. Marseille, le 28 Mai 1919. PREFACE LÉON BLANCHET (18841919) Au mois de février ou de mars 1920, Léon Blanchet devait soutenir, à la Sorbonne, ses thèses de doctorat l'une sur Campanella, qui constitue le présent ouvrage, l'autre ayant pour titre Les Antécédents historiques du « Je pense, donc je suis ». Au moment où il achevait la correction des dernières épreuves, presqu'à la veille du jour où nous aurions eu la joie de saluer en lui un écrivain, un historien, un penseur de tout premier ordre, l'auteur de Campanella est mort, enlevé le 23 décembre 1919 par une attaque de grippe. Ce que ses amis savaient, et particulièrement ses professeurs, qui avaient été les premiers à apprécier la solidité et la pro- fondeur de son esprit, ses lecteurs l'apprendront la philoso- phie et la France perdent en Léon Blanchet une des grandes et rares espérances qui leur demeuraient au lendemain d'une guerre qui a frappé tant de jeunes en plein cœur, qui a, par contre-coup, atteint mortellement tant d'anciens. Je voudrais seulement dire, d'un mot, à la lumière de cette disparition brutale, comme s'éclairent le caractère et la carrière de Léon Blanchet. Né le 29 Septembre 1884,. à Laiz, dans le département de l'Ain, où ses parents étaient instituteurs, il ne connut, dans son enfance et dans son adolescence, que la loi du travail le plus austère et du sacrifice. En 1902, il terminait ses études au lycée de Bourg en obtenant le second prix de philosophie au Concours Général. Il vint à Paris pour préparer, au collège de Sainte-Barbe et au lycée Henri IV,- les examens de l'Ecole Normale. Empêché de se présenter, en 1905, par l'état de sa 4 PRÉFACE santé, il entre, après son service militaire, à la Faculté des Lettres de Lyon, d'où il sort, en' 1910, agrégé de philosophie. Professeur à Valence, à Lyon,*où on lui confie, par intérim, la charge de l'enseignement le plus difficile, à Avignon, enfin à Marseille, s'acquittant de sa tâche professionnelle avec un dévouement et une hauteur de vues incomparables, il ne cesse de lutter contre les difficultés matérielles de la, vie, accrues par la maladie, et de les dominer. Au cours de la guerre, et pendant que sa f emme, russe d'origine, se donnait tout entière à ses devoirs d'infirmière dans les hôpitaux d'Avignon, il recueillait et assistait deux compatriotes de Madame Blan- chet que les révolutions de Russie avaient privés de toutes leurs ressources. Appuyé par son frère, capitaine d'artillerie coloniale et écrivain lui-même, il ne craignait pas, malgré la crise de .l'industrie du livre, si grave en elle-même, mais surtout en France artificiellement aggravée, d'engager l'avenir en assumant les frais considérables de l'impression d'œuvres qu'il estimait utiles à la science et à son pays. C'est à l'heure où allait être largement compensé son effort de désintéresse- ment et de générosité, qu'il meurt, à trente-cinq ans. Ses dernières paroles étaient un suprême appel à sa f emme,à son fils-et à Georges Siméon, l'ami de Henri IV et de Lyon, ardent patriote et philosophe ré fléchi, l'un des meilleurs parmi les meilleurs, qui, en Juin dernier 1919, avait succombé à un choc en retour de l'intoxication par les gaz et dont Léon Blanchet, quelques jours avant de disparaître lui-même, avait réuni les manuscrits pour une publication posthume dans les Annales de l'Université de Lyon. A la force du caractère était égale, chez Léon Blanchet, la vigueur de l'intelligence. Son Campanella en apporte le té- moignage direct. Il l'avait entrepris sitôt qu'il avait été agrégé de philosophie. L'Académie des Sciences Morales et Politiques avait pris l'initiative de proposer l'étude de Campanella pour le concours du prix Crouzet à décerner en 1914. Autant l'initia- tive était justifiée par l'importance et la diversité de l'œuvre de Campanella, par le mystère de sa personnalité, par l'ab- sence de tout travail français sur sa vie et sa philosophie, au- tant il paraissait difficile d'y satisfaire en raison de la variété, dans les branches du savoir et dans l'ordre des compétences, PRÉFACE 5 indispensable pour aborder les ouvrages eux-mêmes et les commentaires, pour trancher, à la foi en toute connaissance de cause et en toute liberté de jugement, des questions com- plexes et controversées qui touchent à l'histoire politique et religieuse, scientifique et philosophique. Aussi n'y eut-il qu'un mémoire envoyé à l'Institut pour le prix Crouzet màis ce fut celui de Blanchet; et cela suffisait. « L'Académie, écrit Monsieur Espinas dans son Rapport, lu à la séance du 7 novembre 1914, n'a pas à se repen- : tird'avoir proposé l'étude de Campanella. L'auteur est en pos- session de la méthode qui convient aux études de ce genre. Sa dextérité comme chercheur et interprète des textes difficiles, sa connaissance approfondie de l'histoire de la philosophie et de la théologie, l'habileté avec laquelle il choisit les passa- ges parlants de son philosophe, de ses prédécesseurs et de ses 'continuateurs, l'intérêt élevé qu'il porte au développement des idées à travers l'histoire, nous obligent à uploads/S4/ blanchet-l-campanella-1920.pdf

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  • Publié le Aoû 27, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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